COURRIER DU NUMÉRO 104

COURRIER DU NUMÉRO 104
mai 2008


Nouvelle offensive du politiquement correct.

Adoptée dans la discrétion par l'Assemblée nationale, en présence d'une vingtaine de députés, ainsi que le racontait Le Monde du 26 mars 2008, la loi portant diverses mesures d'adaptation au droit communautaire dans le domaine de la lutte contre les discriminations comporte certaines dispositions préoccupantes.
Ainsi, ce nouveau texte renforce encore le dispositif limitant la liberté contractuelle, aggrave la suspicion que certaines lois et institutions récentes, telle la H.A.L.D.E., font déjà peser sur les citoyens français et, au surplus, renverse la charge de la preuve qui, selon un principe juridique fondamental, incombe au demandeur.
L'article 4 de la loi dispose en effet que « toute personne qui s'estime victime d'une discrimination directe ou indirecte présente devant la juridiction compétente les faits qui permettent d'en présumer l'existence. Au vu de ces éléments, il appartient à la partie défenderesse de prouver que la mesure en cause est justifiée par des éléments objectifs étrangers à toute discrimination ». Certes, il est précisé que "le présent article ne s'applique pas devant les juridictions pénales". Mais ce garde-fou rassurant ne protégera pas les prévenus du zèle de nombreux magistrats, soucieux d'en rajouter dans le "politiquement correct".
Quoi qu'il en soit, si, comme le souligne le secrétaire d'Etat à la solidarité, Mme Valérie Létard, représentant le gouvernement lors des débats parlementaires, "rien n'est plus difficile que prouver une discrimination devant un juge", apporter la preuve négative contraire n'est pas davantage chose aisée. Dès lors, bien des dérives judiciaires sont à craindre au détriment, une fois de plus, des Français de souche.
Laure F. (78, Versailles)


Pour une grande union des patriotes.

Etant retraité et contraint à une relative oisiveté, je regarde assez souvent la télévision, en particulier les émissions politiques.
Le jeu démocratique semble se limiter à un affrontement, souvent de façade d'ailleurs, entre le PS et l'UMP. Tout au plus nous montre-t-on parfois le bout de l'oreille de François Bayrou ou la pointe du nez du plus célèbre facteur de Neuilly. Notre droite nationale et souverainiste est passé à la trappe. Seules, des associations comme la nôtre et Radio Courtoisie, tentent de hurler la vérité entendue de trop peu de monde.
Cette stratégie, que partagent les grands médias et les représentants des deux partis dominants, permet d'évacuer du paysage médiatique nos courants et formations, dont le combat majeur porte sur une Europe technocratique destructrice de notre identité et de nos emplois, ainsi que sur l'immigration incontrôlée qui croît de façon exponentielle et catastrophique.
Pour autant, nos électeurs – ils sont des millions – se sont-ils convertis à un socialisme désuet et éclaté ou au sarkozysme, alors que le président stagne dans les abysses des sondages ? Tous nos gens, unanimes, prêts à reprendre le combat, sont désolés devant la situation de nos courants de pensées, atomisés par des dirigeants le plus souvent peu lucides et irresponsables. Dans la perspective des scrutins de 2009 et 2012, nous pensons tous qu'il est urgent, pour nos dirigeants, de mettre un terme à leurs querelles byzantines afin qu'ils fassent enfin passer l'intérêt national avant leurs ambitions personnelles, si légitimes qu'elles soient. Les périls qui se profilent à l'horizon ne sont pas des fantasmes, mais de cruelles réalités. L'union n'est pas seulement une nécessité, c'est maintenant un devoir national.

Lucien Robin
Commissaire principal honoraire



La gauche favorise la construction de mosquées.

Chers amis de “Voix des Français”, ci-joint un article tiré du quotidien Le Progrès, daté du 23 avril. Il prouve l’islamisation rampante dont notre pays est victime, avec la complicité active des pouvoirs publics locaux ! On y apprend qu’il y a actuellement “trois mosquées officielles à Bourgoin-Jallieu (Isère)”. Dans deux d’entre elles, on prêche en langue étrangère : arabe et turc. Comme partout en France, elles se trouvent dans le chef-lieu de canton : tout rapprochement avec les quartiers dits sensibles est évidemment politiquement incorrect. Mais le pire, c’est que le journal précise que les communautés musulmanes sont “à l’étroit dans leurs locaux depuis plusieurs années.” Et de dévoiler enfin le projet de la mairie gauchisante : « La municipalité travaille sur ces dossiers depuis trois ans. Si l’ambition de départ était de penser et localiser un seul lieu de culte pour l’ensemble des musulmans, il y aura finalement deux mosquées, l’une pour les musulmans d’origine turque et l’autre pour les musulmans d’origine maghrébine. » L’une d’entre elle bénéficiera notamment d’un terrain de 3.000 m2 ! Pourquoi tous ces lieux de culte ? Et pourquoi en langue étrangère ? Voix des Français a raison de dénoncer la mainmise de l’islam sur notre pays et l’Europe. Longue vie à VDF !

Monsieur S. (69)


Les arnaques à l’africaine.

