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Qui se ressemble, s’assemble » : on devrait toujours écouter les adages populaires ! Les travaux récents de deux sociologues, Beate Collet, maître de conférences à l'université Paris-Sorbonne, et Emmanuelle Santelli, chargée de recherche au CNRS, confirment cet adage : en France, les enfants d'immigrés choisissent généralement un conjoint de même origine.
Les deux chercheuses regrettent que les mariages mixtes, « symboles d’une intégration réussie », reculent. Seraient en cause le poids des traditions héritées de leurs parents, mais également... l’amour. Car on aime les personnes avec qui l'on partage des affinités. Les deux sociologues expliquent que « choisir quelqu'un de sa communauté d'origine permet à la fois de tenir compte des désirs ou volontés des parents et de ses propres aspirations. » Leurs arguments sont donc en totale opposition avec le culte du métissage imposé et des « différences qui enrichissent ».

Car, traditionnellement, le mariage est l'affaire des parents et de la communauté élargie : il est « arrangé ». L’influence moderne a complètement changé la donne dans les familles françaises de souche. Mais, dans les familles immigrées, bien que l’influence occidentale commence à éroder ces traditions, l’endogamie reste une règle tacite. Loin du dogme du politiquement correct, qui voudrait faire croire que les immigrés n’ont pas d’attaches dans leur pays d’origine et vivent chez nous coupés de toutes racines, il ressort de cette enquête que nombre d’unions se nouent pendant les vacances d’été, « au bled ». Les enfants d’immigrés se marient avec des personnes de la même ethnie, originaires du même village ou, au moins, de la même civilisation. En Europe, une famille algérienne peut accepter un Tunisien en son sein, tant qu’il est musulman. Ce n’est donc pas le fait de vivre au voisinage dans telle ou telle banlieue qui compte pour ces unions, mais bien l’appartenance ethnique des conjoints.
Les deux sociologues expliquent également le dilemme auquel sont exposés les enfants d’immigrés, notamment les filles. Ecartelées entre leurs racines, les libertés de la société occidentale, le plaisir de rencontrer des hommes respectueux et le battage médiatique qui impose le métissage et le brassage des ethnies, elles font parfois le choix d’une union avec un Français de souche. Celle-ci est bien souvent refusée par la famille et provoque des ruptures durables, voire des représailles violentes. Il existe de nombreux exemples de menaces, d'enlèvements, de coups, voire de « crimes d'honneur », commis pour « punir » une fille accusée d'avoir trahi sa famille et son sang. C'est donc la peur des immigrées qui préserve bien souvent le peuple français du métissage !
Selon l'étude, le facteur religieux est encore plus fort que le facteur racial. Les femmes musulmanes sont celles qui se marient le plus avec des hommes de leur religion. Surveillées depuis l’enfance, leurs sorties contrôlées, elles n’ont de toute façon pas le droit de se marier avec un non-musulman. Il leur arrive de convertir le Français de souche avec lequel elles veulent s’unir, mais cette règle limite malgré tout le métissage.

 

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