«L’islam est incompatible avec l’identité danoise »

 «L’islam est incompatible avec l’identité danoise »

L’islam pose de plus en plus de problèmes aux Danois, et pas seulement lorsque des fanatiques menacent de mort des caricaturistes ou incendient des voitures. C’est au quotidien que les problèmes se multiplient. Le chercheur Nicolaï Sennels nous explique pourquoi.

L’actualité danoise est agitée, depuis plusieurs mois, par l’histoire étonnante d’un député qui a voté la levée de sa propre immunité parlementaire… Pouvez-vous nous expliquer les grandes lignes de cette affaire ?

Ce parlementaire s’appelle Jesper Langballe, il est membre du Parti du Peuple danois, principal allié du gouvernement de centre-droit et considéré comme « populiste ».

En janvier 2010, à la suite d’un fait-divers épouvantable, Langballe a protesté, dans une revue danoise, «

contre les musulmans qui tuent leurs filles dans des crimes d'honneur et ferment les yeux si elles sont violées par leurs oncles ». Dans sa chronique, il dénonçait « la conception obscurantiste des femmes dans l'islam » et « l'islamisation de l'Europe ».
Il a été l’objet d’un véritable lynchage médiatico-politique et, le 16 juin, le Parlement danois a levé son immunité parlementaire. Or, Langballe n’attendait que ça, car si la justice souhaite l’inculper pour ses « propos antimusulmans », lui entend faire du procès un tremplin pour transformer une affaire de délit d’opinion en combat « national et européen pour la défense des libertés et de notre civilisation ».

Il semble que ce soit le révélateur d’une crise beaucoup plus profonde…
Le Danemark est confronté à une montée des problèmes liés à l’islamisation. On se souvient de l’affaire des caricatures de Mahomet en 2006 ou des nuits d’émeutes à Copenhague en 2007 et 2008… Mais ce n’était que la partie émergée de l’iceberg. En réalité, l’islam est totalement incompatible avec l’identité danoise, notamment en ce qui concerne les rapports hommes-femmes.
J’en veux pour premier élément de preuve une statistique officielle : au Danemark, 70 % des prisonniers sont musulmans, alors qu’ils représentent peut-être 10 % de la population… Dans mon livre [NDLR : voir présentation ci-contre], je développe une approche psychologique des rapports que la culture musulmane entretient avec la colère, la gestion des émotions, l’altérité et la religion elle-même. Ma recherche se fonde sur des centaines d’heures d’observations au cours des traitements thérapeutiques de 150 jeunes criminels musulmans internés dans la prison de Copenhague.
La culture des étrangers me semble jouer un rôle majeur sur leur capacité à s’intégrer ou leur propension à verser dans la criminalité et l’extrémisme religieux. La preuve avec l’affaire Langballe. Ce parlementaire a dit que des parents musulmans tuaient parfois leurs enfants. C’est la stricte vérité.

Est-ce intrinsèquement lié à l’islam ? Ou bien à « l’islamisme » ?
En Turquie, une étude menée par le ministère de l’Education a prouvé que 13 % des adultes du pays ont déjà assisté à des crimes d’honneur. Et que 26 % approuvent ces meurtres ! Entre ceux qui ne se prononcent pas et ceux qui s’y opposent, c’est donc une question de société, pas le fait d’une minorité extrémiste. On débat chez eux de la légitimité des meurtres d’honneur comme, chez nous, des retraites ou de la pasteurisation des fromages !
En Europe, le quotidien anglais The Independant, du 10 février 2009, nous apprenait qu’au Royaume-Uni, 17.000 filles étaient victimes – chaque année ! – de crimes d’honneur (viols punitifs et meurtres). C’est, sociologiquement, une tendance lourde. On peut donc légitimement en conclure que cette mentalité fait partie intégrante de la culture musulmane.

