Fadela au gouvernement

J’avais fait un rêve. J’avais cru que la droite avait gagné les élections. J’avais cru que le nouveau président était un homme de droite et qu’il ne pouvait donc faire qu’une politique de droite, avec des ministres de droite. Las ! Le retour à la réalité a été rude, quand j’ai appris que six socialistes étaient entrés au gouvernement. Six socialistes, excusez du peu ! La provocation n’est pas mince. Elle dépasse même les bornes, dans le cas de Mme Fadela Amara, secrétaire d’Etat chargée de la politique de la ville. Fadela Amara s’est illustrée à la marche des Beurs de 1983, qui a été un grand moment du délire immigrationniste. Elle milite à SOSRacisme depuis 1986 et s’est fait élire présidente de la « Fédération nationale des maisons des potes ». Elle est membre du parti socialiste. Mais c’est comme fondatrice de Ni Putes ni soumises qu’elle s’est surtout fait connaître. Sous prétexte de combattre les violences faites aux femmes - qui ne serait d’accord avec cet objectif ? -, elle reçoit 500.000 euros de subvention par an pour relayer la propagande anti-nationale de SOS-Racisme.


Une pasionaria de l’immigrationnisme
Je suis bien placé pour le savoir, puisque je l’ai affrontée récemment, le 14 mars, sur France 2, dans une émission sur le thème : « Le racisme menace-t-il la société française ? » J’ai affirmé, pour ma part, que ce n’était pas le prétendu "racisme" qu’il fallait redouter, mais l’immigration elle-même. Quant à Mme Amara, elle s’est déchaînée contre moi et contre les autres Français de souche qui étaient en face d’elle et qui osaient dénoncer les dangers de l’immigration. Fadela est une pasionaria de l’immigrationnisme. Comme tant d’autres, elle invoque l’argument du "racisme" ad nauseam pour interdire toute discussion raisonnable de la question de l’immigration. Elle et ses pareils, qui font la loi dans les media, veulent accélérer l’immigration et favoriser les immigrés au détriment des Français de souche. Il n’est pas innocent qu’on lui ait confié la « politique de la ville » : par cet euphémisme, on désigne, dans le jargon administratif, cette partie de la politique de l’immigration qui consiste à tenter d’acheter la paix dans les banlieues en y déversant toujours plus d’argent public. Avec le succès que l’on sait...

Le cap à gauche
La nomination de Fadela Amara est inexcusable. Et, comme si cela ne lui suffisait pas, M. Sarkozy a recruté à l’Elysée, pour en faire son conseiller culturel, l’ancien confident de François Mitterrand, Georges-Marc Benhamou, qui écrivait en 1985, dans la revue Globe, ces aimables propos à l’endroit des Français de souche : « Tout ce qui est biniou, bourrée, béret basque, terroir, en un mot franchouillard, m’est franchement insupportable »... Le nouveau président a donc mis le cap à gauche en matière d’immigration. Il faudrait être aveugle pour ne pas le voir. Dans ces circonstances difficiles, Voix des Français a une grande responsabilité : nous devons mobiliser nos concitoyens pour qu’ils réagissent contre cette orientation dangereuse, autant que démagogique.

EDITORIAL par Henry de Lesquen Président de Voix des Français-Renaissance 95
Vous êtes ici : Accueil Editoriaux Fadela au gouvernement