COURRIER DU NUMÉRO 65

COURRIER DU NUMÉRO 65
juillet 2004

Vox populi : la leçon irlandaise

Le saviez-vous ? Le 11 juin dernier, les électeurs irlandais ont été consultés par référendum au sujet de leur Code de la nationalité. Il s’agissait de voter pour ou contre l’abandon du strict droit du sol qui prévaut dans ce pays. Le résultat a été pour le moins tranché : 79,17% des électeurs ont voté en faveur de cette réforme, qui est un premier effort pour enrayer la croissance exponentielle de l’immigration à laquelle est confrontée l’Irlande. Il est vrai que les partisans de la réforme ne manquaient pas d’arguments, une source officielle ayant révélé que “60% des femmes âgées de 16 ans ayant demandé à bénéficier du droit d’asile étaient enceintes”. Cependant, l’ampleur de la victoire a surpris car tout ce que le pays compte de bonnes consciences politico-médiatiques avait appelé à voter contre cette réforme. au nom de la tolérance, de la charité, des droits de l’homme, etc. Ce que ce vote a démontré, c’est l’étendue du divorce entre les prétendues élites et le peuple. Il n’est pas interdit de penser qu’il en serait de même en France. Et c’est pourquoi j’approuve votre action, lorsque vous demandez des référenda sur les questions cruciales que sont l’immigration ou l’entrée de la Turquie dans l’Union.

M. F.P. (Orgeval, Yvelines)


De l’identité française, de l’immigration et du laxisme

La majorité des Français ressent la nécessité de mieux maîtriser l’immigration, dont le flux excessif et l’agressivité de certains éléments mettent en péril notre culture et alimentent la délinquance. Une grande partie de la classe intellectuelle et politique, par contre, entraînée par quelques dizaines d’idéologues qui manipulent l’opinion et dirigent la police de la pensée, refuse de reconnaître cette réalité. Ils ne veulent pas admettre que l’intégration, qui demeure la doctrine officielle, est vouée à l’échec lorsque le pays d’accueil renonce à défendre sa propre identité face à des immigrants trop nombreux. C’est bien le cas chez nous, où la défense de l’identité française et européenne est assimilée au “racisme”. Beaucoup d’immigrés, notamment parmi les plus jeunes, interprètent cet auto-dénigrement comme le signe que la France, qui a perdu confiance en ellemême, désormais prête sur son propre sol à toutes les concessions et à tous les abandons, ne constitue plus pour eux le modèle qui suscitait l’admiration et la crainte respectueuse des peuples qu’elle avait colonisés. Le moule de l’intégration est cassé. Comment attendre de ces jeunes qu’ils respectent une société décadente et permissive, où l’autorité est désarmée devant la violence, où la fidélité de leurs aînés a été trahie, où il est plus profitable de violer la loi que de travailler, où il est admis que votre passé de “colonisé” vous permet de bénéficier d’une “discrimination positive” à base ethnique, désormais officiellement reconnue ? Croit-on résoudre le problème par la tolérance dont bénéficie la fraction délinquante de cette population, au détriment et au grand désarroi de ceux d’entre eux qui respectent nos lois et nos usages ? Comment peut-on parler de “chance pour la France” à propos de l’immigration, alors que le taux de chômage réel chez nous dépasse 10% et que l’assistanat dans certaines communautés d’origine africaine atteint 50% ?
Toutes les mesures inspirées par le laxisme et la démission de l’autorité suscitent le mépris qui luimême conduit à l’incivisme. Ne voulant ni retourner au pays d’origine dont ils se réclament, mais qu’ils délaissent par commodité, ni faire allégeance à une France renégate de ses propres valeurs, dont ils n’apprécient que les facilités qu’elle leur accorde avec complaisance, beaucoup de jeunes musulmans en manque d’identité culturelle et morale sont tentés par l’extrémisme religieux. Ils sont de plus en plus nombreux, convertis compris, à rallier la cause des imams intégristes que l’affaire de Vénissieux ne peut qu’encourager. À l’intention de ceux qui ne se résignent pas au déclin, et qui sont déroutés par les positions de certains “gaullistes” collaborateurs de la “France métisse”, nous citerons ces paroles du Général en 1966, recueillies par son fils Philippe et rapportées par Les 4 Vérités hebdo du 20 mars 2004 : “Si une communauté se plaint du racisme, c’est qu’elle est porteuse de désordre. Quand elle ne fournit que du bien, tout le monde lui ouvre les bras. Il ne faut pas qu’elle vienne chez nous imposer ses mœurs.”

M. R.S. (Montpellier, Hérault)


A propos de l’Équipe de France de football (1)

