PROJET-APACHE : LES PARISIENS SORTENT DE LEUR RÉSERVE !

PROJET-APACHE : LES PARISIENS SORTENT DE LEUR RÉSERVE !

Entretien avec Simon Charles  porte-parole du Projet-Apache

De plus en plus actifs à Paris, les jeunes militants du Projet-Apache défendent avec humour et efficacité nos valeurs et notre identité. Rencontre avec l’un de ses dirigeants.

On a beaucoup entendu parler du Projet-Apache, ces dernières semaines. De quoi s’agit-il ? Né fin 2008, le Projet-Apache a pour vocation de rassembler les jeunes identitaires parisiens et franciliens. Il s’agit d’une initiative politico-culturelle destinée à rassembler les filles et les fils de Paris fiers de leur histoire, de leur identité et de leurs racines. Nous refusons d’être les derniers Mohicans d’un peuple et d’une culture assiégés de toute part. Face au monde moderne cosmopolite, uniformisé et aseptisé dans lequel nous vivons, nous avons décidé d’affirmer et de faire revivre notre identité locale.
Nous avons donc placé notre action sous le double patronage du dernier grand peuple amérindien, chassé puis parqué dans des réserves par les envahisseurs, et des « apaches » parisiens, bandes de mauvais garçons en lutte contre la société bourgeoise et ses injustices, qui arpentaient Paris au début du XXe siècle. La police les désignait alors comme « la plaie de Paris » : nous souhaitons quant à nous incarner la plaie du Système.

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Quelques affiches de propagande du Projet-Apache – sous son nom propre ou, page suivante, celui d’une de ses émanations, le Cercle Sainte-Geneviève – en lutte pour préserver l’identité française et plus spécifiquement parisienne.
Pour sortir de la grisaille et du marasme, nous comptons agir quotidiennement et assurer une présence concrète sur le terrain.

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Comment ?
Nous visons plutôt une prise de pouvoir progressive à Paris, « par le bas », en plaçant le Projet-Apache comme tête de pont de projets politiques bien sûr, mais également culturels, associatifs, musicaux, artistiques, sportifs… voire économiques, en développant des réseaux alternatifs de consommation. Nous souhaitons conquérir les esprits plutôt que des électeurs, nous préférons accumuler les petites victoires plutôt que d’attendre un hypothétique « Grand Soir ». C’est pourquoi nous ne souhaitons pas entrer dans une logique de concurrence improductive avec d’autres mouvements. A contrario, nous pouvons, sur des thèmes qui nous paraissent primordiaux pour la sauvegarde de notre identité, à l’image de l’islamisation, apporter notre soutien Quelques affiches de propagande du Projet-Apache – sous son nom propre ou, page suivante, celui d’une de ses émanations, le Cercle Sainte-Geneviève – en lutte pour préserver l’identité française et plus spécifiquement parisienne.ponctuel à des initiatives concrètes « extérieures ». Dans cet esprit, nous avons par exemple d e r n i è r e m e n t répondu à l’appel de Julien Sanchez, secrétaire du Front national de la 7e circonscription de S e i n e - e t - M a r n e , contre un projet de création d’un groupe scolaire islamique à Chelles (77). A terme, nous prônons un véritable ré-enracinement des Parisiens dans leur Cité : il faut penser, agir, consommer local. Dans cette logique de conquête des esprits et de réappropriation de notre cité, tout le monde peut nous apporter son aide, même ponctuellement (sans forcément adhérer à la totalité du projet ni avoir à payer de cotisation), et même s’il est déjà investi dans un autre parti ou association.
Quelles sont vos activités ?
Nous proposons des activités régulières : des cercles de formation politique et culturelle (« Cercle Sainte Geneviève »), un cinéclub, un club de boxe française, ou encore des soirées à thème régulièrement organisées. Autant de moyens de souder et de renforcer une communauté qui grossit de jour en jour. Pour nous faire connaître et communiquer, nous comptons sur la créativité et l’agitation : notre première campagne d’autocollants (une tête d’indien dominant la ville, avec le slogan « Pour ne pas finir comme eux ») a ainsi suscité la curiosité des Parisiens. Notre site Internet www.projet-apache.com constitue notre principal outil de communication, véritable plateforme multimédia sur laquelle nous travaillons beaucoup. Nous considérons Internet comme un des derniers espaces de liberté, et, dans une logique de « réinformation », nous comptons bien l’utiliser pour communiquer sur nos actions et répandre nos idées.
Mais ne nous cachons pas, Internet ne sert à rien sans la réalité du terrain : rien de tel que l’action pour réveiller nos frères parisiens et les sensibiliser sur l’ampleur du désastre. Là encore, nous avons voulu placer nos actions sous des angles astucieux et originaux.

Comme votre intervention dans le restaurant « Chez Papa », dans le XVe arrondissement de Paris ?
Exactement. Il s’agissait d’occuper, dans une ambiance pacifique et festive, un restaurant de la chaîne « Chez Papa ». L’idée de l’action était de dénoncer les patronsvoyous qui embauchent des immigrés illégaux (ce dont s’est vanté Bruno Druilhe, le patron de la chaîne, allant même jusqu’à réclamer leur régularisation en 2007), uniquement dans le but de s’assurer une main-d’oeuvre peu coûteuse et flexible, et, in fine, de tirer les salaires des travailleurs vers le bas. Ceci est d’autant plus scandaleux quand on sait que « Chez Papa » a le culot de proposer à ses clients des produits typiques du sud-ouest de la France et de jouer la carte « terroir et traditions ». D’où notre slogan « Business terroir, embauche terroir ». Au-delà de ça, c’est toute l’hypocrisie et le cynisme de ceux que nous considérons comme des nouveaux négriers que nous avons voulu dénoncer par cette action. Ces personnes qui bénéficient de la collaboration active et bien involontaire des réseaux bien pensants de gauche et d’extrême gauche, qui, au nom d’un « droitdelhommisme » béat, réclament eux aussi la régularisation massive des clandestins en France ! Finalement, l’occupation d’un des restaurants « Chez Papa » a fait beaucoup parler d’elle, avec des articles dans L’Express ou Le Parisien.

Vous avez récemment mis les rieurs de votre côté en rebondissant sur les événements en Guadeloupe…

Nous avons effectivement manifesté pour réclamer la préférence locale, à Paris comme en Guadeloupe ! Car nous ne sommes pas que des agitateurs nés, nous n’avons pas vocation à rester d’éternelles machines à dénoncer. Non. Nous savons aussi dire « merci » à ceux qui font avancer les choses. En particulier, comment ne pas être reconnaissants envers nos « camarades » guadeloupéens, et notamment les syndicalistes du LKP, qui, lors des récents événements outremer, ont placé la « priorité d’embauche pour les Guadeloupéens » dans leurs revendications sociales, acceptées du reste par le gouvernement ? Une mesure de « préférence locale » relevant du simple bon sens que nous, identitaires parisiens, ne pouvions que saluer ! Nous avons donc décidé d’organiser une manifestation de soutien aux Guadeloupéens dans les rues de Paris, rassemblés derrière une banderole sur laquelle était écrit « En Guadeloupe comme à Paris, la préférence locale c’est bon pour le moral ! » En forme de clin d’oeil à un succès musical de la « Compagnie Créole », nous avons voulu rappeler que ce qui apparaît comme naturel et justifié en Guadeloupe, aux yeux des media, du gouvernement et de l’opinion publique, doit également l’être en métropole et plus largement en Europe.Bien entendu, nous avons encore beaucoup de projets en préparation, et comptons faire de nouvelles actions qui, nous l’espérons, ne manqueront pas de surprendre !

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