COURRIER DU NUMÉRO 92

COURRIER DU NUMÉRO 92
Mars 2007


Le gouvernement promoteur de la haine de la France

J’ai été choqué d’apprendre qu’en Nouvelle-Calédonie, les écoliers n'apprennent plus l'histoire comme les autres Français. Philippe Guenere, directeur de l'Enseignement sur le “Caillou” explique que désormais, “nous ne sommes plus dans une vision européo-centrée. James Cook, l’explorateur britannique, ne découvre plus la Nouvelle-Calédonie en 1774 : il y arrive. C'est une découverte mutuelle avec les Kanaks.” Dans les manuels de primaire distribués à la rentrée de février 2007, mes enfants apprennent que leurs «ancêtres» appartenaient à des peuples “austronésien du Pacifique vivant il y a quelque 3 000 ans”. Dans la logique de l'accord de Nouméa (1998), l'enseignement primaire a été transféré aux autorités locales en 2000. En 2005, la rédaction des manuels a été confiée à un collectif d'une vingtaine d'historiens et géographes, dont la principale mission était de “contextualiser l'enseignement”… Avec quel résultat ! Le programme met l’accent sur “les ombres de la période coloniale, même si elle ne fût pas dépourvue de lumières”. Il mentionne les “connaissances” apportées par les Européens, “sans éluder le choc de la colonisation, qui a constitué un traumatisme durable pour la population d'origine”. Il est vrai que ceux qui avaient dévoré le capitaine Cook n’auraient plus le droit de le faire aujourd’hui. On voudrait couper les Kanaks de la France qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Comment réussir l’assimilation en métropole, si on encourage la haine de la France jusque dans les Dom-Tom !

Richard E. (Nouméa 98)


Nouvelle offensive en faveur de l’immigration illégale

Il y en a marre ! A quelques semaines de l’élection présidentielle, le Réseau éducation sans frontières (RESF) a lancé une campagne d’agit-prop et une pétition “contre l'expulsion des enfants scolarisés sans-papiers” intitulée “Laissez-les grandir ici”. Un “Collectif des cinéastes pour les sanspapiers” sorti d’on ne sait où, a même réalisé un court métrage à la gloire des immigrés illégaux. Réunis à la Cinémathèque française, ce comité a organisé une soirée avec une conférence de presse. S’y pressaient de nombreuses personnalités du cinéma, comme les éternels pétitionnaires Josiane Balasko, Costa-Gavras, Thomas Gilou et autres Dominik Moll. Ces célébrités vivent bien à l’abri dans leurs palaces, c’est donc bien normal qu’ils se montrent généreux avec l’argent… des contribuables. Ces délinquants n’iront pas, en outre, squatter les habitations de leurs prestigieux quartiers. “La place des enfants n'est pas dans les centres de rétention, mais dans les écoles”, d’après Richard Moyon, porte-parole de RESF. Mais la place d’un immigré illégal qui, non content de sortir tranquillement de sa clandestinité, se met à revendiquer des droits et enfreindre nos lois, elle est où, si ce n’est en prison, puis dans un charter ?

Dominique B. (75, Paris)


Ils organisent l’islamisation de la France !

L’islamisation de la France est en marche, avec la collaboration active des plus hautes instances du gouvernement : le 5 mars 2007, vingt élèves de 6e ont fait leur rentrée au collège-lycée Al-Kindi de Décines, à quinze km de Lyon, au terme d'une bataille de plusieurs mois contre le rectorat de Lyon qui s’était fortement opposé à son ouverture, son représenant déclarant dans la presse régionale et nationale que “c'est une affaire où l'intégrisme a une belle part. Depuis le début, nous avons des doutes quant au financement de cet établissement. Je ne vois pas comment, dans ce cadre-là, la laïcité et la République trouveraient leur place.” Aujourd’hui, nous savons que le recteur n’a plus le droit de parler aux journalistes depuis le 19 février dernier. Il avait alors révélé, sur les radios RCF et Europe 1, être victime de pressions de la part du ministère de l’Intérieur, qui lui demandait d’assouplir sa position sur ce sujet ! Depuis, par courrier, le ministère de l'éducation nationale lui a demandé de ne plus s'exprimer sur ce dossier. Ensuite, l’établissement musulman a obtenu le feu vert du Conseil supérieur de l'Education pour son ouverture. Cet établissement doit devenir la plus grande école musulmane de France avec 140 élèves dès la rentrée prochaine. Il existe déjà des établissements musulmans officiels à Lille et Aubervilliers. Qu’allons-nous devenir ?

