COURRIER DU NUMÉRO 53

COURRIER DU NUMÉRO 53
mars 2003

Non à l’Europe “hypermarché” !

Tous les arguments invoqués par les partisans de l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne sont des arguments négatifs. Selon eux, l’Europe ne se définit ni par la géographie, ni par la religion, ni par l’histoire, ni par la culture, cette dernière étant profondément issue des précédents éléments. De même, on n’ose ajouter qu’il y aurait une parenté ethnique, ce serait politiquement incorrect ! Que resterait-il donc à l’Europe pour définir une identité quelconque qui la caractériserait ? Elle serait réduite à une vaste communauté de consommateurs, une sorte d’hypermarché sans limites définies. J’emploie souvent cette boutade : si on admet la Turquie dans l’Europe, pourquoi pas la Mongolie ?

Mme M. R. (Paris)


Main basse sur la démocratie

La régionalisation, l’élargissement de l’Europe aux ex-pays communistes et à la Turquie, l’immigration déferlante et l’islamisation de la France s’accomplissent selon le bon vouloir de nos hommes politiques provisoirement élus et qui ont décidé de faire main basse sur la France et la démocratie. Ils décident ainsi, sans nous consulter, de notre destin et de celui des jeunes générations. Un tel mépris, une telle usurpation, ce déni de démocratie doivent être dénoncés comme du totalitarisme. Certes, M. Sarkozy parle d’or. Futé et matois, il endort et trahit la confiance des électeurs. Car, les clandestins, baptisés «réfugiés», humanisme oblige, sont plus que jamais accueillis, au nom de la «bien-pensance» dégoulinante. Il suffit de poser un pied sur le territoire français pour obtenir des droits. Et l’examen au «cas par cas» des dossiers masque bien mal une régularisation massive et sournoise [...]. Les zones de non-droit perdurent. La barbarie à l’état pur se traduit par une infirmière transformée en torche vivante par un «fou d’Allah». Après avoir accordé visas et cartes d’identité, les renseignements généraux courent après les islamistes pour éviter des attentats. La classe politico-médiatique persiste, par peur et lâcheté, à encenser l’islam «tolérant» et «modéré». Au fil des mois, nous assistons, malheureux, consternés et impuissants à la mort de la France française.

Mme D. A. (Die - Drôme)


Sur «l’année de l’Algérie, en France»

L’année 2003 a été proclamée «année de l’Algérie». Nous devons, à ce propos, être très vigilants et écrire, protester par tous les moyens pour dénoncer les amalgames spécieux qui ne manqueront pas d’être exploités par les médias. La France vit depuis presque un demi-siècle dans le mensonge et celui concernant l’affaire algérienne est particulièrement douloureux [...]. La France n’a pas à faire repentance et à rougir de son action sur cette terre où vivaient un million d’habitants dans l’esclavage [...] et qui a été baptisée «Algérie» par le Maréchal Soult, bien après le débarquement français à Sidi Ferruch. Cette terre n’avait pas d’Histoire, et en 1962 nous avons abandonné trois départements modernes, peuplés de dix millions d’habitants. Cette colonisation à la française, était-elle malfaisante ?

M. C. W. (Cahors - Lot)


Réponse au sociologue Alain Touraine et hommage à Oriana Fallaci

«Monsieur, Vous me recommandez de ne pas me laisser “emporter par la passion”. J’ai une passion, c’est vrai. J’ai la passion de la vérité. Je ne me laisse pas «emporter par elle», mais quand on a la passion de la vérité, on peut aller jusqu’à risquer, et perdre sa vie pour elle. Cela s’est vu à toutes les époques et, partant, dans l’Histoire. Car, celui ou celle qui a la passion de la vérité, et la dit, est un gêneur. Il dérange beaucoup, et notamment ceux qui font du mensonge leur fonds de commerce. Dieu sait s’ils sont nombreux aujourd’hui ! Oriana Fallaci est une de ces empêcheuses de tourner en rond dans le marigot des politiques et des «intellectuels» [...].

Mme D. R. (Cholet - Maine-et-Loire)

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