LES POPULISTES TRIOMPHENT EN NORVÈGE

 

La droite a largement remporté les élections législatives qui se dé- roulaient le 9 septembre en Norvège, ouvrant la voie à un nouveau gouvernement issue de la coalition formée par les libéraux-conservateurs et par le Parti du progrès, formation populiste combattant l’immigration massive.
Au parlement, les quatre formations de droite et de centre-droit disposent d'une confortable majorité de 96 sièges sur 169. Cette union doit trouver un certain nombre de compromis pour surmonter des désaccords sur des questions comme l'immigration ou le climat. Le nouveau premier ministre est entré en fonction au lendemain de la présentation du budget, le 14 octobre. Il s’agit d’Erna Solberg (photo), dite « Erna de fer », patronne du parti de droite libérale. Elle a revendiqué « une victoire électorale historique »

pour la droite et s'est engagée à redresser son pays. Son gouvernement est formé de onze conservateurs et sept populistes. Nommée ministre des Finances, Siv Jensen, charismatique présidente du Parti du progrès (mouvement populiste), a promis de laisser une « empreinte forte » dans l’action du gouvernement.
Après avoir traversé la crise sans casse, la Norvège, riche en pétrole, affiche une santé économique remarquable avec un chômage négligeable et un niveau de vie très élevé. Résolument à l'écart de l'Union européenne, elle possède aussi le plus gros fonds public d’investissement au monde, pesant quelque 750 milliards de dollars. Mais contrairement à ce qu’espéraient la gauche et ses alliés dans les media, ce n’est plus suffisant pour contrebalancer un pays qui craint pour son identité et dont les habitants découvrent avec effarement leur incompatibilité avec des populations allogènes souvent musulmanes. Les Norvégiens subissent également, depuis quinze ans, une explosion de la criminalité, particulièrement des viols (voir notre article page suivante). Or, l’immense majorité des criminels sont étrangers.
On peut se féliciter de constater que, malgré une hystérie médiatique sans précédent, la droite a su se fédérer pour remporter une victoire décisive sur la gauche au pouvoir depuis huit ans. Dès l’annonce de la victoire du bloc de droite, les media de la superclasse mondiale ont dénoncé « l’ouverture du pouvoir au Parti du progrès, dont Anders Breivik a été membre jusqu’en 2006 ». Outre qu’il semble évident que les partis ne mènent pas d’enquêtes de police avant d’attribuer une carte d’adhésion à leurs partisans, les mêmes médias ont pris soin de ne jamais préciser que le parti populiste s’en était démarqué et que le déséquilibré, auteur de la tuerie d’Utoya, en 2011, était également dignitaire de la franc-maçonnerie et fervent admirateur d’Israël.
En réalité, le tueur fou, contrairement à ce que pensait la gauche, loin de l’étouffer, a révélé l’important problème d’immigration vécu par la Norvège. Pour y remédier pacifiquement, les Norvégiens ont choisi de porter au pouvoir des formations regardant les réalités en face. Ilot de prospérité, la Norvège attire de nombreux étrangers non-européens
Vous êtes ici : Accueil Dossiers LES POPULISTES TRIOMPHENT EN NORVÈGE