COURRIER DU NUMÉRO 73

COURRIER DU NUMÉRO 73
Mai 2005

Leur propagande “euro-mondialiste” payée avec nos impôts !

Je viens de recevoir le « texte » de la Constitution, dans la perspective du prochain référendum, et je découvre que celui-ci est accompagné d’un livret intitulé « exposé des motifs » qui, loin de toute impartialité démocratique, est un véritable plaidoyer en faveur du « oui ». Je me demande quand même si ce genre de procédé, qui s’apparente à de la vulgaire propagande, est légal et constitutionnel. Car après tout, la République est constituée de ses citoyens et doit donc les respecter tous, dans la diversité de leurs opinions. De plus, j’aimerais savoir si le coût de ce document sera comptabilisé dans les dépenses attribuées au « oui », ou si, au contraire, les personnes favorables au « non » devront, en bloc, financer cette publicité qui va contre leurs convictions. Y a-t-il moyen de contester de telles méthodes soviétiques ?

O. D. (Paris)



Brutalités turques : pas si lointaines…

J’ai fait la connaissance, il y a peu, d’une jeune femme kurde qui a quitté la Turquie il y a quelques années après que son village a été rasé par l’armée turque. Elle m’a raconté les atrocités commises par les Turcs dans la Kurdistan et je suis tombé des nues en apprenant qu’une telle barbarie pouvait encore exister de nos jours aux frontières de l’Europe, dans un pays dont on nous dit qu’il a vocation à faire partie de l’Union européenne. Je savais déjà que le génocide des Arméniens avait été un épisode épouvantable de l’Histoire, mais je croyais que c’était le résultat d’un certain archaïsme d’alors. Je suis très inquiet que Jacques Chirac refuse de donner la parole aux Français, par voix référendaire ou autre, pour nous empêcher de s’opposer à l’entrée d’un tel pays, qui n’a rien de commun avec nos valeurs. Dans ma région, il y a beaucoup d’immigrés turcs et, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ne s’assimilent pas. Qu’en sera-t-il lorsque la Turquie sera dans l’Europe ?

C.K (Strasbourg - Bas-Rhin)



La France en voie de communautarisation

J’ai vu à la télé hier que Luc Besson « écumait » les banlieues parisiennes afin de trouver un jeune acteur qui soit « de type maghrébin » pour sa prochaine production. Le commentateur avait l’air ravi !!! Pourtant, il n’y a pas si longtemps, le même journaliste fustigeait un propriétaire qui préférait louer son bien à un Français de souche. Pour cette raison, on trouvait parfaitement normal qu’une plainte soit déposée contre lui. De la même manière, il semble très recommandé, si l’on en croit les mêmes, d’embaucher un Maghrébin ou un noir à compétence égale, plutôt qu’un Français blanc. Quoi qu’on en dise, la France prend, bel et bien, le chemin d’un pays morcelé en différentes communautés, et ceux-là mêmes qui prétendent lutter contre le communautarisme, en sont souvent les artisans, conscients ou non.

B.S. (Nice, Alpes-Maritimes)



Le racisme anti-blanc toujours ignoré par les statistiques

Je suis scandalisé par l’absence de réaction de nos gouvernants après les tabassages anti-blancs qui se sont déroulés lors de la manifestation des lycéens à Paris. À peine quelques personnalités avaient-elles signé une protestation contre ce racisme de plus en plus répandu que tout le monde niait son existence et excusait les voyous, « victimes d’une injustice sociale ». Dans le même temps, on publiait les statistiques des « violences racistes » qui ne répertoriaient que ceux commis contre les musulmans et contre les juifs. Voilà qui est parfaitement en contradiction avec le principe républicain d’égalité devant la loi. En effet, on ne voit pas au nom de quoi, une victime de violence, de confession juive ou musulmane mériterait davantage d’attention qu’une victime catholique ou protestante ! Hiérarchiser les victimes, me semble détestable.

F.E (Saint-Germain-en-Laye - Yvelines)


Autriche : l’union des droites est efficace contre l’immigration

A tous ceux qui pensent qu’il est impossible de réduire la pression migratoire au niveau national, et qu’il n’est donc pas grave d’abandonner notre compétence en la matière aux technocrates de la Commission de Bruxelles, il faut apprendre ceci : selon une dépêche de l’AFP (reproduite dans l’excellente Lettre de Polemia - www.polemia.com), en 2003, seuls 8.000 immigrés seraient entrés légalement en Autriche, contre 100.000 en 1993, avant l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement d’union des droites comprenant des ministres de la droite populiste.

T. de N (Paris)


Immigration et Constitution européenne : le couple infernal

Selon une enquête de l’hebdomadaire Le Point, les « minorités ethniques » en France, représenteraient déjà quelque 12 à 14 millions de personnes, soit environ 20 % de la population Dans le même temps, le projet de Constitution européenne que l’on nous propose prévoit de renforcer considérablement les droits et les protections dont bénéficient lesdites minorités. Notamment l’art. I-2 sur les valeurs, qui évoque “le respect des droits des personnes appartenant à des minorités” et l’art. II-70, qui, à propos de la liberté de pensée, de conscience et de religion, souligne “la liberté de manifester sa religion […] individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l’enseignement, les pratiques et l’accomplissement des rites”. Voilà qui, me semble-t-il, ouvre la voie aux communautarismes les plus échevelés, les plus radicaux et les plus agressifs et qui, notamment, devrait rapidement condamner la timide loi prise en France pour interdire le port du voile islamique à l’école ! Décidément, immigration et Constitution européenne forment un couple infernal dont rien de bon ne pourra sortir. Voilà pourquoi, à défaut de pouvoir obtenir l’inversion des flux migratoires, je me contenterai, dans un premier temps, de rejeter la Constitution européenne, qui en aggrave les effets et les conséquences. Le 29 mai, je voterai “non”, et j’incite tous les Français lucides à en faire autant !

N. A. (Saint-Denis - Seine-Saint-Denis)


La Turquie ? Pourquoi pas le Zimbabwe ?

Chers amis, Permettez-moi de vous soumettre une petite devinette. Qui a dit : “Cette histoire d’élargissement de l’Europe est tout à fait absurde […]. La Turquie maintenant est candidate. Demain ce sera le Zimbabwé ! À six déjà, cela marchait cahin-caha, à neuf cela s’est arrêté, se bloque et disparaît, alors à 12 ou à 13… Tout cela n’a plus rien à voir avec l’idée qui était celle de la construction européenne.” ? Jean-Marie Le Pen ? Philippe de Villiers ? Bruno Mégret ? Mais non, vous n’y êtes pas du tout ! C’est un certain Jacques Chirac, à l’antenne de RMC, le 25 avril 1980 ! Édifiant, n’est-ce pas ?

P.J. (Paris)

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