Lampedusa : charité bien ordonnée commence par la patrie

Le 3 octobre 2013, un bateau transportant des centaines de noirs venus d'Afrique qui tentaient d'immigrer clandestinement en Italie a fait naufrage à quelques encablures de l'île de Lampedusa, dans les eaux territoriales italiennes. Une grande partie d'entre eux se sont noyés. Pour comprendre les réactions hysté- riques que ce drame a suscitées, il faut relire Le Camp des saints de Jean Raspail, où le grand romancier décrit l'invasion de l'Europe par des va-nu-pieds venus de l'Inde. Un peu de bon sens n'est pas inutile en la matière : "La France ne peut accueillir toute la misère du monde", disait déjà Michel Rocard le 3 décembre 1989 à TF1. L'Italie non plus. Du reste, les Erythréens qui ont trouvé la mort en Méditerranée après avoir traversé le Soudan et la Libye n'étaient pas les plus pauvres de leur nation, car ils avaient pu donner de l'argent aux passeurs. Attirés par les avantages matériels que les Etats européens déversent sans compter sur les immigrés, même illé- gaux, ils n'ont pas hésité à prendre des risques inconsidérés pour entrer en Italie. 

Que fallait-il faire ? L'émotion ne doit pas l'emporter sur la raison. Charité bien ordonnée commence par la patrie. Les agents de la force publique devaient bien entendu se porter au secours des immigrés illégaux en perdition pour tâcher de leur sauver la vie, mais ils devaient illico emprisonner les survivants, jusqu'à leur expulsion, qu'il fallait effectuer dès que possible.

En Italie, comme en France, les prétendus "sans-papiers" sont des délinquants. Selon l'article L. 621-2 de notre code des étrangers : "Est puni d'une peine d'emprisonnement d'un an et d'une amende de 3.750 euros l'étranger qui n'est pas ressortissant d'un Etat membre de l'Union européenne s'il a pénétré sur le territoire métropolitain illé- galement."
Force aurait dû rester à la loi. C'était la seule façon pour les Italiens de protéger leur identité nationale et de faire respecter la souveraineté de l'Etat.
Il est indispensable de supprimer dans la législation tout ce qui incite les ressortissants des pays du tiers monde à venir en Europe sans autorisation. Ils ne doivent y trouver ni emploi ni logement ni école, ni aide d'aucune sorte. C'est en vérité la moindre des choses s'agissant d'individus qui violent la loi par leur seul présence sur le sol national, en Italie comme en France.
L'attitude du gouvernement italien a été consternante. Il a décrété un jour de deuil national ! Il a demandé une minute de silence dans les écoles ! Il est allé jusqu'à accorder la nationalité italienne aux rescapés ! Autant lancer un appel international à l'invasion. Pauvre Italie, dirigée par de tels pitres. Les oligarchies européennes sont décidément rongées par le poison du cosmopolitisme.
"Le cosmopolitisme, idéologie dominante mondiale" : la XXIXe université annuelle du Club de l'Horloge, qui a lieu à Paris les 23 et 24 novembre 2013, est consacrée à l'étude de cette idéologie mortifère. J'espère y rencontrer de nombreux amis de Voix des Français.
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