COURRIER DU NUMÉRO 114

COURRIER DU NUMÉRO 114 mai 2009

La chronique de Pierre Millan

La départementalisation de Mayotte : un déni de réalité

Le 29 mars 2009, les Mahorais se sont prononcés à plus de 95 % pour la transformation de leur « collectivité départementale » en département français d’outre-mer, comme le leur proposait Nicolas Sarkozy. Il faut croire que celui-ci n’avait tiré aucune leçon de ce qui venait de se passer en Guadeloupe, à la Martinique et à la Réunion, départements français depuis 1946, où la violence et le vandalisme venaient à peine de s’éteindre, après que le gouvernement se fut aplati devant les insurgés.
La départementalisation des Antilles françaises est donc un immense échec, malgré ou peut-être à cause de l’alignement systématique des aides et rémunérations sur la métropole, qui a placé ces îles sous perfusion économique, aux frais du contribuable. Elle n’a débouché que sur le rejet de la France et la haine du blanc.
Comment pourrait-elle réussir à Mayotte, qui n’est devenue française que deux cents ans après la Guadeloupe, à Mayotte où la population, de race noire, est en totalité musulmane et ne parle même pas français, mais un ou deux dialectes dérivés du swahili, langue bantoue mâtinée d’arabe en usage en Afrique orientale ?
La polygamie était encore la règle à Mayotte jusqu’en 2005. C’est un pays du tiers monde : l’indice de fécondité y est de 4,5 enfants par femme, le taux annuel d’accroissement de la population est de 5,8 % ! Qui plus est, les avantages sociaux financés par l’Etat français attirent des autres îles de l’archipel des Comores une foule d’immigrés illégaux qui forment aujourd’hui 30 % de la population.
Il est clair que le succès du referendum ne tient nullement à l’amour que les Mahorais auraient pour la France, son histoire et sa culture, mais exclusivement à l’intérêt passionné qu’ils portent aux subsides en provenance de la métropole. Selon Yves Jégo, secrétaire d’Etat à l’outre-mer ( entretien accordé à l’hebdomadaire L’Express du 26 mars), la France consacre déjà 635 millions d’euros par an à Mayotte, et la départementalisation coûtera 40 millions d’euros supplémentaires dès 2010, et même 200 millions d’euros à l’issue du processus, quand on aura aligné le SMIC, le RMI ou le RSA, les aides à l’emploi, les allocations familiales, les subventions et allocations diverses sur celles de la métropole… sachant qu’à Mayotte le taux de chômage est aujourd’hui de 22 % .
Cette départementalisation, qui se fait dans un silence politique ahurissant, ne sert aucunement les intérêts de la France ni ceux des Français. Alors pourquoi avoir ouvert cette boîte de Pandore sans consulter les Français ?


Berlusconi ose mettre les pieds dans le plat et refuser une Italie multiculturelle.
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Le 5 mai, les télés et journaux se sont déchaînés contre Silvio Berlusconi, qui avait très courageusement défié le politiquement correct et affronté la meute des médias et politiciens bien-pensants en affirmant clairement son refus d'une Italie multiethnique ! Les gros médias nous ont montré la gauche italienne criant au racisme. Mais seuls quelques journaux ont montré que la droite proche du « Cavaliere » saluait un « changement révolutionnaire ».
Aux sources de cette crise, le fait que le gouvernement de Berlusconi mène une politique vigoureuse contre les immigrés illégaux et a notamment commencé à les renvoyer directement en Libye sans les laisser prendre pied sur le sol italien. Berlusconi a alors déclaré : « L'idée de la gauche, c'est de faire une Italie multiethnique. Ce n'est pas la nôtre. La nôtre, c'est d'accueillir uniquement ceux qui répondent aux critères de l'asile politique ».
Plusieurs députés de l'opposition, véritables collaborateurs, ont jugé racistes ces déclarations somme toute modérées et ont estimé que de toute façon l'Italie allait inévitablement devenir multiculturelle, que cela plaise ou non. Dario Franceschini, chef du Parti démocrate, a même osé avouer son absence totale de volonté politique en déclarant : « Ce n'est ni à moi, ni à Berlusconi, ni à qui que ce soit d'autre de décider. Le XXIe siècle sera celui des sociétés multiethniques »…
Piero Fassino, secrétaire général des Démocrates de gauche, estime que le chef du gouvernement est « allé trop loin » : « Acceptons que l'Italie devienne un pays multiethnique, multiculturel et multireligieux, comme la France et l'Allemagne le sont déjà » ! Signalons à ce monsieur que, si c’est le cas, c’est en partie à cause de l’abolition des frontières nationales, qui permet à tous les illégaux débarqués dans la passoire italienne de venir s’installer chez leurs voisins germaniques et français ! Heureusement, contrairement à la France, le genre de propos tenus par Berlusconi peuvent être soutenus par une partie de la classe politique. Roberto Calderoli, de la Ligue du Nord, souhaite que Berlusconi soit fait membre d'honneur de son parti : « C'est un changement révolutionnaire par rapport au passé ». Et le ministre de la Défense, Ignazio La Russa, a également manifesté son soutien : « Autrefois, nous n'étions qu'une poignée à défendre l'identité italienne mais maintenant, après les propos du président du Conseil, nous sommes dans la majorité ». Si seulement les personnalités politiques françaises dites de droite acceptaient au moins ce genre de débat, vital pour notre identité !
Frédéric T. (par courriel)



