EMEUTES EN SUÈDE : L'ÉCHEC D’UN MODÈLE UTOPIQUE

Il y a huit ans, en France, deux « jeunes » mouraient dans un transformateur électrique pendant une course-poursuite avec la police, mettant les banlieues de l'immigration à feu et à sang. Fin mai 2013, en Suède, un délinquant africain armé d'une machette est abattu par la police suédoise, et c'est au tour de la banlieue de Stockholm de s'embraser. Des voitures, des boutiques, des écoles ont été incendiées, et de violents affrontements avec les forces de l'ordre ont enflammé les cités sensibles de la capitale avant de s'étendre au reste du pays. Ces scènes ont envoyé une onde de choc dans la paisible Suède, jusqu’alors blottie dans ses fantasmes de tolérance, d'égalité et d'intégration. 

 

Force a été de constater que la réalité est bien moins rose que les discours. Car la quasi-totalité des émeutiers sont en effet des jeunes issus d’une immigration provenant d’Afrique et du Proche-Orient. Il faut dire que la Suède a peut-être eu des ambitions un peu trop généreuses. Car, alors que le pays compte 10 petits millions d'habitants, son gouvernement fait entrer quelques 50.000 immigrés par an... au point que 15 % de sa population est aujourd'hui d'origine étrangère ! Les nouveaux arrivants bénéficient d'un système social laxiste, d'une législation peu rigoureuse en matière d'allocations et de logements sociaux, ainsi que de cours gratuits pour apprendre le suédois. Nantis de tous ces avantages, ces immigrés du tiers-monde ont tout de même osé, durant les émeutes, se plaindre de leurs « conditions de vie trop difficiles », du chômage et du « regard discriminant des Suédois » de souche à leur encontre...
Il est vrai que 16 % des immigrés n'ont pas d'emploi, contre 6 % de la population suédoise de souche. On notera, par parenthèse et à titre de comparaison, que 37 % des Italiens de la région du Lazio sont au chômage et qu’ils ne saccagent pas pour autant les banlieues de Rome, la pauvreté n’étant pas synonyme de délinquance chez tout le monde.
Même le premier ministre suédois a dû reconnaître l'échec de la « politique d'intégration » des différents gouvernements, pourtant vantée dans toute l'Europe. Attaché aux solutions inefficaces, il a cependant réaffirmé que le principal outil pour pacifier ces populations étrangères était… l'enseignement de la langue suédoise !
Plus pragmatiques, et un peu à la manière des « veilleurs » en France, des Suédois ont décidé de monter des patrouilles pacifiques, pour aller dire aux casseurs qu’il n’était pas bien de tout brûler. Faut-il s’en étonner ? Cette opposition non violente n'a pas empêché les casseurs de continuer leurs délits. Les politiques ontils plus de poids ? Pas pour l'instant, mais ce qui est sûr, c'est que le Parti des démocrates – le parti populiste suédois – gagne de plus en plus de points. Il est maintenant le troisième parti du pays et a récemment fait son entrée au Parlement. La montée des troubles liés à l’immigration devrait lui permettre de se faire mieux entendre.

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