OBAMA RÉGULARISE MASSIVEMENT LES IMMIGRÉS ILLÉGAUX

En 1986, le président américain Ronald Reagan avait régularisé 2,7 millions d’immigrés illégaux. En 2013, Barack Obama s’apprête à donner des titres de séjour, au moins temporaire, à plus de 11,5 millions d’immigrés hors-la loi ! 

Pourquoi une telle réforme ? Pour des raisons électorales, bien sûr : les démocrates entendent satisfaire l'électorat hispanique, qui a voté à 71 % pour Barack Obama en 2012 et dont la majorité des ressortissants sont originaires du Mexique ou d’Amérique centrale, principales sources de l’immigration illégale aux Etats-Unis. Les républicains se sont facilement laissés convaincre après une opposition de façade, dans la mesure où Obama leur a promis de sécuriser la frontière avec le Mexique. Un budget de 4,5 milliards de dollars sera ainsi consacré à la construction d'une double clôture et à l'achat de technologies de surveillance, notamment des drones. Bizarrement, personne n’a pensé à demander pourquoi lancer tous ces chantiers si, à l’arrivée, l’Etat américain régularise des millions d’immigrés illicites pour les charger de mener les travaux supposés juguler l’immigration illégale…


Le dispositif policier devrait permettre d’arrêter « 90 % des clandestins » dans les zones les plus sensibles de la frontière. Par ailleurs, les employeurs seront contraints de vérifier si leurs salariés ne sont pas illégaux grâce à un nouveau système informatique fédéral. Et si tel est le cas ? Suffira-t-il de demander leur régularisation ?

CAMPAGNE MÉDIATIQUE EN FAVEUR DES IMMIGRÉS ILLÉGAUX

Pour balayer toute objection, Obama a assuré que, par cette « dernière » vague de régularisation (les promesses n’engagent que ceux qui y croient) et par le renforcement des dispositifs frontaliers, le gouvernement américain pourrait désormais mettre fin aux afflux d’immigrés illégaux.
Trois critères ont été retenus pour permettre à un immigré illégal de séjourner officiellement sur le sol américain : il devra être arrivé avant le 31 décembre 2011 aux Etats-Unis et y avoir résidé en continu depuis ; payer au moins 500 dollars d’impôts par an ; et ne pourra avoir été condamné pour plus de deux délits mineurs.
Il faut dire qu'une véritable bataille médiatique et syndicale se livre aux États- Unis pour faire accepter la logique du tout-migratoire. Ainsi, si les syndicats se sont longtemps opposés aux travailleurs illégaux qui tirent les salaires des Américains vers le bas, ils s'efforcent au contraire, aujourd'hui, d'organiser l'emploi des immigrés clandestins.

Quant aux media, ils sont sensibles à la pression des organisations immigrationnistes, qui se livrent à une bataille sémantique pour manipuler l’opinion. L'expression « étrangers illégaux » (illegal aliens), banalisée jusque-là est de plus en plus souvent remplacée par des expressions politiquement correctes comme « immigrés sans papiers » (undocumented immigrants).
Une vaste campagne de diabolisation a ainsi été lancée contre le journaliste Lou Dobbs, auteur de diatribes fréquentes contre ceux qu’il persistait à appeler « illegal aliens ». Cédant au politiquement correct, la chaîne CNN a fini par lui retirer son émission ! A noter également la décision récente de l'agence de presse AP – dont les « recommandations » sont largement suivies dans la profession – de bannir l'expression « illegal immigrant » (immigré illégal)... L'agence a fait sienne les exigences des groupes de pression immigrationnistes, selon lesquels on peut qualifier d'illégal un acte, « mais pas un être humain ».

 

Vous êtes ici : Accueil Dossiers OBAMA RÉGULARISE MASSIVEMENT LES IMMIGRÉS ILLÉGAUX