Quand Copé fait voeu de dhimmitude

Le Tartarin de la droite décomplexée
“Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent”, disaient les dirigeants du RPR, dont ceux de l’UMP sont de dignes héritiers. Les proclamations les plus solennelles n’ont de valeur que pour ceux qui les gobent. M. Jean- François Copé se voulait le héros de la “droite décomplexée” (selon le titre de son livre). On allait voir ce qu’on allait voir ! Le communautarisme ne passerait pas. Copé, en campagne électorale pour la présidence de l’UMP, avait donc dénoncé non seulement le racisme anti-blancs, mais encore la pitoyable anecdote de ce pauvre garçon à qui des fanatiques avaient confisqué le casse-croûte parce qu’il avait commis le crime de manger pendant le jeûne du ramadan. Les autorités morales de la république, entendez le Conseil français du culte musulman (CFCM), institution officielle, ne pouvaient laisser passer semblable insolence. Il fallait dire son fait à l’impertinent et l’on déposa plainte contre lui, coupable d’avoir “stigmatisé”, selon le jargon à la mode, les malheureux mahométans.


Le Tartarin de la droite décomplexée n’a pas tenu longtemps face aux lions de l’Atlas représentés par Mohamed Moussaoui, président du CFCM, devant lequel il s’est aplati piteusement, en exprimant publiquement ses regrets. M. Copé a donc fait voeu de dhimmitude. Comme on sait, dans un pays où domine l’islam, les chrétiens et les Juifs sont relégués en position inférieure et qualifiés de “dhimmis”.

Pas une goutte de sang français
Pour être précis, ce n’est pas comme chrétien que M. Copé peut revendiquer le titre de dhimmi, mais comme Juif. Son grand-père, qui s’appelait Copelovici (fils de Copel) avant d’avoir francisé son nom, est venu de Bessarabie, ancienne province de Roumanie aujourd’hui partagée entre l’Ukraine et la Moldavie. A la génération de ses grands-parents, Jean-François Copé n’a pas une goutte de sang français. Ce n’est pas une raison, à notre sens, pour ne pas aimer la France d’un amour charnel et pour ne pas refuser catégoriquement le communautarisme et l’islamisation. Or, M. Copé, venu à Canossa devant le CFCM, a démontré aux gogos qui le suivaient le peu de cas qu’il faisait de l’identité nationale de la France.
Rappelons que ce fameux Conseil français du culte musulman (dont la dénomination est trompeuse, car l’islam n’est pas un culte, mais une emprise totale sur les hommes) a été créé par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, qui a porté un mauvais coup à notre patrie, comme il l’a fait si souvent, cette fois-là pour tenter de s’attirer les bonnes grâces des dirigeants de l’islam en acceptant de communautariser celui-ci toujours plus, faisant fi des principes de la nation et de la république.
Copé est allé encore plus loin que son ancien maître. Il s’est soumis à la fatwa du CFCM. Il a reconnu aux chefs de la soidisant “communauté musulmane” le droit de censurer toute critique de l’islamisation. On ne peut pas être plus lâche, on ne peut pas être plus fourbe. Espérons qu’il s’est définitivement carbonisé dans son entreprise de conquête de l’UMP.

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