COURRIER DU NUMÉRO 113

COURRIER DU NUMÉRO 113
avril 2009


La préférence nationale constitue une véritable solution
à la crise... chez nos voisins. l

La préférence nationale semble une évidence pour tous les pays de la planète... sauf le nôtre ! Voici un article que j’ai trouvé dans Minute du 25 mars, où l’on comprend que cette solution politique, loin d’être extrémiste, est de pur bon sens pour des dirigeants responsables : « “Les emplois polonais pour les travailleurs polonais” : c’est le slogan lancé le 13 mars par l’Alliance polonaise des syndicats (OPPZ, de gauche) et Solidarnosc (syndicat chrétien proche de la “droite dure”, selon Lech Walesa qui en a démissionné en 2006 après l’avoir co-fondé). Ces deux organisations, qui réunissent entre un et trois millions d’adhérents, selon différentes estimations, estiment que la Pologne subit désormais de plein fouet les retombées de la crise mondiale. Il n’est donc plus possible de laisser les citoyens polonais exposés à un capitalisme [cosmopolite] qui n’hésite pas à employer des étrangers prêts à travailler pour rien.
L’alerte a commencé fin 2008, quand des graphiques de l’Office central de statistiques ont révélé que l’industrie polonaise avait chuté de 14,3 % et que les entreprises seraient appelées à licencier au vu d’un fort ralentissement des commandes. Mettant en avant le fait que le taux de chômage a commencé à grimper et qu’il est contradictoire de défendre les salaires et emplois polonais tout en maintenant une concurrence déloyale, les deux formations syndicales ont demandé au gouvernement de restreindre considérablement le nombre d’étrangers autorisés à travailler dans le pays.
Jan Guz, chef de l’OPPZ, précise qu’il ne s’agit pas des membres de l’Union européenne, mais des Ukrainiens, des Biélorusses et des nombreux Asiatiques corvéables à merci. Jolanta Fedak, le ministre polonais du Travail, qui soutient cette revendication, a précisé qu’il y avait approximativement 10.000 Ukrainiens et Biélorusses légalement employés en Pologne, mais que l’on ignorait le nombre d’étrangers travaillant au noir.
Durant l’explosion de la croissance polonaise des années 2000, Varsovie avait lancé une politique migratoire très favorable à ses voisins, car plusieurs centaines de milliers de Polonais partaient travailler dans les pays de l’Union européenne. L’ennui, c’est que beaucoup de Polonais ont maintenant besoin d’emplois occupés par des immigrés. Notamment des ouvriers venus de l’industrie et des ruraux, prêts à se reconvertir dans la restauration, la manutention ou les marchés. De plus en plus de femmes au foyer, dont les familles sont frappées par le chômage de l’époux, sont prêtes à travailler comme femmes de ménage, assistantes médicales ou gardes d’enfants, autant de postes faiblement rémunérés et actuellement occupés par des Ukrainiennes ou des Biélorusses – le Polonais, méfiant, rechignant à confier ces emplois à des Asiatiques.

Et ce n’est pas tout. Durant sa conférence de presse, relayée par tous les médias polonais, Guz a lancé un cri d’alarme : “Nous devons multiplier les emplois ici, car beaucoup de Polonais vont rentrer à la maison et il est impensable de les laisser sans travail.” En effet, une récente étude estime que plus de 200.000 Polonais vont revenir d’Irlande et du Royaume-Uni, toujours à cause de la crise – et notamment des syndicats britanniques qui militent euxmêmes aux cris de “British jobs for British workers !” [Les emplois britanniques pour les travailleurs britanniques] ».
En réalité, au Royaume-Uni comme en Pologne et partout ailleurs, l’extrême faiblesse dont la France fait preuve n’est possible qu’en période faste et ne peut pas durer toujours.

Jean C. (41, Angers)


Islam, christianisme : quand défendrons nous nos propres valeurs ?

Six Algériens, à Tiaret ( ville du Sud de l’Oranais, que je connais fort bien : j'y ai séjourné), qui étaient convertis au christianisme ont été condamnés à de la prison. Motif : exercice illégal d'un culte non musulman ! Alors, c'est pour quand les condamnations pour excercice illégal du culte musulman en France ? Pas pour demain, puisque nous continuons à construire des mosquées pendant qu'on incendie huit églises en trois mois en Algérie.
En 130 ans, nous n'avons pas réussi à faire manger du porc aux Algériens, mais en dix ans, en France, on a réussi à nous priver de porc dans nos cantines pour faire plaisir aux Algériens !
Avant 1962, les femmes musulmanes se baignaient sur les plages en Algérie, vêtues simplement de leur maillot de bain. Maintenant, on nous oblige à leur réserver un jour dans nos piscines. Je suppose que bientôt, on nous interdira aussi d'aller un jour par semaine à la plage. Pourquoi pas ?

I.S. (34, Sète)

Excision islamique : l’Etat doit trancher. l

J’ai lu récemment, dans Rivarol, que le secrétaire d'Etat à la Solidarité, Valérie Létard (qui sera tête de liste UMP dans le Grand Nord-Ouest aux élections européennes), a lancé le 6 février un Plan de lutte pour venir en aide aux « 53.000 femmes adultes victimes d'excision en France ». Mme Létard admet qu'« on n'a pas d'outil de mesure pour évaluer la menace » mais elle estime que « l'Etat doit être aux côtés des victimes d'acte de barbarie », puisque « la médecine permet une réparation physique ».
La médecine, oui, mais en va-t-il de même des finances publiques ? A l'heure où la grande misère des hôpitaux est telle qu'« on est toujours au bord de la catastrophe » (dixit le Pr André Grimaldi, patron de la Pitié-Salpêtrière) et que la réforme de la santé préparée par Roselyne Bachelot prévoit de nouvelles restrictions de crédits, on peut se demander si l'onéreuse « reconstruction » de Fatou et des dizaines de milliers de ses semblables – qui veulent cependant « rester fidèles à [leur] culture et à [leur] tradition » – est vraiment une priorité, de même que la non moins coûteuse (2.000 euros environ) reconstitution de l'hymen des jeunes musulmanes voulant arriver intactes au mariage après avoir fauté. Mais quoi, la France est comme la Journée de la Femme : sans frontières.

Daniel V. (75, Paris)






Envoyez-nous vos commentaires et réflexions sur l’actualité !

Par courrier postal :
VOIX DES FRANÇAIS
BP 4 75362 PARIS CEDEX 08

ou par Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.">courriel

Vous êtes ici : Accueil Courrier des lecteurs COURRIER DU NUMÉRO 113