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COURRIER DU NUMÉRO 117
- Écrit par Super User
Un islamiste préparait des attentats en France !
Deux islamistes proches d'al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) ont été arrêtés à Vienne, dans l'Isère, le 8 octobre. Les deux hommes, deux frères d’origine algérienne, ont été accusés d'avoir été en relation, notamment par Internet, avec des membres de la branche al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). La police a également procédé à des perquisitions et saisi deux ordinateurs portables, trois disques durs et des clefs USB. L’un des deux suspects a été relâché. Mais le pire, c’est que l’autre, qui semble être fort dangereux, était chercheur au centre de recherche nucléaire de Genève (Cern). Sa capacité de nuisance était donc gravissime. Même Brice Hortefeux, le ministre de l’Intérieur, a déclaré que nous avions peut-être « frôlé le pire ». L’islamiste a reconnu l'existence d'échanges cryptés avec les activistes d'al Qaida au Maghreb islamique. D’après Le Figaro du 10 octobre, « ces messages cryptés suggèrent que ce chercheur de 32 ans était disposé à participer à des attentats visant la France. Il aurait évoqué des projets d’attentats dans ses messages ». Toujours selon Le Figaro, il « aurait renseigné al Qaida sur des sites à frapper dans l'Hexagone ». Quand nos dirigeants dénoncerontils la vraie menace ? Brice Hortefeux, interrogé, s’est contenté de dire que la lutte contre le terrorisme nécessitait une vigilance de tous les instants… D’accord. Mais cela, nous le savons tous ! Ce qu’il faudrait, c’est désigner les terroristes ! Donner leurs origines, leurs motivations… Prendre des mesures pour éviter leur prolifération sur notre territoire. Ce que n’ose pas dire M. Hortefeux, c’est que ceux qui nous attaquent sont musulmans et, pour l’occasion, maghrébins. Nous sommes entrés dans une véritable guerre contre l’islamisme et pas contre le « terrorisme » – la preuve avec l’envoi de troupes en Afghanistan –, mais peuton la gagner si l’on n’ose même pas désigner l’ennemi ?
Jacques G. (par courriel)
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