Je viens de recevoir le courriel ci-dessous d’une certaine Sandra Kacou. Je vous en transmets l’essentiel, maladresses stylistiques et fautes comprises. J’ai beaucoup ri au début, mais on en arrive à se demander si tout cela n’est pas un peu sérieux... Qu’en pensez-vous ? « Je m’appelle SANDRA KACOU, la seule Fille de mon défunt père. Mon père était dans les mines au libéria pendant la guerre faisant le commerce d'or et de diamant, avant qu'il n'ait été empoisonné à la mort par ses associées. Il m'a secrètement appelé à ses côtés et m’a révélé qu'il a déposé une importante somme et m’a remis toute la documentation essentielle concernant le dépôt. Il a déclaré le contenu comme étant un bien familial pour des raisons de sécurité. Il m'a aussi expliqué que c’était à cause de cette richesse et cette somme d'argent énorme que ses supposés associés l'ont empoisonné. Mon père m'a demandé de chercher une personne craignant Dieu dans un pays étranger pour qu'il puisse m'aider. S'il vous plaît, j’ai besoin de votre aide pour servir de tuteur car je n’ai que 16 ans et je n'ai pas d’expérience dans les affaires. M'aider à arriver dans votre pays afin que je puisse continuer mes études et une nouvelle vie. Je voudrais que vous sachiez que l'aide que vous m'apporterez ne sera pas vain car j'ai prévu que pour votre aide vous recevrez 35% de la somme pour tous vos assistance et conseils. S’il vous plait aidez-moi, je vous serai reconnaissante et redevable. Que Dieu vous Bénisse. »
Réponse de VDF : Il s’agit d’une “arnaque à l’africaine”, une escroquerie en plein essor, à cause d’Internet. Nous y consacrerons un article dans le prochain numéro. En attendant, il suffit d’en rire et de ne surtout pas y répondre !

Des immigrés prennent des vacances
aux frais du contribuable français !

Du 16 mai au 3 juin, le conseil général de Meurthe-et-Moselle a envoyé une quinzaine d’immigrés en vacances. Il s’agit de “vieux migrants” algériens n’ayant pas vu leur pays depuis trop longtemps, nous dit France Soir, le 1er mai ! Je veux bien, mais dans ce cas, qu’ils y restent ! Cette généreuse initiative est due à l'association Médiation accompagnement vieux immigrés seuls (Mavis), dont il me semble que l’intitulé discriminatoire tombe sous le coup de la loi, puisqu’il exclut d’emblée les Français du troisième âge, en détresse ou non. Selon Mohamed Benchaabane, “référant départemental Intégration et lutte contre les discriminations” au conseil général de Meurthe-et-Moselle, fondateur de la MAVIS, “il s’agit de permettre à de vieux retraités ne pouvant rentrer chez eux, de renouer au moins une fois avec leurs racines, de revoir leurs familles…”
L’un des arguments récurrents pour justifier ces vacances est que les vieux Arabes qui voudraient retourner chez eux sont contraints à une obligation de résider en France s’ils veulent continuer à toucher leur retraite. C’est faux. En février 2007, une aide à la réinsertion familiale et sociale des vieux travailleurs migrants a été votée. Le 25 février 2007, Rachid Bouzidi, conseiller à l’intégration de Jean-Louis Borloo, alors ministre de l’Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement, en expliquait les principes au Quotidien d’Oran : « Un chibani [sic : “cheveux blancs” en arabe] pourra être dans son pays 3 mois, 6 mois, ou 30 mois s’il le souhaite. » Et ce, sans perdre un centime sur sa pension. Seule obligation : il doit informer la préfecture dont il dépend de toute absence supérieure à trois ans et… veiller à la validité de sa carte de séjour. Les immigrés partis grâce à la MAVIS sont donc bien en train de prendre des vacances !
L’association, qui se concentre uniquement sur l’aide aux immigrés de la région nancéenne a, pour cela, sollicité l’aide du conseil général de Meurthe-et-Moselle. M. Benchaabane a largement expliqué dans les médias régionaux que “Michel Dinet, [président (PS) du conseil général] a tout de suite soutenu le projet politiquement”. La MAVIS a aussi organisé un partenariat avec Air Algérie – qui prendra en charge le transport Metz/Alger/Metz – et le ministère algérien de la Solidarité nationale, qui accueillera et entretiendra ses ressortissants sur place. Pourquoi l’Etat algérien ne soutient-il pas le projet de bout en bout ? Et il est impossible de savoir à quelle hauteur le conseil général finance ce projet !
Tout ce que l’on sait, c’est que MAVIS reçoit suffisamment d’argent du conseil général (donc des contribuables) pour rémunérer un directeur et “monter de nouveaux projets”.
Car la MAVIS, fondée en 2006, ne sert pas qu’à aider de vieux immigrés à “renouer avec leurs racines”. Elle apporte également un soutien communautaire aux immigrés de Meurthe-et-Moselle. Elle aide notamment à régler les problèmes administratifs de ceux qui, en vingt ou trente ans, n’ont jamais pris la peine d’apprendre le français.
Elle multiplie également les “activités” pour les immigrés : sorties, projections de films, alphabétisation, cours d’arabe (!), jardinage… la MAVIS aide aussi les immigrés à bénéficier de soins médicaux. Elle est encore là pour organiser leurs funérailles et, notamment, leur retour “au pays”. Là encore, c’est nous qui payons !

Eric F. (45, Nancy).


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