Halte au feu sur Hortefeux

L'arroseur arrosé      

On peut en rire.C'est l'histoire de l'arroseur arrosé. Notre ministre de l'Intérieur, M. Brice Hortefeux, antiraciste intraitable, venait de suspendre un honorable préfet qui avait eu le malheur de protester, dans un aéroport, contre des contrôles trop tatillons, en poussant ce cri du coeur : "On se croirait en Afrique !" Il est vrai que ce haut fonctionnaire,M. PaulGirot de Langlade, était déjà la cible du MRAP pour avoir parlé des Romanichels sans langue de bois et que les contrôleurs de l'aéroport étaient noirs. Or, voici que, quelques jours après, notre ministre est allé visiter ses ouailles à l'université d'été de l'UMP. Et là, bras dessus bras dessous avec un "jeune" dénommé Amine, il s'est cru autorisé à plaisanter : "Il en faut toujours un. Quand il y en a, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes." Autrement dit : "Un Arabe, ça va. Cent Arabes, bonjour les dégâts !" Cette remarque judicieuse montre que le ministre n'ignore pas totalement les lois de la sociologie et qu'il a entendu au moins parler du "seuil de tolérance" ; c'est à- dire de la proportion d'allogènes à partir de laquelle un quartier se vide de sa population autochtone. Mais elle a suscité un incroyable charivari médiatique.

Un ministre ultra-immigrationniste
SiM. Hortefeux n'était pas ministre, une aussi coupable plaisanterie lui aurait valu les foudres de la loi. Elle ne lui a attiré que les protestations hypocrites de l'opposition. Non seulement des socialistes, mais aussi de Marine Le Pen, qui a cru intelligent de demander la démission du ministre de l'Intérieur ! Elle aurait pu le faire plus tôt, pour l'une des innombrables décisions scandaleuses que ce ministre démagogue et ultra-immigrationniste a pris jour après jour, en marchant sur les traces de son calamiteux prédécesseur et ami, devenu depuis président de la République. En l'occurrence, Mme Le Pen aurait été plus avisée de crier "Halte au feu !" sur Hortefeux.

Une législation scélérate
L'anecdote Hortefeux révèle l'origine de la maladie mortelle dont souffre notre patrie.On ne pourra pas conduire une politique correcte enmatière d'immigration tant que la liberté d'expression n'aura pas été rétablie. La législation antiraciste est scélérate en totalité. Dans son principe et dans ses modalités. Dans son inspiration et dans ses applications. Il ne devrait pas y avoir de délit d'opinion dans un pays de liberté, et le racisme est une opinion comme une autre. Le racisme n'est pas pire que le marxisme, car la haine raciale n'est qu'une forme de haine sociale ; la lutte des classes n'est pas plus recommandable que la lutte des races. Et il est aberrant d'amalgamer au racisme toute critique de l'immigration. Il est en particulier inénarrable que les propos deM. Hortefeux aient pu soulever la moindre polémique.
Jusqu'où ira cette folie ? Jusqu'au jour, peut-être, où les Français se diront enfin que "trop, c'est trop" et renverront les censeurs antiracistes et leurs valets dans les oubliettes de l'histoire. Votre association, Voix des Français, s'emploie à préparer ce moment.

P.-S. : je vous signale, en page 6, l'annonce de la XXVe université annuelle du Club de l'Horloge, qui aura lieu les 17 et 18 octobre, sur le thème : "Crise économique : la responsabilité de la super-classe mondiale". J'espère y retrouver, comme chaque année, de nombreux adhérents de Voix des Français.

 

EDITORIAL par Henry de Lesquen Président de Voix des Français-Renaissance 95

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