Depuis quelques jours, les amateurs du ballon rond des nations européennes vivent à l’heure de l’Euro 2004, qui est le temps fort du football européen. Je dois l’avouer : même si cela peut paraître un peu futile, j’ai toujours aimé ces affrontements sportifs et dans le plaisir que je prenais à les suivre, rentrait aussi une part de patriotisme, un peu cocardier peut-être, mais sincère et finalement bon enfant. Si bien que - je le confesse également ! - mon plaisir était plus intense encore lorsque les Bleus l’emportaient. Ces sentiments s’expliquaient aisément par une série de circonstances : non seulement les joueurs portaient les maillots de l’équipe de France, mais ils avaient le sentiment de représenter leur pays. Ainsi, ils connaissaient notre hymne national et le chantaient sans fausse honte. Ce n’est pas tout : les joueurs de l’Équipe de France étaient alors majoritairement des petits gars de chez nous, qui, après avoir fait leurs premières armes dans des clubs français, continuaient généralement à jouer dans ceux-ci, plutôt que d’aller se vendre à des équipes étrangères. En ce temps-là, la loi du fric n’était pas la seule à régir le monde. Il y en avait d’autres comme la fidélité et le sens de la nation. En ce temps-là, il ne serait pas venu à l’idée de constituer une équipe de mercenaires. En ce temps-là, on ne confondait pas l’Équipe de France avec la Légion étrangère et, si l’on pouvait devenir français par le sang versé, on ne le devenait pas encore par les buts marqués. En ce temps-là, les Français pouvaient encore éprouver des plaisirs simples comme celui de s’identifier spontanément à leur équipe de football. Il semble que ce plaisir-là aussi nous soit désormais refusé. Longue vie à Voix des Français !
Mme J.B. (Lille, Pas-de-Calais)


A propos de l’Équipe de France de football (2)

La composition de l’Équipe de France de foot me plonge dans un abîme de perplexité. Pour l’expliquer, je ne vois guère que deux hypothèses : soit les Gaulois ne savent pas taper dans un ballon, soit il y a eu une politique de discrimination dite “positive” afin d’instrumentaliser le football a des fins politiques.

M. A.D. (Paris)


Alors que l’actualité récente est à nouveau marquée par les violences faites notamment à des enfants par des criminels possédant de lourds casiers judiciaires, l’un de nos adhérents nous a demandé de publier la lettre ouverte adressée au ministre de la Justice par M. et Mme Piette, eux-mêmes parents d’une jeune fille assassinée, voici 19 ans. C’est bien volontiers que nous accédons à sa demande, tant la lutte contre le laxisme judiciaire rejoint notre propre combat.


Lettre ouverte au ministre de la Justice à propos des enfants assassinés et du laxisme judiciaire

Monsieur le Ministre,

Nous sommes les parents d’une jeune fille assassinée il y a 19 ans, retrouvée brutalisée…, puis garrottée, une laisse de chat autour du cou…
6.875 jours, 6.875 nuits, à penser, à faire des cauchemars… Les nombreuses réformes de la justice entreprises par vos prédécesseurs ont quasiment toutes le même but : améliorer les conditions de vie, le bien-être et la réinsertion des criminels. Les victimes et leurs familles sont pratiquement tenues à l’écart de ces débats, quand elles ne sont pas traitées avec mépris, pour ne pas dire plus.
Le Président de la République, lui aussi, conforte les assassins dans leur sentiment d’impunité lorsqu’il réclame l’abolition universelle de la peine de mort, alors qu’il devrait en priorité, d’abord et avant tout, réclamer une diminution des crimes : ce qui suppose bien-sûr une plus grande sévérité ! Comment la France, naguère pays des droits de l’homme, est-elle devenue pays des droits de l’assassin ? Parce que, depuis plus de 20 ans maintenant, sévit dans notre pays une politique utopique basée sur l’abolition, le tout-prévention, la tolérance à sens unique, l’inversion des valeurs et l’humanisme criminel.
y a quelque chose qui ne va pas dans la justice quand les criminels sont condamnés à des peines de plus en plus légères et que, dans le même temps, les automobilistes bêtes noires des pouvoirs publics), les commerçants et artisans, les contribuables sont condamnés à des peines de plus en plus lourdes !
y a quelque chose qui ne va pas dans la justice quand un assassin, tel celui de notre fille, est condamné à une peine ridicule de 10 ans de prison, qu’il n’effectuera d’ailleurs même pas en totalité, puisqu’il est accordé à ces tortionnaires des avantages scandaleux : réductions de peine systématiques et exceptionnelles (passage à l’an 2000 !) grâces, permissions de sorties, « unité de visite familiales », etc.
Il y a quelque chose qui ne va pas dans la justice, quand un monstre tel Guy Georges est condamné à une peine dérisoire de 3 ans de prison pour meurtre : 20 ans pour 7 jeunes femmes égorgées comme des moutons après avoir été violées. En Espagne, des membres d’ETA sont condamnés à plusieurs centaines d’années de prison.
Il y a quelque chose qui ne va pas quand, dans la justice, certains osent parler de réinsertion et de remise en liberté de telles créatures ! L’abolition de la peine de mort ne leur suffit plus ? Notre ami Guy Maurel, de Béziers, se démène pour empêcher la remise en liberté de l’assassin de son épouse, qui, lui aussi, a assassiné 7 personnes et a été condamné 2 (DEUX) fois à perpétuité.
Il est plus que temps, Monsieur le Ministre, de revenir à une politique de répression sévère à l’égard du très petit pourcentage de criminels qui détruisent et saccagent la vie d’un très grand nombre de personnes. Il faut retrouver une justice « juste », équilibrée, et remettre en place une échelle des peines réaliste.
« En abolissant la peine de mort, on a en fait aboli toute l’échelle des peines. » (A Peyrefitte) Il n’y a qu’une répression sévère qui permettra de faire chuter le nombre de crimes !
La politique répressive de Monsieur le Ministre de l’Intérieur à l’égard des chauffards en est l’illustration parfaite, toutes les mesures précédentes étant restées quasiment sans résultat tangible.
Pour mettre un frein à ses monstruosités quotidiennes, il faut le rétablissement de la peine de mort et l’application stricte de la perpétuité qui est abolie dans les faits !

M. et Mme PIETTE

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