COURRIER DU NUMÉRO 105

COURRIER DU NUMÉRO 105
juin 2008


Le mépris de nos dirigeants pour les gens « normaux ».

Je vais vous exposer un fait qui c'est produit dans la nuit de la Pentecôte, en mai 2008. Un homme d'une cinquantaine d'années, Martin P., en rentrant chez lui la nuit dans son appartement situé rue Lecourbe, à Paris, a surpris des cambrioleurs occupés a se servir dans son logement. Seul devant les voleurs, il a été défenestré du troisième étage de son appartement. Il n'a pas survécu à sa chute . Cet homme a été enterré le 21 mai dans sa région à Briquebec, dans la Manche. Sur ce meurtre, pas une ligne dans la presse, pas un mot sur les ondes, pas une image sur les écrans. Les représentants officiels ont tourné le dos à ce crime – et pour cause : la victime n'avait que la nationalité française, était de race blanche, de religion chrétienne, avait été mariée avec une femme, avait eu des enfants, travaillait pour la RATP, ne faisait pas commerce de stupéfiant. A Paris, pour Monsieur le Maire, Bertrand Delanoë, cela ne vaut pas une gerbe de fleurs, et encore moins un déplacement.

Pierre R. (par courriel)



Gendarmes et policiers lâchés face aux immigrés.

Dans ma grande naïveté, je m'étonne toujours de la manière dont policiers et gendarmes peuvent encore remplir leurs difficiles missions dans un climat politique aussi délétère. Voici un exemple parmi d'autres : à Draguignan, dans le département du Var, le 22 mai, les gendarmes interpellent un malfaiteur nommé Joseph Guerdner. Il est membre de la communauté des gens du voyage, comme on les appelle. Dans ma jeunesse, on ne s'embarrassait pas de mots, on les appelait les Romanichels.
Au cours de sa garde-à-vue, le malfaiteur tente de s'enfuir. Sans doute avait-il des choses à se reprocher. Après les sommations réglementaires et, jugeant que l’homme représente un danger pour la population, un gendarme tire et l'abat. A toutes fins, immédiatement, le ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, suspend le gendarme, forcément supposé « fautif ». Avec la même célérité, l'autorité judiciaire, après une garde-à-vue, s'empresse de l'embastiller. Le procureur, à travers le petit écran, avec une hypocrisie manifeste, invoque une éventuelle, mais peu probable, légitime défense. Dame ! Aussitôt, plusieurs membres de cette communauté, particulièrement violents, n'hésitent pas, par des actions répréhensibles, à défier les autorités de la République. Heureusement, l'autorité militaire, avec courage, brave le politiquement correct et rappelle que contrairement aux policiers, les gendarmes peuvent faire usage de leurs armes après sommations. Qu'importe ! Afin de prévenir des troubles, il fallait incarcérer le malheureux gendarme qui, sans doute, n'avait fait que son devoir.
Certes, il nous faut gérer cette communauté qui compte beaucoup de Français. Bon nombre d'entre eux sont aussi de nationalité étrangère. En Italie, le nouveau gouvernement commence à se débarrasser de cette encombrante communauté immigrée. Saluons monsieur Berlusconi et les siens et espérons qu'un jour – mais hélas ce n'est pas demain – nous pourrons les imiter.

Lucien Robin
Commissaire principal honoraire


Réflexion sur le jugement de Lille annulant un mariage pour cause de non-virginité

