Face à l’islam : le discours de Ratisbonne, nouveau départ pour l’Occident et pour la chrétienté

Un changement de cap   

Le discours de Ratisbonne fera date. Le 12 septembre 2006, dans cette ville d’Allemagne (Regensburg), le pape Benoît XVI a exposé magistralement, dans sa langue natale, la différence entre le christianisme et l’islam, entre l’Europe et l’Orient islamique. Les historiens de l’avenir considéreront probablement que ce discours marque la fin de la période relativiste ouverte, dans l’Eglise catholique, au nom de l’oecuménisme et de la liberté religieuse, après le concile Vatican II. C’est un événement. Les disciples de Mahomet et leurs agents d’influence ne s’y sont pas trompés. Ils enragent de ce changement de cap, qui contrarie leur projet d’islamisation de l’Europe. Benoît XVI s’appuie sur une controverse médiévale qui a eu lieu en 1391 entre un chrétien, l’empereur byzantin Manuel II Paléologue, et un musulman, et, à propos du djihad, de la guerre sainte, le pape cite Paléologue, qui affirme : “Montrez-moi ce que Mahomet a apporté de nouveau. On n’y trouvera que des choses mauvaises et inhumaines, comme son commandement de répandre par l’épée la foi qu’il prêchait.” Le christianisme ne veut convertir les âmes que par la raison et l’usage de la charité. L’islam veut soumettre le monde par la violence.

La portée politique du message de Benoît XVI

Ce discours de haute volée demande, pour être bien compris, quelques connaissances de philosophie et de théologie. Cependant, l’essentiel du message du pape est limpide. Toute son analyse vise à démontrer que le christianisme, né en Orient, n’a pu s’épanouir qu’en Europe, parce que celle-ci, nourrie par la pensée grecque, a fait la synthèse de la raison et de la tradition. L’islam, au contraire, bannit la raison du domaine de la foi. Le message spirituel de Benoît XVI a, pour nous, une portée éminemment politique : il intéresse tous les Français attachés à la patrie, car il établit que l’islam est incompatible avec notre identité. Il doit donc être refoulé hors d’Europe.

Les complices de l’islamisation

L’islam, religion du djihad, est le communisme du XXIe siècle : comme celui-ci, c’est une idéologie meurtrière lancée à la conquête du monde. Nous devons dénoncer sans relâche les complices de l’islamisation de la France. Parmi ceux-là, le plus dangereux est cet homme politique qui a mis en place le Conseil “français” du culte musulman, qui a favorisé les extrémistes de l’U.O.I.F., branche des Frères musulmans en France, et qui propose maintenant d’abroger le principe de laïcité à seule fin d’obliger les communes à financer les mosquées ! Cet homme, qui est un danger pour la nation, vous l’avez reconnu : c’est Nicolas Sarkozy. Avec un tel homme “de droite”, on n’a pas besoin de la gauche ! La seule véritable “rupture” que veut faire Sarkozy, c’est une rupture avec les principes de la République. Il s’est même prononcé pour la discrimination, qu’il prétend “positive”, au profit des musulmans, au détriment des chrétiens (et de tous les non-musulmans). La rupture selon Sarkozy est une imposture. Un Français qui connaît ses devoirs envers la patrie ne votera jamais pour cet imposteur.

EDITORIAL par Henry de Lesquen Président de Voix des Français-Renaissance 95

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