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COURRIER DU NUMÉRO 88

COURRIER DU NUMÉRO 88
Novembre 2006


Expulsions-spectacle de Sarkozy : la réalité derrière les effets d’annonce

Derrière la politique-spectacle et les effets d’annonces de Nicolas Sarkozy, il faut réussir à déchiffrer ce que cachent les statistiques lancées par le Ministre de l’Intérieur, lorsqu’il parle de reconduites à la frontière. Une grande partie de ces expulsions concerne les ressortissants des Pays de l’Est. Or, à compter du 1er janvier 2007, Roumains et Bulgares, devenus nouveaux citoyens de l’Europe à 27, pourront franchir librement les frontières de l’Union européenne et donc s’installer en France. Et pourtant, le ministère de l’Intérieur déclare vouloir poursuivre ces expulsions à un rythme accéléré durant les dernières semaines de 2006. L’objectif du cabinet du ministre de l’Intérieur est d’atteindre le chiffre symbolique des 25.000 expulsions annuelles. On comprend bien que le but n’est pas de combattre l’immigration clandestine, mais de pouvoir gonfler les chiffres, à la veille d’un scrutin présidentiel où l’immigration sera un thème central. Par ailleurs, l’expulsion des Européens de l’Est se déroule le plus souvent sans incident, tandis que lors des expulsions d’Africains ou de Maghrébins, les rébellions et violences sont très fréquentes. La politique migratoire dont la France a un besoin impérieux ne doit pas être menée à coup d’opérations-spectacle et d’effets, dans le seul but de gonfler les statistiques, sans s’attaquer profondément au problème de l’immigration clandestine.

Jean Paul L. Paris (75)



Avis aux militantes féministes : les femmes sont les premières victimes de l’islamisation

On connaissait l’horreur des femmes tondues à la Libération pour avoir couché avec des Allemands, désormais, voici les femmes frappées et tondues pour avoir commis le crime d’aimer un non-musulman. On a également parlé dans les médias de femmes vitriolées, brûlées ou tuées pour avoir rejeté les avances ou déplu à de jeunes fanatiques musulmans. Je suis persuadée que, face à la lâcheté de nos hommes politiques, les femmes ont un rôle majeur à jouer pour s’opposer à la barbarie qui déferle sur notre pauvre pays. En tant que femme et mère de famille, je suis très inquiète de l’islamisation rampante des moeurs et des mentalités : ma fille aînée, âgée de 14 ans, a été injuriée dans la rue et menacée ouvertement par une bande de jeunes Maghrébins (le signe très explicite de l’égorgement, le pouce sous la gorge), sans doute parce qu’elle est blonde et qu’elle s’habille comme une jeune Européenne de son âge. Les féministes françaises feraient mieux de lutter contre l’islam, plutôt que de mener des combats gauchistes d’arrière-garde, car c’est l’islam qui menace aujourd’hui la liberté des femmes !

Sabine C. Versailles (78)


Le roi est nu et l’équipe de foot est noire

Je ne suis pas socialiste et je ne suis donc pas à compter au nombre des amis de M. Georges Frêche, président socialiste de la Région Languedoc-Roussillon, qui, en toutes circonstances, n’a cessé de combattre les idées qui sont les nôtres. Cependant, depuis ses récentes déclarations sur la composition ethnique de l’Equipe de France de football, il me fait irrésistiblement penser à l’enfant dans le conte d’Andersen : il affirme que “le roi est nu” et c’est toute la classe politico-médiatique qui est en émoi ! Depuis la dernière Coupe du monde de football, tous les Français - et tous les supporters étrangers - savent bien que l’Équipe de France de football peut être aisément confondue avec l’équipe du Burkina Faso, mais rares sont les commentateurs qui en font la remarque, car ils savent qu’en parler c’est s’exposer à l’accusation, socialement mortelle, de racisme. Après M. Finkielkraut, traîné dans la boue pour avoir remarqué que notre équipe était “black, black, black” et non “black, blanc, beur”, c’est au tour de M. Frêche de l’apprendre à ses dépens : le roi est nu, mais - chut ! - celui qui le dit sera cloué au pilori médiatique !

Simon H. Montpellier (34)



Terrorisme intellectuel en faveur de l’adhésion turque à l’Union européenne

Les adeptes de la théorie du complot ne sont pas forcément là où on le croit. Ainsi, dans Le Figaro du 18 novembre, Alexandre Adler dénonce une « véritable conspiration dont l'aboutissement devrait être le torpillage pur et simple de la candidature turque à l'Union européenne. [...] Les véritables adversaires de l'adhésion turque, il faut les rechercher en Europe même, parmi les chrétiens intégristes à tendance raciste. » Nous voilà avertis : tout Européen refusant l’entrée de la Turquie dans l’Union est suspect d’être un intégriste chrétien doublé d’un raciste ! Avis aux volontaires… Voilà qu’on nous ressort la vielle de tactique de l’anathème et du terrorisme intellectuel tant utilisé dans les années 1980 et l’ère SOS-Racisme pour culpabiliser et museler les Français refusant l’immigration. Enfin, pour anéantir toute contestation possible, Alexandre Adler sort l’argument ultime et définitif, la Turquie étant « l’alliée stratégique d'Israël dans la région », il accuse d’antisémitisme, inavoué mais latent, les opposants de cette entrée turque dans l’Europe. Mais ce ne sont pas les anathèmes de Monsieur Adler qui parviendront à nous faire taire car les Français en ont définitivement assez de ce terrorisme intellectuel. La Turquie n’est pas européenne et ne le sera jamais, n’en déplaise à ces nouveaux commissaires politiques de la pensée unique.

