COURRIER DU NUMÉRO 52

COURRIER DU NUMÉRO 52
février 2003

Racisme anti-Français

Quand des Maghrébins s’en prennent aux Français ou à leurs biens, ces actes de malveillance sont qualifiés « d’incivilités de sauvageons » ou de « jeunes », mais dès lors qu’un Français commet les mêmes délits à l’égard des immigrés, cela est qualifié de « racisme » ou de « xénophobie », et les médias de citer les noms de ces mauvais Français [...]. Mais là, aucune association de défense des Français caillassés, agressés, volés, voire tués ! Pauvres citoyens opprimés qui ont tant donné dans un passé récent pour la « mère patrie », afin d’avoir le droit de vivre en paix !

Mme K.M. (Arcachon - Gironde)


Extrait d’un courrier adressé à Philippe de Villiers

Membre de l’association Voix des Français, je me permets de vous adresser un tract présentant dix propositions que nous défendons et auxquelles j’ajouterai, personnellement une dixième : la suppression de la Couverture maladie universelle dont bénéficient actuellement les clandestins dits « sans-papiers ». Cette mesure démagogique, votée par les socialistes, sans que soit prévue de contrepartie financière, outre qu’elle obère encore davantage les finances d’une sécurité sociale déjà chroniquement déficitaire, constitue une véritable pompe aspirante pour l’immigration clandestine.

M. L. R. (Laon - Aisne)


A propos de « l’année de l’Algérie, en France »

Les médias annoncent une « année de l’Algérie en France ». [...]. «L’Algérie en France », qu’est-ce que cela signifie ? On n’a plus voulu de la France en Algérie, voilà qu’il faudrait admettre l’Algérie en France ! S’il s’agit de manifestations culturelles dédiées à un pays étranger, généralement quelques journées, une semaine au plus, sont consacrées à ce pays [...]. «L’Algérie en France », ce peut être aussi une forme d’occupation, de colonisation de la France. Il fut un temps où les Français, allergiques à toute occupation, on fait de la résistance à l’occupant. Quoi qu’il en soit, le titre de ce programme de manifestation est, pour le moins, mal choisi.

Mme F.M. (Saint-Vincent-de-Tyrosse - Landes)


Sur les illusions de certaines autorités ecclésiastiques

Le 2 décembre 2002, j’ai assisté à une conférence sur l’islam. Mgr Luc Brunin, évêque auxiliaire de Lille parlait des « essais de rapprochement entre chrétiens et musulmans ». Il a tout de suite prévenu qu’il ne traiterait pas le sujet d’un point de vue religieux. Son exposé pouvait se diviser en trois parties :

1. Les immigrés n’ont pas trouvé, dans le Nord, les conditions de vie qu’ils espéraient. Leur déception serait à l’origine de leur malaise psychologique et sociologique. Le chômage des deuxième et troisième générations a entraîné la perte des repères moraux et la naissance d’une culture “destroy”.

2. Une solution consisterait à les rendre plus « citoyens » en leur donnant, entre autre, le droit de vote.

3. Les chrétiens devraient faire un effort pour mieux les accueillir et mieux comprendre leur islam « transplanté ».

Au cours du débat qui a suivi, j’ai fait remarquer à l’évêque que son exposé avait mis en évidence l’échec de la politique qui a consisté à importer des chômeurs pour en faire des voyous. Enfin, je lui ai demandé si, concernant le droit de vote, il faisait une différence entre immigré et étranger. Ma première remarque a entraîné de vif remous dans une partie de la salle. Mgr Brunin s’est borné à remarquer que certains immigrés étaient devenus médecins, ingénieurs… Ce que personne ne conteste [...]. En revanche il n’a pas répondu à la question concernant le droit de vote…

M. J. B. (Paris)


L’islam et l’école vus par Le Monde de l’éducation : un dangereux aveuglement

« Douze ans après les premiers foulards dans l’école, l’islam et l’école républicaine cohabitent presque pacifiquement. Parce que l’école a compris que les signes d’appartenance à la religion musulmane sont moins des remises en cause de sa laïcité fondatrice que des manifestations d’une culture minoritaire qui veut se faire une place au sein de la société. Parce que les cultures qui dessinent une France plurielle ont besoin d’une visibilité dans l’espace public. Si la deuxième religion de France (il y aurait dans notre pays près de cinq millions de musulmans) dispense un enseignement coranique, elle n’a pas de réseau éducatif confessionnel. Une absence qui explique que l’école soit en première ligne. Pourtant, en dépit d’un contexte international difficile qui n’est pas sans influence sur les banlieues, l’islam se fond doucement dans la société. Une intégration par l’école, institution dont les familles attendent tout. »

Ce texte est un court extrait du Monde de l’éducation de décembre 2001 que je vous adresse, tant il me paraît témoigner du dangereux aveuglement qui préside à la réflexion de « l’élite » enseignante qui sévit dans cette revue, prototype de l’idéologie en vigueur dans notre malheureux pays livré à de tels inconscients ! Tout est à l’avenant dans ce numéro consacré à l’islam et qui dégouline de tendresse à l’égard de ceux qui le propagent [...] A ce jour, nous voyons bien qu’il n’est, hélas, nullement question de « changer la donne » face à ce défi arrogant qui nous est fait et qui ne cesse de s’amplifier : nos nouveaux gouvernants gardent obstinément le même cap [...] envers l’islam… »

M. X.M. (Palaiseau - Essonne)


Félicitations pour votre action contre l’adhésion de la Turquie !

Je tenais à vous adresser toutes mes félicitations pour l’action que vous avez engagée pour vous opposer à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, que je ressens, en tant que Français d’origine grecque, comme un double affront [...]. Félicitations aussi pour la nouvelle formule de votre journal, qui est bien agréable à lire et que je donne systématiquement à des amis pour “porter la bonne parole”.

Mme C.X. (Marseille, Bouches-du-Rhône)


Pour la manifestation du 26 avril à Paris : nous allons venir en famille (nombreuse) !

Chers amis, sachez que vous pouvez compter sur moi et toute ma nombreuse famille (j’ai trois enfants et huit petits-enfants) pour la manifestation que vous organisez le 26 avril à Paris contre l’adhésion turque à l’Europe. Nous allons monter tous ensemble en train avec cannes, poussettes et biberons ! [...]
Personnellement, je ne me fais plus beaucoup d’illusions : nos dirigeants sont trop englués dans le politiquement correct. Mais quand je pense à l’avenir de mes enfants et petits-enfants, je me dis que je n’ai pas le droit de baisser les bras. En effet, quelle terrible responsabilité serait la nôtre si nous n’avions pas fait ce qu’il faut pour nous opposer de toutes nos forces à une décision qui signifierait la mort assurée de l’Europe et de la France !

M. G de M. (Lyon, Rhône)

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