Par ailleurs, au Danemark, chaque année, plusieurs milliers de femmes sont victimes de mariages forcés, de viols conjugaux ou punitifs, de violences domestiques ou de meurtres d’honneur. 70 % des femmes accueillies dans les quarante centres de refuge pour femmes du pays viennent d’Orient.

Le quotidien danois Jyllands-Posten a récemment révélé que, dans les communautés musulmanes, de nombreux mariages forcés sont célébrés dans le cadre de la famille élargie. Les femmes sont par exemple mariées à des cousins. C’est le cas pour 60 à 70 % des familles venues du Pakistan ; et 25 à 30 % des familles turques.

Personne ne réagit-il à ces scandales ?
Les journalistes danois ne veulent pas regarder les choses en face. Pourtant, mariage forcé et polygamie sont non seulement des drames humains, mais aussi des drames sociaux, car cela provoque des traumatismes et des violences ; des problèmes de santé publique, car le mariage consanguin aboutit parfois à la naissance d’enfants handicapés : en 2000, une étude a démontré que 13 % des enfants nés à Copenhague étaient étrangers. Ils représentaient aussi 24 % des enfants nés avec un handicap sévère. Enfin, n’oublions pas la multiplication des aides sociales pour ces familles étrangères qui, à la fin, coûtent des millions de couronnes au contribuable danois.

La multiplication des viols semble également au coeur de l’actualité danoise ?
Un phénomène nettement relié à la culture musulmane, là encore, qui considère la femme comme un butin et une proie. Dans le Coran, il est clairement dit que chaque martyr recevra, au Paradis, 72 vierges – dont l’hymen se reconstituera après chaque pénétration par un martyr… Avouez qu’il est embarrassant pour un Européen de juger ce texte, car on ne peut que trouver immature et vulgaire qu’une grande religion promette, en récompense du sacrifice suprême, du sexe à volonté avec de jeunes filles ! N’importe quel Européen ayant dépassé l’âge des pulsions hormonales pense qu’il s’agit d’une récompense divine particulièrement grossière.

Pouvez-vous revenir au phénomène des viols ?
Précisons d’abord qu’il touche toutes les femmes, danoises ou étrangères. Kristina Aamand, infirmière au Centre danois pour les victimes de viol, accueille souvent de jeunes Danoises violées par des immigrés ; mais, par ailleurs directrice d’une clinique nommée « Nouvelle virginité », elle reçoit régulièrement de jeunes musulmanes violées souhaitant se faire opérer pour une réfection de l’hymen.
La chaîne de télévision et de radio Danmarks Radio a récemment montré comment les bandes de violeurs se multiplient, au point de devenir un phénomène de société. Le commentateur racontait que de jeunes gens « non ethniquement danois » organisaient des viols collectifs dont les victimes étaient des musulmanes, car les violeurs étaient parfaitement au fait que ces femmes étaient si effrayées par les réactions de leur famille qu’elles préfèraient garder le silence sur leur drame. Dans l’univers musulman, la femme est vue comme la principale responsable du viol.

Comment expliquer ces comportements dans des pays européens ?
Par la lâcheté des autorités qui refusent de sévir ; et par le refus obstiné des musulmans de ressembler à des populations qu’ils méprisent. Ils ne comprennent pas notre façon occidentale de gérer les conflits par le dialogue. La tradition européenne, surtout dans le Nord, qui utilise compromis et introspection comme principaux outils de gestion des conflits, est considérée comme une faiblesse dans la culture musulmane. L’agressivité verbale ou physique est une marque d’infériorité chez nous. C’est le contraire chez eux. Dans le même esprit d’incompatibilité totale avec un pays du Nord, la femme est chez nous l’égale de l’homme. Dans la culture musulmane, elle est un être intrinsèquement inférieur.
Propos recueillis par Patrick Cousteau

On débat, en terre d’islam, de la légitimité des crimes d’honneur comme chez nous des retraites ou de la pasteurisation du fromage !

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