LA « JUNGLE » DE CALAIS S’EST RECONSTITUÉE

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La « jungle » de Calais, véritable abcès de fixation de l’immigration illégale en France est supposée éradiquée depuis septembre 2009. En réalité, les déclarations du ministre de l’Immigration, Eric Besson, n’étaient que des rodomontades. La preuve sur le terrain, après une visite officielle du Conseil de l’Europe, le 20 mai.
Le 23 septembre 2009, au lendemain du démantèlement de la « jungle » de Calais, ce campement d’immigrés illégaux emblématique de l’échec du gouvernement à maîtriser les flux migratoires sur notre sol, Eric Besson, ministre de l’Immigration, se montrait catégorique : pour lui, cette « zone de non-droit », qui constituait « le principal outil de travail des filières clandestines dans la région » était « définitivement fermée ». Huit mois après l’opération médiatique menée à grands renforts de caméras, la réalité est bien différente. Les immigrés illégaux sont toujours à Calais : la « jungle » s’est simplement divisée en neuf petits campements étalés entre Calais (400 personnes) et Dunkerque, réunissant en tout, approximativement, 800 immigrés originaires d’Afghanistan, d’Irak, du Soudan et de divers autres pays chaotiques.
Les associations qui aident illégalement ces délinquants dénoncent des « pressions » de la police, tout en avouant que celle-ci veille surtout à éviter… « les regroupements trop voyants » ! Surtout à Calais, où les occupations sauvages « pullulent », selon le quotidien Aujourd’hui en France du 12 janvier.
« La fermeture de la jungle, c’était juste un coup médiatique, affirme Jean-Pierre Leclercq, président de l’association Salam. Ça n’a rien réglé du tout. L’Angleterre est toujours à 32 km, les passeurs sont toujours là », et les immigrés aussi. En attendant leur hypothétique départ pour le Royaume- Uni, Natacha Bouchart, maire UMP de Calais, a fait bâtir des bâtiments de douches pour les immigrés illégaux. Elle les a même fait reconstruire après leur incendie par des Calaisiens excédés et paye désormais un service de surveillance pour protéger les délinquants de la fureur des autochtones. Ces derniers ont souvent fait part de leur mécontentement en manifestant ou en écrivant au maire – « Je recevais des lettres tous les jours », dit Mme Bouchart… En vain : l’édile préfère les étrangers à ses administrés. Elle ne dit pas un mot sur les mafias de passeurs qui organisent le commerce juteux et inhumain de l’immigration illégale. Ni sur les multiples crimes et délits dont se rendent coupables les immigrés des « jungles » enkystées sur le littoral du Nord-Pas-de-Calais.
Elle a en revanche confié la gestion de locaux situés rue de Moscou (un héritage du passé communiste de la ville) à trois associations de défense des immigrés illégaux : la Belle Étoile, Salam et l’Auberge des migrants.
Là, 300 repas sont quotidiennement distribués aux pseudo-clandestins. En tête : les Pachtounes, l’ethnie afghane où recrutent les talibans. Aujourd’hui en France présentait Amandine, une bénévole gauchiste : « Venue de Toulouse, [elle] remplit les verres en plastique de thé corsé. “Liwané !” l’interpellent les habitués. “Ça veut dire folle, sourit la jeune fille. C’est mon surnom.” » Cette curieuse marque de reconnaissance ne semble pas l’offusquer… Près de la gare, des Africains ont établi leur territoire et n’entendent pas se mélanger avec les autres ethnies. Ils sont cinquante à avoir investi les restes d’une ancienne scierie. Un mur de parpaings fait office de frontière entre la ville et cette enclave africaine.
Près du port, on trouve des groupes de musulmans généralement originaires du Caucase ou du Proche-Orient, eux aussi soigneusement séparés en fonction de leur ethnie. C’est ici que les immigrés tentent de gagner l’Angleterre, en se glissant dans la zone sécurisée où stationnent les camions avant d’entrer dans le tunnel sous la Manche.
Les candidats se font généralement détecter par les scanners et les chiens policiers. Certains ont échoué à cinq ou dix reprises. Ils sont toujours là pour recommencer, malgré les rodomontades de Brice Hortefeux, le ministre de l’Intérieur, ou d’Eric Besson. Le 20 mai, à la suite d’une visite sur place, le Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Thomas Hammarberg, a d’ailleurs noté les « investissements conséquents » de la mairie de Calais pour « améliorer les conditions de vie des migrants les plus précaires ». Le Commissaire a également salué « la mise en place d’un Bureau destiné à recevoir les demandes d’asile à Calais et l’engagement du ministre Besson à le maintenir ouvert ». Le même Eric Besson qui déclarait en septembre 2009 : « Le problème de la jungle est résolu. Chacun peut le constater en allant sur place. » Grand naïf ou ignoble menteur ?

SONDAGE : LES SUISSES POUR L'INTERDICTION DU VOILE INTÉGRAL
Une majorité des Suisses (57,6 %) est favorable à une interdiction du port de la burqa sur le territoire helvétique, selon un sondage publié le 22 mai dans le SonntagsBlick, le plus grand hebdomadaire suisse allemand. Un quart des sondés (26,5 %) est pour ce symbole islamique, alors que 15,9 % restent indécis.
Ce sondage survient alors que le Conseil fédéral (le gouvernement suisse) a rejeté, mi-mai, la motion du désormais célèbre conseiller national Oskar Freysinger (UDC Valais), visant à interdire le port du voile dans les transports publics ou en cas de requête dans une administration.
Un retoquage basé sur des pinailleries administratives qui n’arrêtera pas le parti populiste suisse ! Aussitôt, le parlement du canton d’Argovie a manifesté sa volonté d’obtenir cette interdiction de la burqa dans l'espace public suisse en adoptant, par 89 voix contre 33, une nouvelle motion de l’UDC. Une commission du Grand Conseil (le Parlement) va désormais préparer un texte d'initiative cantonale en ce sens.
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