Immigration : faut-il se résigner ?

Mauvaises nouvelles      

Les nouvelles sont mauvaises, depuis bien des années, sur le front de l’immigration. Les élections municipales en ont fourni une nouvelle preuve, puisque la question de l’immigration a été quasiment absente des débats, en dépit de la responsabilité des maires dans la politique du logement et donc dans l’installation de populations différentes sur notre sol. L’effacement relatif du Front national et, plus généralement, de la droite populiste, en France, n’y est évidemment pas pour rien, encore qu’elle en soit, en partie, la conséquence.
Dans ce contexte, que l’on peut qualifier de mortifère - puisque c’est la survie de la France qui est en jeu -, les “flux” d’immigrés continuent à croître, et leur “stock” à monter inexorablement, grâce à la politique “accueillante” que M. Sarkozy a conduite depuis 2002, d’abord comme ministre de l’Intérieur, puis, comme président de la République, avec la complicité de M. Hortefeux, son ministre chargé de l’identité nationale par antiphrase.

Un plan scélérat
La première cause de nos malheurs, c’est que l’on ne dit pas la vérité aux Français. On leur ment. Comme dans 1984, le roman d’Orwell, on fait dire aux mots l’inverse de ce qu’ils signifient normalement. L’intégration des immigrés, c’est la désintégration de la France. La discrimination positive est profondément négative et M. Hortefeux se trouve chargé de l’identité nationale, non pas, comme l’imaginent les naïfs, pour la préserver, mais bien pour la détruire. Il a d’ailleurs montré, dans ses déclarations, qu’il ne savait même pas ce que c’était que l’identité nationale.
Les media, unanimes, à quelques rares exceptions près (comme Radio Courtoisie), travestissent la réalité au nom d’une idéologie dominante qui est incompatible avec les intérêts vitaux de la nation. Tout un arsenal législatif a été élaboré depuis 1972 pour terroriser les défenseurs authentiques de l’identité nationale, ceux qui veulent sauver la patrie, de manière à les museler. Et l’on est en train d’assister à l’étape suivante du plan scélérat qui vise à faire de la France une société multiculturelle : on trahit chaque jour un peu plus les principes républicains pour imposer une honteuse discrimination au profit des immigrés, au détriment des Français de souche. La communautarisation de la France est en marche.

Un projet utopique
Pouvons-nous, avec nos faibles forces, résister à cette formidable machine de guerre contre notre identité ? Avonsnous déjà perdu la partie ? Faut-il se résigner à l’éclatement de la France ?
Les ennemis de la patrie auraient probablement déjà gagné si leur funeste projet était viable. Mais, il est, en réalité, utopique. Le modèle de la société multi-communautaire à l’anglo-saxonne n’est pas transposable en France, parce que nous n’avons pas les mêmes traditions que les Américains. De surcroît, il y a une différence essentielle entre “nos immigrés”, ou nos “minorités” - qui finiraient par devenir la majorité si nous nous laissions faire -, et les leurs, c’est que les nôtres sont principalement musulmans. Ils ne sont pas chrétiens. Les sociétés multiculturelles sont toujours multiconflictuelles, mais, lorsque l’islam est en présence de populations non musulmanes, ces antagonismes inévitables sont portés à leur paroxysme. Nulle part les populations musulmanes n’ont cohabité durablement dans la paix avec des populations qui ne l’étaient pas. L’islam, religion du djihad, c’est-à-dire de la guerre “sainte”, est un foyer incandescent d’agressions et de violences.

Une puissante réaction
Ainsi, la politique actuellement suivie en matière d’immigration conduit tout droit à la catastrophe, c’est-à-dire à la guerre civile, mais cette catastrophe épouvantable serait quand même salutaire pour la patrie, puisqu’elle conduirait au départ des populations inassimilables, si, d’ici là, nous n’avions pas su changer radicalement de politique pour trouver des solutions pacifiques. L’aggravation des tensions religieuses et ethniques qui est la conséquence inéluctable du laxisme migratoire et de la démagogie pro-immigrés suscitera nécessairement, tôt ou tard, une puissante réaction venue des profondeurs du peuple qui balayera les illusions du “politiquement correct”.
Dans cette perspective, la mission de Voix des Français est toute tracée. Nous devons faire connaître la vérité aux Français, pour que la prise de conscience ait lieu à temps et pour éviter en conséquence la catastrophe dont j’ai parlé - aussi salutaire qu’elle puisse être -. A nous d’agir pour que soit mise en oeuvre, dès que possible, quand suffisamment de gens auront ouvert les yeux, une résolution du problème de l’immigration qui soit “conforme aux volontés du peuple français” et qui soit réalisée “dans des conditions moralement et humainement irréprochables”.

EDITORIAL par Henry de Lesquen Président de Voix des Français-Renaissance 95

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