L'affaire de la virginité corano-lilloise est importante à plus d'un titre, et montre plusieurs choses politiques, déjà. C'est aussi un espoir pour la France. Les juges ont dépassé l'entendement. Même si, comme on l'a fort justement rappelé au moment des faits, on jugeait de tout autre chose que de la virginité de cette personne. La majorité de la population, non avertie du Code civil, pense que l'on a annulé le mariage pour cause de non-virginité. Et c'est essentiel, car même les personnalités politiques s'en sont mêlés. De Roselyne Bachelot (ministre de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative) à Martine Aubry (maire de Lille), tout le monde est scandalisé, sauf Madame Dati, garde des Sceaux et ministre de la Justice, qui est un peu dépassée par les événements. Elle est prise entre deux feux, il est vrai. Mais quoi ? On a un front républicain qui s'est formé, c'est assez rare pour être souligné.
La question est : n'assiste-t-on pas pas à une prise de conscience générale sur l'islam envahissant ? Après des années et des années où les mises en garde ont été faites sur l’initiative de Le Pen, de Villiers, des Français eux-mêmes dans leur vie quotidienne, on voit bien que cette affaire peut marquer le début d'une reconquête de l'opinion qui trouve ce jugement scandaleux, en effet.
Je pensais que cela viendrait des enseignants, dont on sait l'immobilisme syndical, et dont on pouvait penser qu'à un moment ils diraient "trop, c'est trop" vis-à-vis des débordements de cette culture propagée avec le soutien des anticléricaux, politiques et médiatiques très nombreux. A force de vouloir bouffer du curé, ils avaient fini, les étourneaux, par ne plus rien voir de leur aveuglement dans la promotion de l’islam, qu’ils qualifient de « modéré » sans en connaître le début d’un verset, les pauvres. Je me trompais, cela est venu des excès d’une justice qui intègre le fait religieux islamique dans le code de Justice général de la France. Imaginons que l’affaire, après un parcours de plaidoiries diverses dans les tribunaux, soit confirmée en cassation. C’est bien ce jugement qui figurera dans les annales de la Cour de cassation, dans sa jurisprudence. C’est-à-dire que c’est sur ce premier jugement qu’on s’appuiera de nouveau pour donner raison encore et encore au fait religieux islamique. C’en sera fait de notre République, car à ce jugement suivront d’autres, et nous regarderons passer la caravane.
Donc c’est une chance que cela soit révélé au public de manière voyante. Car l’opinion n’est pas favorable à ce que le fait religieux dirige notre pays.
Après la question du voile islamique, la création de lycées confessionnels islamiques, la multiplication des mosquées en France, la construction de grands édifices très contestés dans certaines villes, l’islamisation culturelle de nos territoires, c’est bien l’islamisation des textes majeurs de la République qui est en marche. Français, relevez-vous ! La justice s’honorera sans doute, dans cent ans, de vous avoir forcés à vous lever.

Rémy M. (par courriel)


Droit des peuples à disposer d'eux-mêmes

La récente condamnation de Brigitte Bardot par le tribunal correctionnel de Paris pour incitation à la haine raciale aurait dû provoquer l'indignation de l'ensemble de nos compatriotes. Il était reproché à notre B.B. nationale, expression prenant en l'occurrence tout son sens, d'avoir adressé en 2003 une pétition au ministre de l'Intérieur de l'époque, Nicolas Sarkozy, lui demandant d'intervenir en vue d'améliorer le sort des animaux victimes de l'abattage rituel pratiqué par les musulmans en France. Critiquant cette coutume, elle se révoltait contre « ces populations qui nous mènent par le bout du nez et qui nous détruisent » en nous imposant leurs traditions et leur mode de vie.
Ainsi, la dénonciation du fait que nous acceptons sans beaucoup de résistance l'islamisation progressive de la France et la perte de notre identité peut constituer un délit d'opinion, voire, dans le cas présent, une sorte de "délit d'émotion", la "délinquante" concernée s'exprimant le plus souvent avec son coeur.
Ces mesures liberticides sont manifestement destinées à empêcher le peuple français de réagir et de se défendre contre l'immigration imposée par les oligarchies mondialistes qui le gouvernent. Alors que partout dans le monde est célébré le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, nul ne se risquerait aujourd'hui à laisser les "Gaulois" reconquérir la maîtrise de leur propre destin.

Laure F. (78, Versailles)


Les chiffres parlent : Brice Hortefeux, malgré les apparences, ne lutte pas efficacement contre l’immigration.