Estelle L. (Lyon, 69)


Le foot amateur gangréné par la délinquance

Le 25 février dernier, le quotidien Le Parisien faisait état d’une histoire révélatrice, d’une part, de l’insécurité grandissante et, d’autre part, de l’évolution dramatique des mentalités dans une France sujette à l’expansion de populations n’ayant ni notre vision de la vie et du sport. Au stade de Marville, à la Courneuve, en Seine-Saint-Denis, une simple rencontre de football entre les équipes de “La Samaritaine” et de “Gaz électrique”, a viré au drame. À la suite d’une décision arbitrale contestée, la violence a fait son entrée sur le terrain. Le joueur sanctionné, au lieu de se plier à la décision de l’arbitre, a fait appel à ses amis d’une cité d’Aubervilliers. La partie a dégénéré en bataille rangée sur la pelouse avec l’utilisation de couteaux et d’armes à feu. Bilan, trois personnes, deux joueurs et un entraîneur, ont été blessées par balle au cours de cette bagarre générale. Gageons que cela n’arrive que rarement dans les régions moins touchées par l’immigration.

Pascal M. (75, Paris)


La Malaisie réagit contre la criminalité étrangère. Qu’attendons nous?

Passionnée par l’Asie du Sud-Est, je voulais vous faire part d’une sage décision prise par le gouvernement malais en février dernier. Le quotidien The New Straits Times a révélé que un détenu sur trois est d'origine étrangère en Malaisie. Des statistiques révèlent que les étrangers représentent plus de 34 % des 32.000 détenus dans ce pays. Le gouvernement malaisien a pris cette réalité à bras-le-corps et s’apprête à durcir la législation sur l'offre de logements destinés aux travailleurs étrangers. Le délégué du ministre de l’Intérieur, M. Fu Ah Kiow, a déclaré : “L'adoption d'une politique plus rigoureuse permettra de placer les travailleurs étrangers dans des zones désignées, sans les priver de leurs droits fondamentaux.” Il n’y a là rien de “fasciste”, ni même de brutal. Comme vous le disiez le mois dernier avec la lutte contre l’immigration de Vladimir Poutine, dès qu’une volonté politique se manifeste, les choses s’arrangent vite. Il n’y a guère que la France à demeurer engluée dans ses complexes tiers-mondistes.

Nicole L. (54, Nancy)


Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur et des Cultes, ignore tout… de l’islam !

Voici ce que j’ai lu dans l’Express du 1er mars 2007 : « Invité sur RMC, Nicolas Sarkozy s’est fait piéger par le journaliste Jean-Jacques Bourdin, qui lui demandait si les combattants d’Al-Qaeda étaient sunnites ou chiites. “Il est impossible de répondre à cette question”, selon le ministre de l'Intérieur, car Al- Qaeda est une “nébuleuse”. » Or, les dirigeants de ce groupe terroriste sont évidemment des sunnites, dont ils représentent une branche radicale née au XIXe siècle : le wahabisme. Jean- Jacques Bourdin a ensuite demandé combien la France avait de sous-marins nucléaires d’attaque. Comme Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy s'est trompé. Il a répondu que la France en possédait quatre. “Non c'est cinq”, réplique le journaliste - qui, à son tour, s'emmêle les pinceaux, puisque la bonne réponse est six. On notera que jusqu’à maintenant, seul Jean-Marie Le Pen a su répondre correctement à cette question ! Passons encore sur cette dernière question, mais je trouve alarmant, que le ministre de l’Intérieur, chargé de lutter contre le terrorisme islamiste (!!) soit à ce point ignorant. Car ce n’est pas une maladresse: il s’est longuement enferré dans la discussion, allant même jusqu’à dire que le chiisme et le sunnisme correspondaient à des... ethnies ! Rappelons que le ministre de l’Intérieur est aussi celui des cultes. L’homme qui a prétendu, depuis 2003, créer un “islam de France” et dialoguer avec les représentants nationaux de cette religion ignorait donc à qui - et surtout de quoi ! - il parlait.

Christian P. (Paris, 75)

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