Le tour de passe-passe des Romanichels

Le tour de passe-passe des Romanichels

 

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Violence. De nombreux enfants romanichels sont exploités par leurs propres parents. Soit, banalement, pour rester sur le territoire français ; soit à des fins criminelles (vol à la tire, mendicité forcée ou prostitution pédophile).

Plusieurs responsables de syndicats de police s’inquiètent de l’efficacité réelle des opérations actuelles du gouvernement pour lutter contre la délinquance des Romanichels en France. « Aujourd’hui, beaucoup de moyens et d’efforts sont déployés, mais les résultats ne sont pas forcément excellents », remarque Nicolas Comte, secrétaire général d’Unité Police SGP-FO. « Dans les faits, peu de Roms partiront véritablement. On ne peut d’ailleurs pas faire grand-chose pour les empêcher de revenir ».
Les Romanichels touchent en effet une prime de départ de la République française – 300 euros par adulte et 100 euros par enfant –, font un petit tour en Europe de l’est puis reviennent dans l’Hexagone afin de bénéficier encore des aides gouvernementales. Un cercle vicieux et fructueux pour les nomades, qui commence à dater : selon Sylvie Feucher, secrétaire générale du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN), « ces problèmes ne sont pas nouveaux. Il y a vingt ans, nous avions les mêmes ».
La policière rappelle aussi les subterfuges utilisés par les Romanichels pour échapper à la loi : « Quand deux parents sont placés en garde à vue, les fonctionnaires se retrouvent avec les enfants à gérer. Ou alors ils ne figurent pas sur les passeports de leurs parents. Dans bien des cas, on fait plus de social que de la police ».
Pour ces professionnels, les actions médiatiques du gouvernement ne sont que de l’esbroufe destinée à endormir les Français soucieux de voir rétablir un jour l’ordre et la sécurité dans notre pays. Ainsi, selon Olivier Boisteaux, président du Syndicat indépendant des commissaires de la police nationale (SICPN), « il ne faudrait pas que cela se fasse au détriment des objectifs de sécurité publique ». Nicolas Comte est encore plus direct : « On focalise sur les Roms, mais cette question ne change rien, sur le fond, au problème de la sécurité avec des effectifs humains et matériels en baisse. Cela permet surtout de masquer la réalité du recul des investissements en matière de sécurité. » C’est aussi une manière bien pratique, pour le gouvernement, de faire semblant de lutter contre l’immigration à l’approche de 2012. Car n’oublions jamais que les Romanichels, depuis des années, servent à gonfler artificiellement les statistiques des expulsions. Dans une Europe ouverte à tous les vents, il est impossible de maîtriser efficacement les flux et reflux de ces nomades qui, dès mars 2011, avec l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’espace Schengen, seront membres à part entière de l’U.E., et pourront revenir en France sans contrainte. A l’avenir, Nicolas Sarkozy devra trouver autre chose pour sidérer les Français et détourner leur vote.


EUROPE

 

 

Haute trahison et déni de démocratie

L'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a adopté à l'unanimité le 23 juin 2010 une résolution sur « L’islam, l’islamisme et l’islamophobie en Europe » qui condamne l'interdiction des minarets décidée par le peuple suisse et qui s'oppose à une interdiction générale du port de la burqa et du niqab.
Voici les principaux passages de ce texte :
« 13. L’Assemblée reste également préoccupée par les politiques et les pratiques – tant des autorités nationales que des autorités régionales ou locales – discriminatoires à l’encontre des musulmans, et par le risque d’une utilisation abusive des votes, initiatives et référendums populaires pour légitimer des restrictions des droits à la liberté de religion et d’expression qui sont inacceptables au regard des articles 9 et 10 de la Convention européenne des droits de l'homme. Dans ce contexte, l’Assemblée est particulièrement préoccupée par le référendum organisé récemment en Suisse et demande instamment aux autorités suisses d’adopter un moratoire sur l’interdiction générale de la construction des minarets de mosquées et d’abroger dès que possible cette interdiction. »
« 16. (...) L'article 9 de la Convention européenne des droits de l'homme reconnaît à toute personne le droit de choisir librement de porter ou non une tenue religieuse en privé ou en public. Les restrictions légales imposées à cette liberté peuvent se justifier lorsqu'elles s'avèrent nécessaires dans une société démocratique, notamment pour des raisons de sécurité ou lorsque les fonctions publiques ou professionnelles d'une personne lui imposent de faire preuve de neutralité religieuse ou de montrer son visage. Toutefois, l'interdiction générale du port de la burqa et du niqab dénierait aux femmes qui le souhaitent librement le droit de couvrir leur visage. »

On y lit aussi, parmi d'autres perles :
« Les musulmans sont chez eux en Europe, où ils sont présents depuis des siècles... » ou : « L'Assemblée déplore qu’un nombre croissant de partis politiques en Europe exploitent et attisent la peur de l'islam en menant des campagnes politiques qui privilégient une vision simpliste et des clichés négatifs à propos des musulmans d'Europe en assimilant l'islam à l'extrémisme. »
Cette résolution a été votée à l'unanimité (avec quatre abstentions) des cent-huit parlementaires présents. Parmi eux, se trouvaient sept Français, qui ont tous voté pour : quatre membres du groupe socialiste, Maryvonne Blondin, Jean-Claude Frécon, Jean-Pierre Kucheida et François Loncle ; et trois parlementaires de droite, Denis Badré (sénateur centriste), Bernard Fournier (sénateur UMP) et Rudy Salles (député centriste).
Il n’est pas interdit d’exprimer son mécontentement, de manière courtoise, auprès du Conseil de l'Europe. Et il est important de faire circuler cette information afin de mobiliser les consciences et de prévenir d’autres décisions de ce genre, qui relèvent véritablement d’un déni de démocratie et d’une trahison du peuple par la technocratie prétendant le représenter.  
François d’Orgeville
N.B. : vous pouvez adresser vos protestations courtoises à :
Unité de Communication de l’Assemblée parlementaire
Tél. : +33 3 88 41 31 93 Fax : +33 3 90 21 41 34
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

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