Brice Hortefeux, le ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire, a organisé, le 18 juin, une grande conférence de presse pour s’autocongratuler de ses résultats ! A l’entendre, il serait l’homme politique le plus efficace et le plus redoutable en matière de lutte contre l’immigration. Voire…
Pour Jean-Marie Le Pen, « Brice Hortefeux annonce triomphalement une augmentation de 80 % des reconduites à la frontière d’immigrés clandestins. Soit 14.600 en cinq mois, ce qui est un nombre dérisoire. En outre, selon le ministre, 38 % de ces reconduites sont ce qu’il appelle pudiquement des “départs volontaires”. Il s’agit de clandestins, qui n’ont donc aucun droit à séjourner sur notre territoire, mais auxquels la République offre un pécule pour qu’ils retournent dans leur pays... La prétendue immigration choisie, quant à elle, bat son plein. Le ministre se félicite de la hausse de 16 % du nombre des cartes de séjour professionnelles, et appelle cela “un rééquilibrage très net en faveur de l’immigration professionnelle” ». De toute évidence, cela ne peut déboucher que sur une nouvelle hausse de l’immigration.
De son côté, Annick du Roscoät, présidente du Centre national des Indépendants et paysans, et membre de la commission sociale du Conseil économique et social, pointe une autre faiblesse de ce bilan du ministre de l’Immigration : « Brice Hortefeux n’a pas fait mention de l’évolution du montant des prestations sociales versées aux familles des étrangers en situation régulière restées dans le pays d’origine. Il faut rappeler qu’un ressortissant d’un pays ayant signé une convention de réciprocité avec la France fait bénéficier sa famille, restée sur place, du remboursement des frais médicaux dépensés sur place. Ce qui me révolte, comme je l’ai d’ailleurs déjà écrit au ministre, le 22 novembre dernier – et ce courrier est resté sans réponse –, ce n’est pas l’accord de réciprocité, c’est le flou artistique qui préside quant aux différents destinataires de cette prise en charge ». Et elle enfonce le clou : « Qu’en est-il des mariages bigames ? Des progénitures à rallonge ? Va-t-on devoir faire des tests ADN sur place ? C’est un vrai problème, à la fois financier – alors que l’on nous rebat les oreilles avec le déficit de la Sécurité sociale – mais également éthique. Et les Français doivent être informés de ces détournements moraux », conclut-elle.
Elle aurait pu ajouter que sur le territoire français, même les immigrés illégaux bénéficient d’un nombre invraisemblable de droits, aux frais du contribuable. Ainsi, comme le révèle Michel Janva, rédacteur en chef du site internet Le Salon beige, le Groupe d'information et de soutien des immigrés (GISTI) informe les immigrés des multiples avantages dont ils peuvent bénéficier tout en vivant en situation illégale ! Ainsi, un immigré illégal vivant en France peut bénéficier des droits suivants :
• Assurance maladie : les illégaux sont en principe exclus de l'assurance maladie comme assurés ou comme ayants droit mais les étrangers qui perdent leur droit au séjour en France et qui se maintiennent sur le territoire français bénéficient d'un maintien de leur droit à l'assurance maladie pour une durée de 4 ans.
• Aide médicale d'Etat : l'AME permet la prise en charge des frais de santé des personnes ne pouvant pas bénéficier de l'assurance maladie. Coût estimé : 800 millions d’euros.
• Avortement : depuis une ordonnance du 15 juin 2000, l'accès à l'avortement n'est subordonné à aucune condition de séjour et de résidence.
• Mariage, Pacs et concubinage (pouvant donner lieu à une déclaration de vie maritale) ne sont soumis à aucune régularité de séjour.
• Scolarité : ne nécessite aucune condition de régularité de séjour des parents.
• Crèches : tous les modes de garde sont accessibles aux enfants dont les parents sont en situation irrégulière.
• Assurance accident de travail : le fait d'être dépourvu de titre de séjour ne fait pas obstacle à la mise en oeuvre de l'assurance accident du travail par la Sécurité sociale.
• Retraites et pensions aux personnes âgées : il n'est pas nécessaire de résider en France pour obtenir une pension de retraite. Pour l'obtention de la pension de retraite complémentaire, ni la régularité du séjour, ni la résidence en France ne sont exigées.
• Hébergement : l'article L. 111-2 du Code de l'action sociale et des familles garantit, au titre de l'aide sociale, la prise en charge des frais d'hébergement des étrangers sans titre de séjour.
• Allocations familiales : il existe, dans certaines hypothèses limitées, des possibilités pour un parent en situation illégale d'obtenir des prestations familiales.
• Prestations sociales des collectivités locales : dans certains cas, aucune condition de régularité de séjour n'est exigée.
• Réduction tarifaire dans les transports : aucune condition de régularité de séjour n'est exigible. La loi prévoit seulement une condition de revenu.

Enfin, peut-on légitimement s’enorgueillir de quelques milliers d’expulsions lorsque l’on sait que, ainsi que le disait Nicolas Sarkozy lui-même, le 13 avril 2006, sur la radio RFI, de « 200.000 à 400.000 clandestins seraient présents sur le territoire et de 80.000 à 100.000 supplémentaires y entreraient chaque année. » Au rythme de Brice Hortefeux, autant arrêter la mer avec les bras !

Constance Rebat (par courriel)


Envoyez-nous vos commentaires et réflexions sur l’actualité !

Par courrier postal :
VOIX DES FRANÇAIS
BP 4 75362 PARIS CEDEX 08

ou par Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.">courriel

Vous êtes ici : Accueil Courrier des lecteurs COURRIER DU NUMÉRO 105