L’ambassadeur des Etats-Unis milite pour l’immigration
- Écrit par Henry de LESQUEN
Promotion des allochtones
Indécent. Il n'y a pas d'autre mot, car il ne s'en cache même pas : pour l'ambassadeur américain, M. Charles Rivkin, la lutte contre les discriminations dans notre pays "est une cause qui est une priorité de l'ambassade des Etats-Unis en France" (Le Parisien du 13 mars 2013, édition de Paris). De quoi donc se mêle cet étranger ? Qui lui a donné le droit de censurer nos moeurs et de contrôler notre mode de vie ?
On est tellement habitué aux ingérences incessantes des Etats-Unis d'Amérique dans les affaires intérieures des autres pays qu'on finit par les trouver normales. C'est un tort. Les Américains feraient mieux de balayer devant leur porte au lieu de donner des leçons de morale au monde entier. En tout cas, ils devraient respecter la souveraineté nationale de la France, dont leur ambassadeur à Paris se soucie visiblement comme d'une guigne. Les scandaleuses dépêches qu'il avait envoyées à son gouvernement ont été révélées par Wikileaks et Pierre Millan leur a consacré une excellente chronique dans le numéro 136 de La Voix des Français (octobre 2011). M. Rivkin y énonçait un plan de transformation de la France en société multicommunautaire, multiculturelle et multiraciale. Le maître-mot de cette opération de destruction de notre identité nationale est "diversité" : entendez, promotion tous azimuts des immigrés, des "allochtones", aux dépens des autochtones que sont les Français de souche. Unité ou diversité M. Rivkin et les gens de son ambassade font le tour des banlieues de l'immigration, qui sont leur "terrain de prédilection", pour y recruter de jeunes chefs ("Young Leaders"), des caïds, donc, qui apprennent à parler et penser en anglais. S'agit-il seulement de former des agents d'influence de l'impérialisme américain, si bien conditionnés qu'ils le serviront spontanément, sans même que l'on ait besoin de leur donner des consignes, sachant par avance ce que l'Oncle Sam attend d'eux ?
Il s'agit de bien davantage, en réalité. L'ambassadeur américain ne se contente pas de recruter une poignée d'affidés, il veut changer la société française en profondeur, en lui faisant perdre ses principes pour que les immigrés y jouissent de privilèges en vertu de leur origine. Une telle évolution ne pourrait que déboucher sur le chaos ethnique. Or, si les Etats-Unis sont une puissance amie, ils doivent souhaiter que la France reste fidèle à elle-même et soit forte de ses traditions.
Dans son entreprise immigrationniste, M. Rivkin agit donc avant tout comme un zélé représentant de la superclasse mondiale, qui veut la disparition des frontières et des identités, au nom du cosmopolitisme. L'Américain Samuel Huntington concluait pour sa part que la superclasse mondiale, bien qu'elle fût née aux Etats-Unis, était un danger mortel pour son pays, dont elle voulait détruire l'identité nationale, autant que celles des autres nations (Qui sommes nous ?, Odile Jacob, 2004, pp. 259-267).
La "diversité" pour laquelle milite l'ambassadeur américain est antagonique de l'unité de la nation. Unité ou diversité, il faut choisir. Go home, Mr Rivkin ! (Rentrez chez vous, M. Rivkin !) Vous vous comportez comme un ennemi de la France.
