L’ITALIE SE VEND À 800.000 IMMIGRÉS ILLÉGAUX !

 Le gouvernement non élu de Mario Monti ne voit vraiment qu’à court terme. Pour renflouer ses caisses, il va régulariser quelques 800.000 immigrés illégaux. Cela devrait en effet assurer aux caisses de l’Etat un revenu de près de 800 millions d’euros ! Comment ? Par un tour de passe-passe des plus honteux : les pseudo-clandestins demandeurs de régularisation devront payer la somme de 1.000 euros et donner leur accord pour un prélèvement mensuel de 150 euros sur leurs salaires. De plus, ils devront disposer d’un garant dont les revenus annuels avoisinent les 27.000 euros.


 Cette mesure est une application du décret-loi discrètement promulgué cet été par le ministre italien de la Coopération et de l’Intégration, Andrea Riccardi, fondateur de la gauchisante communauté chrétienne Sant’Egidio et apôtre de la côterie i m m i g r a t i o n n i s t e catholique. Officiellement, le but était de lutter contre l’exploitation des travailleurs immigrés. Concrètement, tous les illégaux qui ne possèdent pas de titre de séjour, ne sont pas en Italie pour raisons médicales, ni pour leurs études, ni en attente de l’asile politique, mais qui travaillent au noir, sont éligibles à cette mesure. Ils doivent cependant être arrivés depuis au moins neuf mois… Petite cerise sur le gâteau : les immigrés hors-la-loi pourront acquérir leurs nouveaux droits par la délation de leur employeur aux autorités ! 
Selon les estimations des différents observatoires de l’immigration, la régularisation Riccardi profitera immédiatement à 210.000 clandestins présents en Italie, auxquels il faut ajouter tous ceux qui sont prêts à partir pour l’Italie depuis l’Afrique du nord et l’Asie, et dont l’Organisation internationale pour les migrations évalue actuellement le nombre à 650.000. Au total, il s’agirait donc d’au moins 800.000 régularisations. Alors que le chômage atteint des pics faramineux et que plus de 30 % des jeunes Italiens (selon l’Organisation internationale du travail) n’arrivent pas à trouver un emploi…
L’Italie n’en est pas à son coup d’essai. Lorsque Berlusconi était au pouvoir, il avait également procédé à deux régularisations massives, exactement selon les mêmes principes, en 2002 et 2009. La dernière avait profité à « seulement » 300.000 immigrés irréguliers : le nombre des bénéficiaires ne cesse d’augmenter. Chacune de ces régularisations massives, loin de régler le problème, est en réalité un gigantesque appel d’air. L’Italie est devenue une porte d’entrée de l’Europe et les immigrés le savent : ils débarquent au pays de Monti, sont rapidement régularisés, puis essaiment à travers l’Europe. Car tel est le constat de la coopération européenne : depuis que l’espace Schengen est en place, chacun essaye de mettre la poussière sous le tapis du voisin…

Vous êtes ici : Accueil Dossiers L’ITALIE SE VEND À 800.000 IMMIGRÉS ILLÉGAUX !