Le calvaire d’un couple blanc

ROUBAIX

Depuis qu'elle a emménagé à Roubaix, en avril 2014, une famille française vit un véritable enfer. Dès l’installation des époux Godefroy dans le quartier du Pile, à forte majorité immigrée, deux pneus de leur voiture ont été crevés. Puis les quatre, quelques jours plus tard, alors que la voiture sortait du garage. Ce n’était que le début d’un processus d’intimidation visant à les chasser de chez eux.

Comme je me lève de bonne heure pour aller travailler, j’ai pris la décision de garer ma voiture un peu plus loin dans la rue. Le 29 avril, vers 4 h 15, en sortant de chez moi, j’ai tout de suite compris », raconte Philippe Godefroy, ému, au quotidien La Voix du Nord. Car ce matin-là, sa petite Citroën, seule voiture de cette famille de quatre enfants, n'était plus qu'une carcasse en flammes. L'enquête, « toujours en cours », va sans doute le rester un moment avant de n'aboutir nulle part, comme d’habitude.


Ce n'est que le début du cauchemar. Au cours des mois suivants, les agressions vont se multiplier : insultes, moqueries, menaces... Un soir, le couple a même vu sa porte fracturée par un violent coup de pied, sans parler des fenêtres, régulièrement caillassées. Malgré tout, à Roubaix comme dans de nombreuses villes de France à forte concentration immigrée, les violences de ce type, « on vit avec », confie Vanessa, la compagne de Philippe, avant de saluer le courage de ses enfants, à qui on a « tout volé », mais qui « ne réclament rien ».
En effet, le 8 mars dernier, les pneus crevés et les vitres cassées ont laissé la place aux cambriolages. « Ils ont volé une télé et les consoles de jeux des enfants. Dans l’après-midi du 1er mai, nouveau cambriolage. Ils ont défoncé la porte de devant. Là, en notre absence, ils nous ont littéralement pillés. C’est clair, on n’a plus rien. Ils ont été jusqu’à voler les jouets des enfants », explique cette famille à bout.
La question se pose : que faire ? Philippe a beau évoquer ces attroupements de « jeunes » devant son domicile, où les trafics de drogue vont bon train, le commissariat de Roubaix explique qu'il est impossible d'établir un lien. « Ce serait un peu simpliste de leur faire porter systématiquement le chapeau », affirme un enquêteur...

EXCLUSION DES BLANCS
Abandonnés de tous, les Godefroy n'ont eu d'autre choix que d'alerter l'opinion en investissant l’entrée de la mairie de la ville pour y camper. Mais depuis la médiatisation de leur affaire, leur voiture a de nouveau été brûlée. Désormais, la famille ne sort plus de chez elle, tétanisée. Pour la police, une seule solution : fuir. Sauf que les Godefroy sont loin d'avoir les moyens de déménager. Devant leur détresse, l'adjointe au maire chargée du logement leur a proposé, dimanche 10 mai, un hébergement d'urgence en hôtel en attendant la commission d'attribution des logements de Roubaix, qui doit se tenir dans un mois.
Si la famille va enfin pouvoir souffler, le problème n'a pas été réglé pour autant. Début mai, un reportage de Valeurs Actuelles sur la ville de Roubaix, que La Voix du Nord avait d'ailleurs bassement dénigré, faisait déjà état de cette islamisation galopante menant inéluctablement à cette dramatique politique d'exclusion des blancs.
Demain, d'autres familles françaises seront sans doute la cible de ces délinquants, bien décidés à leur faire comprendre qu'elles ne sont plus chez elles dans leur propre pays.

Vous êtes ici : Accueil Actualités Le calvaire d’un couple blanc