QUAND LES DENIERS PUBLICS FINANCENT L’ISLAMISATION DE LA FRANCE

L’Alsace étant régie par le concordat, l’Etat peut ainsi y financer des lieux de culte, contrairement au reste de la France. Le 27 septembre, Manuel Valls, ministre de l’Intérieur chargé des cultes, a inauguré la nouvelle grande mosquée de Strasbourg.

Vous entendez parler d’austérité et de crise à longueur de journée ? Qu’il faut vous serrer la ceinture ? Oui, mais cela ne concerne pas tout le monde : les collectivités territoriales, c’est à dire la ville de Strasbourg, la région Alsace et le département du Bas-Rhin, ont contribué, pour près de 2,5 millions d’euros, à la construction de la mosquée de Strasbourg.

 Autant d’argent qui sort de la poche des Alsaciens pour financer la plus grande mosquée de France. Si, dans ce projet, les collectivités françaises financent pour un quart l’islamisation de notre pays, elles marchent main dans la main avec le royaume du Maroc (34 %), l’Arabie saoudite et le Koweït (14 %) qui ont ainsi fourni plus de la moitié des subsides nécessaires à l’édification d’un tel bâtiment sur notre sol national.
L’argument des élus du système consiste à dire que les 50.000 musulmans de Strasbourg et sa banlieue doivent avoir un lieu de culte. Mais nul ne semble relever que la seule ville, sans son agglomération, compte déjà douze salles de prières officielles ! Et trois nouvelles mosquées sont en construction : à Neuhof, à la Cité de l’Ill et à Hautepierre. Là encore, ce ne sont pas des petits projets : la mosquée de Neuhof coûtera 1,5 million d’euros pour un bâtiment de 767 m², dont 250 m² pour la salle de prières pouvant accueillir jusqu’à 500 fidèles, le reste étant voué aux activités « culturelles ». La grande mosquée tout juste inaugurée, elle, a une salle de prière de 1.300 m² !
Lors de l’inauguration, Manuel Valls a défendu l’islam, déclarant que « l’islam a toute sa place en France, car l’islam de France, c’est aussi la France ». Mais il a également prêché une vision bien étrange de la laïcité : « Je veux des aumôniers français, des imams français formés, et à terme je veux des financements français ». En effet, le ministre ne souhaite pas que la deuxième religion de notre pays reste dépendante des pays étrangers comme l’Algérie et le Maroc. Quid de la loi de 1905 ? Il s’agira, pour le ministre et ses partenaires, de trouver des moyens de financer la construction de mosquées dans le cadre de cette loi. Fameux numéro d’équilibriste devant lequel le socialiste n’a pas l’air de reculer. Il a d’ailleurs pourfendu les extrémistes musulmans, affirmant que « le racisme, le fondamentalisme, ce n’est pas cela l’islam ». Le « premier flic de France » n’a pas l’air de connaître la situation au Mali, au Kenya, au Bangladesh ou dans nos cités.
Pire, Manuel Valls savait qui serait l’invité vedette de cette inauguration : Mustafa Ceric, le grand mufti de Bosnie-Herzégovine qui a dirigé la grande prière du vendredi dans la mosquée flambant neuve. Dans un lieu de culte financé en partie par les deniers publics, les musulmans ont donc entendu le discours d’un membre de l’Académie du fiqh de la Mecque (référence en matière de charia wahhabite) et du Conseil européen de la fatwa et de la recherche (sic), fermement résolu à imposer la charia en Europe. Mustafa Ceric a d’ailleurs déjà demandé l’intégration de la loi islamique dans la constitution de Bosnie, ainsi que l’abolition des frontières entre la Serbie et la Bosnie, « toutes deux terres islamiques ». On peut se demander pourquoi la France donne une tribune d’exception à un tel individu. Faut-il s’étonner, ensuite, de la radicalisation des jeunes immigrés des banlieues ? Résistant L’Alsace étant régie par le concordat, l’Etat peut ainsi y financer des lieux de culte, contrairement au reste de la France. Le 27 septembre, Manuel Valls, ministre de l’Intérieur chargé des cultes, a inauguré la nouvelle grande mosquée de Strasbourg.

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