Sandrine J. Melun (77)



Vu au Congrès de l’UMP : Sarkozy défend la “discrimination positive”

Furieux d’entendre le ministre de la Défense, Michèle Alliot- Marie, dire à la tribune tout le mal qu’elle pense de la discrimination positive, qu’elle juge, à juste titre, contraire aux principes républicains, le président de l’UMP est entré dans une colère noire. Et d’expliquer à ses partisans, quelque peu médusés, que, pour combattre le racisme en France, il fallait imposer cette discrimination positive. « Sur la lutte contre les injustices [entendez la discrimination positive], je ferai de l’UMP le parti du mouvement », s’est exclamé Nicolas Sarkozy. Dont acte. Une discrimination se faisant toujours au détriment des uns pour favoriser les autres, dans « la France d’après » de Nicolas Sarkozy, les Français de souche seront donc des citoyens de seconde zone, passant après toutes les "minorités visibles". J’espère qu’ils s’en souviendront le jour de l’élection présidentielle.

Isabelle R. Poissy (78)



La République islamique du 93 existe : Le Monde l’a rencontrée…

La Seine-Saint-Denis apparaît subitement aux yeux des journalistes du Monde comme un département où « indéniablement, l'islam a imposé sa marque dans le paysage ». Les femmes sont voilées, « laissant apparaître, au choix, le visage ou seulement les yeux », les hommes ont le look "BCBG" (Barbe, Chapelet, Bâton de siwak, Gandoura), ironise le journaliste du Monde, qui découvre également que toutes les boucheries sont halal, les librairies islamiques, les fast-foods turcs, les agences de voyages pour La Mecque et les magasins fermés le vendredi. Bienvenu en France ! Ce que le journal n’évoque pas, en revanche, c’est le sort des malheureux Français de souche forcés de vivre dans cet univers islamique. Car les lecteurs du Monde n’habitent pas dans le 93, ils laissent ça aux lecteurs du Parisien et, en réalité, l’islamisation de la Seine-Saint-Denis, ils s’en moquent, sachant bien qu’ils n’iront jamais habiter Bondy ou Saint-Denis. Tout cela reste, à leurs yeux, très exotique et lointain. Que des Français pauvres soient contraints de vivre ainsi en terre d’Islam est pourtant un vrai scandale. Le gouvernement a tout simplement abandonné ces millions de Français, obligés de subir dans leur vie quotidienne la pression d’une religion étrangère et même hostile à notre culture européenne. Les lecteurs de La Voix des Français savent en effet que la Seine- Saint-Denis n’est pas un cas isolé et que des centaines de petits bastions islamistes ont été érigés partout en France : à Trappes, Roubaix, Marseille, Lyon, Mantes…

Pierre-Emmanuel L. Boulogne (92)



Le problème des banlieues et la balkanisation de la France

Un très grand nombre de gens s’installent chez nous sans en avoir demandé la permission à quiconque. Sont-ils venus par amour de la France ? Il y en a qui, bien au contraire, nous détestent : ceux-là récusent nos lois, nos principes, nos valeurs. Ils ne sont pas venus pour s’y soumettre. Leur dessein bien arrêté est de nous imposer les leurs. Ils sont venus pour profiter de nos avantages sociaux. À peine arrivés, ils exigent des permis de séjour, des logements, des emplois ou des allocations en tout genres. Ils sont appuyés par des associations qui font pression par tous les moyens pour qu’on leur donne satisfaction en priorité et toutes affaires cessantes.
Pour arriver à leurs fins, certains individus font le choix d’un certain nombre de quartiers ou de zones de nos banlieues. Ils s’y regroupent en nombre croissant, tandis que certains d’entre eux s’efforcent d’en éliminer méthodiquement tous les occupants antérieurs en commençant par les commerçants, afin d’y développer leurs trafics en toute tranquillité. À cet effet, ils utilisent diverses méthodes de dissuasion : tapage nocturne, rodéos de voitures volées, dégradations systématiques des ascenseurs, des cages d’escalier et des caves, dépôts d’ordure, menaces verbales et écrites, extorsions de fonds, chantages en tout genre, agressions, tournantes, incendies de poubelles, de voitures, d’autobus, d’immeubles, etc.
Par-dessus tout, cette minorité agissante de déinquants cherchent à dissuader la police, la gendarmerie, les pompiers et même les transports publics, les médecins et les assistantes sociales, les représentants de la mairie et des autres services publics de pénétrer dans la « zone réservée ». Il est capital d’instaurer une zone de nondroit et de la faire respecter strictement, avant de chercher à l’étendre, toujours par les mêmes moyens.
Pour ce qui est de la police, si le caillassage ne suffit pas, il faut la dissuader en priorité, notamment par la combinaison d’une embuscade bien préparée et d’un appel téléphonique bidon au commissariat. Toute incursion ou intervention de la police doit donner lieu immédiatement à un rassemblement, à des incidents, à une manifestation de protestation. Une fois que les zones de non-droit seront bien établies, il sera relativement facile d’arracher au pouvoir politique, dont le laxisme augmente de jour en jour, des concessions majeures et des exemptions pratiquement illimitées, sous la menace de guerre civile, comme en novembre 2005, allant jusqu’à revendiquer l’autonomie du territoire, comme les Albanais du Kossovo, comme les Tamouls au Sri Lanka.
Pendant ce temps, les magistrats continuent à relâcher les émeutiers pris en flagrant délit, sous prétexte qu’ils sont mineurs. Pendant ce temps, les hommes politiques et l’ensemble des médias font écran, avec une parfaite hypocrisie, en diffusant des propos lénifiants, pour masquer la véritable nature du phénomène, en feignant de n’y voir qu’une agitation sociale due « à la misère et à l’exclusion ». Pendant ce temps, on fait des lois répressives pour interdire à quiconque d’évoquer le phénomène en termes explicites.

Louis-Christian M. Paris (75)


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