Le syndrome Roselmack, ou la maladie de la République

Il s’appelait Harry    

Cet homme avait tout pour plaire : il était beau, séduisant, parlait bien, et il était (relativement) jeune. Il était donc prédestiné pour faire le “20 heures” de TF1 pendant les vacances de PPDA. Je veux parler, bien sûr, d’Harry Roselmack. À vrai dire, le journaliste qui a été évincé, Thomas Hugues, n’était pas trop mal non plus. Mais il devait être sacrifié sur l’autel de la discrimination “positive”, car il était de race blanche – et même blond aux yeux bleus, ce qui aggravait son cas… Roselmack, lui, était noir. Et puis, cerise sur le gâteau, il s’appelait Harry, et non Henri (ou Henry !) ; Roselmack, et non Roselmaque (qui aurait fait tristement gaulois). Il méritait donc la préférence, et tant pis s’il n’a pas fait autant d’audience que celui dont il avait pris la place ! Harry Roselmack était l’emblème de la France de demain, de la France d’après la France, comme dit Nicolas Sarkozy, de la France multiraciale et multiculturelle que le ministre de l’Intérieur appelle ouvertement de ses voeux. Voilà pourquoi le petit Nicolas a tenu à faire savoir qu’il était intervenu auprès de son ami Bouygues, propriétaire de TF1, pour que Thomas Hugues soit remplacé par Harry Roselmack.

La préférence raciale

L’affaire peut sembler anecdotique. Elle est, en réalité, d’une extraordinaire gravité. En effet, TF1 a justifié son choix en invoquant ouvertement la discrimination prétendue positive, qui était, en l’espèce, la préférence raciale au profit d’un noir, au détriment d’un blanc. C’était, à l’évidence, une violation délibérée du principe d’égalité proclamé par la déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789, principe qui est au coeur de l’idéal républicain. C’était même un délit, puisque le code pénal interdit la discrimination raciale. Pourtant, aucune poursuite n’a été engagée contre TF1… Imaginons, un seul instant, l’hypothèse inverse. Imaginons que la chaîne ait nommé un blanc, parce qu’il était blanc, en congédiant un noir, parce qu’il était noir : ç’aurait été un scandale national, et les dirigeants de TF1 auraient été traînés devant les tribunaux, qui les auraient lourdement condamnés.

Une menace mortelle

La justice authentique est fondée sur des principes universels qui sont appliqués avec intransigeance; elle s’évanouit, quand il y a deux poids, deux mesures. En appliquant les lois “antiracistes” à sens unique et en acceptant une certaine forme de préférence raciale, on sape les bases de la République. L’affaire Roselmack est le syndrome de la maladie de la République. Faut-il que les esprits soient égarés, à droite, pour que tant de gens envisagent de voter pour un candidat, Nicolas Sarkozy, qui milite explicitement pour cette discrimination qu’il prétend “positive”, et qui réclame donc un traitement de faveur au profit des immigrés et au détriment des Français de souche, au profit des noirs et au détriment des blancs ! Aidez-nous à ouvrir les yeux des Français sur cette menace mortelle pour la nation et la République que constitue la discrimination prétendue positive revendiquée par Sarkozy. Votre association a toujours été à la pointe du combat pour la France. Elle doit le rester, grâce à vous.


EDITORIAL par Henry de Lesquen Président de Voix des Français-Renaissance 95
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