COURRIER DU NUMÉRO 84

COURRIER DU NUMÉRO 84
Mai 2006


Ne dites plus “travailleurs immigrés” !

Dans l’imagerie des partisans de l’immigration, les immigrés sont présentés comme une planche de salut qui permettra à notre économie de surmonter une pénurie annoncée de main-d’oeuvre et à nos caisses de retraites d’échapper à la banqueroute… Tout irait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes, à ceci près que, si l’on en croit le très officiel rapport annuel de la direction de la population et des migrations (DPM) divulgué le 26 avril dernier, sur les 140.100 étrangers admis au séjour en France en 2004, seuls 5 % se sont vus délivrer un permis de séjour au titre du travail ! Si l’on ajoute à cela que, selon le même rapport, quelque sept personnes sur dix sont venues rejoindre famille ou conjoint, on comprend que, loin des fables immigrationnistes, l’immigration est avant tout un effroyable fardeau.

F.T. – Paris (75)


Les Britanniques se réveillent à leur tour

Je vous apporte de bonnes nouvelles de Grande-Bretagne, où le British National Party (BNP) a enlevé 32 sièges lors des élections locales partielles qui se sont déroulées le 4 mai 2006. Ce parti, qui développe un discours raisonnable, proche de celui du FN ou de MNR français, a ainsi multiplié par deux le nombre de ses sièges dans les conseils municipaux d’Angleterre, avec 44 élus en tout. La presse britannique a ainsi été contrainte de constater qu’outre la défaite des travaillistes de Tony Blair, le fait saillant de ces élections municipales réside dans l’émergence électorale d’un parti résolumment hostile à l’immigration. Ce succès est d’autant plus encourageant que la Grande-Bretagne était jusqu’alors l’un des rares pays européens où l’invasion migratoire ne suscitait pas d’authentique réaction politique.

H.R. – Londres (Grande-Bretagne)


L’aveu de Jean-Louis Borloo

Je voulais vous signaler l’aveu lâché par Jean-Louis Borloo, ministre de l’Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement, déclarant sur France 2, le 9 avril : “Il faut bien que les Français aient tous en tête une chose, l’avenir du pays se joue là [c’est-àdire dans les banlieues], parce que le taux de natalité y est deux fois plus élevé que sur le reste du territoire national.” Mais qu’en tire le ministre comme conclusion ? Qu’il faut d’urgence inverser les flux migratoires sous peine de voir notre identité et notre cohésion nationale gravement menacée ? Que nenni ! Il faut, dit-il, aider encore davantage les banlieues, et y déverser encore et encore des millions et des millions d’euros… Pour ma part, j’en tire la conclusion suivante : l’avenir de la France ne se joue pas seulement dans les banlieues. Il se joue aussi aux élections. Il faut d’urgence neutraliser ces politiciens qui détruisent la France, non par cécité, mais par incurable lâcheté.

C.B. – Boulogne-Billancourt (92)


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