Découverte, dans le Var, d’un trafic de viande halal avec la complicité des autorités musulmanes !
Le 12 mai, la presse nous annonçait le démantèlement d'une filière d'abattage clandestin de viande halal dans le Var. Voici ce qu’en dit l’AFP : « Un vaste réseau d'abattoirs clandestins de viande halal a été démantelé et une quinzaine de personnes placées en garde à vue dans la région toulonnaise, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Au total, une soixantaine de personnes étaient entendues dans le cadre de cette affaire, a-t-on précisé. Le coup de filet a été mené par des gendarmes de la section de recherches (SR) de Marseille, assistés de leurs collègues varois. Il s'agirait de l'un des plus importants trafic démantelés en France, qui porterait sur une quarantaine de tonnes de viande. Parmi les personnes arrêtées figurent des négociants, des intermédiaires ainsi que des religieux qui donnaient leur accord à la commercialisation de la viande halal [autrement dit, les responsables musulmans !]. Sur dénonciation des services vétérinaires, les investigations ont démontré que des abattoirs clandestins d'ovins et de bovins fonctionnaient à l'année en toute illégalité et en infraction aux règles de la santé publique. Les gendarmes opéraient dans le cadre d'une commission rogatoire délivrée il y a quatre mois par Luc Fontaine, magistrat du pôle santé du tribunal de grande instance de Marseille. » Selon moi, ce genre d’article pourrait déboucher, pour notre journal ou la presse amie, sur une enquête sur le commerce halal, sur lequel il y a sans doute moult choses à dire. Avec tous mes encouragement pour votre courageux combat.
Pascal V. (83, Toulon)

 

Islam, christianisme : peut-on laisser Le Figaro assimiler Jésus à un simple prophète ?

Le Figaro du 29 avril nous offre un morceau choisi d’ignorance ou de dhimmitude inconsciente : « L'éditeur italien Molleindustria a annoncé hier le retrait du jeu vidéo “Faith Fighter” (Combattant de la foi), qui mettait en scène les prophètes Jésus et Mahomet engagés dans un combat à mort. L'Organisation de la conférence islamique avait jugé son contenu “provocant et offensif autant pour les chrétiens que pour les musulmans” ». Sur le fond, il est bien dommage que les Eglises chrétiennes n’aient pas réagi à cette offense ; sur la forme, il est incroyable que le journaliste parle de Jésus comme d’un simple « prophète », car il se conforme là à la vision islamique du christianisme ! Précisons que Jean le Baptiste est le dernier des prophètes annoncés par la Bible ! Soit le journaliste était musulman, soit, plus probablement, il est d’une ignorance crasse et se contente de reproduire la dépêche de l’Organisation de la conférence islamique sans réfléchir une seconde à la portée de son acte. J’ai écrit au quotidien pour me plaindre.
Pauline C. (54)

L’Italie s’oppose à l’islamisation. l

Votre confrère Guillaume de Thieulloy, des 4 Vérités, a clairement répondu à la question : « Quelle doit être l’attitude des chrétiens face à l’immigration ? » Voici les principaux passages : « En réalité, plus un chrétien est pratiquant, en France, plus il vote à droite ! Il est vrai que les chrétiens se pensent appelés à “l’amour universel”, mais dans l’ordre : c’est-à-dire en commençant par leur famille, leur pays… Faute de quoi cet amour universel n’est qu’un humanitarisme vague, sans le moindre rapport avec les préceptes évangéliques. [...] Mon principe – et celui de la plupart des chrétiens de droite – est très simple : oui, je suis pour le respect de toutes les créatures, mais dans l’ordre (c’est-à-dire l’être humain en premier) ; oui, je suis pour le respect de tous les êtres humains, mais dans l’ordre (notre prochain avant notre lointain). Il est vrai que beaucoup d’évêques et de clercs français croient que l’amour du prochain est un précepte du Front national. Pour moi, je le trouve dans l’Évangile et je considère que l’amour du lointain, s’il n’est pas enraciné dans un amour préalable du prochain n’est rien d’autre que de la bonne conscience à bon compte. » Rappelons que Benoît XVI, durant son voyage en Terre sainte, a demandé aux fidèles catholiques de ne pas émigrer, car « cette décision [aurait] pour conséquence un véritable appauvrissement culturel et spirituel de la Ville ». Ce raisonnement est par ailleurs applicable à l’ensemble du monde.

Jérôme S. (par courriel)

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