Pour l'amour de la France, on a le droit de refuser le métissage

Une législation d'inspiration totalitaire         

Je tiens à vous faire d'emblée une confidence, pour que vous mesuriez ce qui est en jeu sur ce sujet délicat. Quand je me suis marié, en 1976, le fait que ma femme fût, comme moi, de nationalité française, de religion catholique et de race blanche ne m'était pas indifférent... Vous avez compris que je n'ai jamais été un ardent partisan du métissage. J'espère que cet aveu que je vous fais ne m'attirera pas les foudres des tribunaux. Bien que la législation antiraciste soit d'inspiration totalitaire, elle n'interdit pas encore la discrimination, c'est-à-dire le libre choix, quand il s'agit du mariage. Je n'en suis plus cependant totalement sûr depuis qu'un procureur de la République a engagé des poursuites contre un Martiniquais de race blanche qui avait fait état à voix haute des pratiques endogamiques bien connues de la communauté dite des "Békés" à laquelle il appartient. Disons-le sans ambages, ce ne sont pas les propos de M. Alain Huyghues-Despointes, honorable vieillard de 82 ans, qui sont"abjects", comme je l'ai lu, mais la volonté de le faire condamner par la Justice. La liberté d'expression serait-elle étouffée à ce point dans notre malheureux pays que l'on n'ait même plus le droit de critiquer le métissage ?
Sarkozy dans le rôle du Grand Frère
Il semble que ce soit l'opinion de M. Nicolas Sarkozy, si l'on en juge par le discours qu'il a prononcé à l'Ecole polytechnique le 17 décembre 2008 : "Quel est l'objectif ? Ça va faire parler, mais l'objectif, c'est relever le défi du métissage. Défi du métissage que nous adresse le XXIe siècle. Ce n'est pas un choix, c'est une obligation. C'est un impératif. On ne peut pas faire autrement. Au risque de nous trouver confrontés à des problèmes considérables. Nous devons changer, alors nous allons changer. On va changer partout en même temps, dans l'entreprise, dans les administrations, à l'éducation, dans les partis politiques. Et on va se mettre des obligations de résultat. Si ce volontarisme républicain ne fonctionnait pas, il faudra (sic) alors que la République passe à des méthodes plus contraignantes encore." On voit que le président Sarkozy n'a pas besoin de talonnettes pour jouer à la perfection le rôle du "Grand Frère" ("Big Brother") dont parle Orwell dans son roman d'anticipation, 1984. Ses menaces font froid dans le dos.
La France, peuple européen de race blanche
Rappelons à ce soi-disant gaulliste ce que disait le général le 5 mars 1959 : “C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne.” (Cité dans Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle, t. 1, éditions de Fallois/Fayard, 1994, page 52.) Pour l'amour de la France, nous avons le droit de refuser le métissage. Si nous voulons que notre patrie garde son identité, nous avons même le devoir de refuser le métissage obligatoire préconisé par M. Sarkozy.

EDITORIAL par Henry de Lesquen Président de Voix des Français-Renaissance 95

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