RÉFORME DES PROGRAMMES,

 l’école des cancres

Les nouveaux programmes devraient entrer en vigueur dès la rentrée 2016. Au menu : propagande idéologique et désastre pédagogique
Le pouvoir socialiste n’est jamais à court d’idées idiotes. Après les rythmes scolaires, voici qu’il veut engager une énième réforme du collège. La dernière peut-être, tant l’institution scolaire pourrait ne pas s’en remettre. Au programme : les programmes, justement ! Sous la houlette du Conseil supérieur des programmes (CSP), Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, a fixé son ambition : oeuvrer à la disparition des savoirs disciplinaires, jugés « trop restrictifs ».
Diafoirus et Trissotin ont depuis longtemps déserté le champ médical, ils sévissent aujourd’hui dans le pédagogisme.

En dignes héritiers des médecins de Molière, ces nouveaux praticiens s’adonnent à l’art de la saignée, mais dans les disciplines et les matières. Naguère, l’école apprenait à lire, écrire et compter. Scandale pour nos pédagogues, qui recommandent de substituer aux savoirs fondamentaux les EPI : « enseignements pratiques interdisciplinaires ». Ils occuperont 20 % du temps à partir de la classe de 5e. Autrement dit, les écoliers ne maîtriseront plus « les gestes graphomoteurs » (écrire), mais ils sauront monter des projets sur les « éoliennes en maquette », disserter sur des sujets aussi passionnants que « information, communication, citoyenneté » ou les incontournables « droits de l’homme ». En résumé, ils auront droit à l’humanitaire plutôt qu’aux humanités ! Le grec ? Au cimetière. Le latin ? En réanimation. Le français ? Au piquet. L’allemand ? Au placard. A la place, on aura un mélange de globish aéroportuaire sous couleur de ces fameux OPI. Le CSP recommande l’abandon des sections européennes (deux heures de langue hebdomadaires supplémentaires), au prétexte que ces classes bilangues et européennes favoriseraient « des élèves déjà favorisés ». L’élitisme, voilà l’ennemi ! L’objectif : la médiocrité ! Pas l’aurea mediocritas chère à Horace et aux Romains – autrement dit, le « juste milieu », la pondération –, mais celle dépeinte par Tocqueville : l’individualisme mesquin et la défense de petits intérêts personnels. Avec, en supplément, un zeste de propagande soviétique pour la bonne conscience « progressiste ».

En classe de 5e, l’enseignement de l’islam devrait être obligatoire, celui consacré à la chrétienté, facultatif. « Tout ce qui rappelle tant les racines chrétiennes de la France que le fait national (conflits, annexions de provinces, traités entre États) se trouve passé sous silence », se lamente l’historien Patrice Gueniffey, directeur d’étude à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS).
Dans le « gloubi-boulga » sportif des pédagogues, les écoliers ne courront plus, ils « créeront de la vitesse ». Même chose pour la nage, expression ringarde : désormais, on « traversera l’eau en équilibre horizontal par immersion prolongée de la tête ». Fuyez les mots convenus comme piscine, préférez-lui « milieu aquatique profond standardisé ». On ne jouera pas au tennis ou au badminton, on « recherchera le gain d’un duel médié par une balle ou un volant ».
La réforme Haby, qui avait mis en place le collège unique (1975), n’avait pas touché aux contenus. Depuis, on s’est rattrapé. Au lieu d’un enseignement structuré autour des disciplines, on a déconstruit les matières et décloisonné les savoirs. Ici aussi, le « trans » a fait des ravages : transversal, transdisciplinaire. L’objectif étant de démocratiser l’enseignement au nom d’un égalitarisme incantatoire, dans une interminable nuit du 4 août. En somme, tous égaux devant l’échec scolaire !  Les nouveaux programmes devraient entrer en vigueur dès la rentrée 2016. Au menu : propagande idéologique et désastre pédagogique. C’est le coût annuel lié aux 75 % de réduction dont bénéficient les étrangers en situation illégale dans les transports en commun d’Ile-de-France. Il est indispensable de mettre fin à cette injustice scandaleuse puisque les honnêtes Français se retrouvent discriminés dans leur propre pays ! La fin de ce privilège accordé aux immigrés hors-la-loi permettrait de récupérer 70 millions d’euros de recettes pour la RATP et donc de diminuer d’autant la subvention publique, donc nos impôts. Il devient également urgent de mettre en place une politique de tolérance zéro dans les transports en commun d’Ile-de- France : aujourd’hui, on y relève entre 200 et 400 millions d’euros de fraude, tandis que le taux de recouvrement des amendes n’est que de 5 %.

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