Droit de vote des immigrés : un projet scélérat qui a mis le feu aux poudres

Le cheval de bataille de Mitterrand         

Le droit de vote des immigrés, c’était autrefois le cheval de bataille de François Mitterrand. Il cherchait, disait-on, à faire monter le Front national pour affaiblir les partis de droite qui refusaient de s’allier avec celui-ci. C’était surtout, pour Mitterrand, un moyen de casser notre identité nationale, en dissociant la citoyenneté de la nationalité, condition juridique première pour réaliser une France “plurielle”. C’était une idée de gauche, incompatible avec les principes de la République et, notamment, avec l’article 3 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : “Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation.” Mitterrand a réussi, en 1992, à faire un pas dans cette direction, à l’occasion du traité de Maëstricht, qui accordait le droit de vote à certains étrangers, pourvu qu’ils fussent européens. Terrible entorse, déjà, au principe de la souveraineté nationale ! Mais, puisque les Européens sont susceptibles de s’assimiler, cela ne compromettait pas encore notre identité nationale. Il en irait tout autrement si les étrangers originaires d’Afrique ou d’Asie pouvaient voter. Sous couleur d’une “intégration” fallacieuse, on donnerait une légitimité politique à des communautés immigrées qui sont rebelles à l’assimilation, obligeant ainsi les Français à partager la France avec des étrangers.

Un projet antirépublicain

C’est donc un projet scélérat, qui subvertit les valeurs les plus sacrées de la République. Il n’était pas surprenant qu’il vienne d’une gauche antinationale et antirépublicaine. Mais la droite ? Comment peut-on se dire de droite et réclamer le droit de vote pour les immigrés ? C’est pourtant cet incroyable paradoxe qu’a tenté Nicolas Sarkozy. Ce dernier emploie volontiers un langage pugnace, en disant qu’il faut “nettoyer les cités au Karcher” et pratiquer la “tolérance zéro” envers les “racailles”. Ce ne sont, hélas, que des mots. Depuis trois ans qu’il est chargé de l’immigration comme ministre de l’Intérieur, la situation n’a jamais été aussi mauvaise. Et lorsque les populations immigrées l’entendent affirmer qu’elles doivent avoir le droit de voter, sans même prendre la peine de devenir françaises, elles jugent que la France se sent coupable et que les casseurs n’ont sans doute pas tort d’avoir la haine… Cette déclaration irresponsable a mis le feu aux poudres dans les banlieues.

Tous ensemble, contre le vote des immigrés

Mobilisons-nous contre le droit de vote des immigrés ! Votre Association, Voix des Français, a besoin de vous pour défendre la patrie contre une politique d’immigration dangereuse et démagogique. Les propos récents du ministre de l’Intérieur montrent que le péril est imminent. Envoyez d’urgence votre contribution à l’Association, pour que nous puissions diffuser plus largement ce Journal et nos tracts et que nous fassions entendre encore plus fort la voix des Français sur Internet. Et, si vous le pouvez, rejoignez notre équipe de militants, pour aider au développement de notre action, qui est, vous le savez, indispensable au salut de la France.

EDITORIAL par Henry de Lesquen Président de Voix des Français-Renaissance 95

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