L’AGRIF CONTRE LES PROPOS RACISTES DE HOURIA BOUTELDJA

L’AGRIF CONTRE LES PROPOS RACISTES DE HOURIA BOUTELDJA

par Bernard Antony
Président de l’Alliance Générale contre le Racisme
et pour le respect de l'Identité Française et chrétienne (AGRIF)
www.agrif.fr.

Avant la création de l’Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne (AGRIF), il n’existait aucune association antiraciste prenant la défense des Français de souche victimes d’agressions racistes commises par des immigrés antiblancs et antichrétiens. Son président, Bernard Antony, revient sur le phénomène de l’antiracisme professionnel, dénoncé par Alain Finkelkraut comme un “racisme inversé”. Il en profite pour nous présenter l’une de ses dernières affaires en cours, concernant les insoutenables propos racistes tenus par la présidente du groupe des “Indigènes de la république”, pour qui les Français de souche sont des “sous-chiens”.

Il y a quelques semaines à Epinal, à l’entrée d’une réunion de l’AGRIF que je devais animer, un groupe de citoyens encapuchonnés brandissaient une banderole “Agrif raciste” tandis que l’un d’eux scandait “A bas les Gaulois !” On avait là, sur le vif, comme une superbe quintessence des contradictions de l’antiracisme.
Car le phénomène que l’on appelle ainsi, avant de se structurer en un nihilisme justement dénoncé par Alain Finkelkraut comme une idéologie pire que le communisme, n’était qu’un racisme inversé.
Ni moi, ni les avocats qui fondèrent l’AGRIF avec moi, ne professaient de théorie ni n’avaient la moindre fibre raciste à l’égard de quelque race ou ethnie que ce soit. Mais si, en fondant notre association, “l’Alliance générale contre le racisme”, nous ajoutâmes la spécificité : “pour le respect de l’Identité française et chrétienne”, ce n’était pas par mépris pour les autres races et religions mais parce que nous avions constaté que les autres associations oeuvrant dans le cadre de la loi antiraciste n’avaient jamais, strictement jamais, rencontré le moindre acte antifrançais ou antichrétien, ce qui bien sûr les disqualifiait totalement. Car n’était-ce point là du racisme authentique ? Pour elles, somme toute, selon une étrange inégalité de comportement, les Français auraient eu le monopole du racisme !
Mais, de même que la LICRA, précisant sa vigilance majeure à l’égard de l’antisémitisme (que nous réprouvons aussi), nous insistâmes pour notre part sur notre intérêt de prédilection pour les racismes qui se développaient le plus et que l’on ne traquait pas : les racismes antifrançais et antichrétien, dont les actes, quoique encore insuffisamment répertoriés par manque de moyens, se comptent chaque année par milliers, sans parler de ces injures et provocations innombrables qu’il suffit d’observer dans les métros quand on ne veut point se dissimuler la réalité.
L’AGRIF se situe pour sa part, en conformité avec la loi de 1972, dans la juste réprobation du racisme défini comme l’hostilité à l’égard d’une personne ou d’un groupe en raison de l’appartenance raciale, ethnique ou religieuse. Depuis, nous le savons bien, l’antiracisme a été instrumentalisé, transformé, détourné, notamment par les communistes staliniens ou trotskystes et par la nébuleuse du “politiquement correct”, dans une manipulation semblable à celle de “l’antifascisme” des années d’après-guerre au profit de l’URSS. Mais d’une certaine manière, pire ou plutôt plus pervers que le communisme, “l’antiracisme” l’est en effet devenu par un subterfuge, un tour de passe-passe consistant à transformer la réprobation de la haine en interdiction de toute préférence, de toute préférence esthétique, morale ou normative.
Préférer la France, c’est raciste ! Préférer le catholicisme au vaudou, c’est raciste ! Préférer Versailles à Beaubourg, c’est raciste. Préférer l’orchestre philharmonique de Vienne à Nique Ta Mère, c’est raciste ! Préférer la famille fondée sur le mariage d’un homme et d’une femme à un conglomérat homosexuel, c’est encore raciste ! Loin de son origine, l’antiracisme est ainsi devenu progressivement, en une première étape, une systématisation nihiliste éradicatrice des fonctions essentielles de la culture et de l’intelligence qui consistent à distinguer le vrai du faux, le beau du laid, le bien du mal. Il a tout envahi et notamment le domaine de l’art, avec l’abomination de ”l’art contemporain”, consistant à ne pas admettre de trouver plus belles les oeuvres de Praxitèle, de Michel-Ange ou de Rodin que diverses expositions, largement financées par les collectivités, de bidets, de seaux d’urine ou de m... en boîte (mais oui !) et autres abjections en tous genres excellemment dénoncées par Christine Sourgins dans son livre Les mirages de l’art contemporain.
L’antiracisme est donc devenu l’idéologie nihiliste de la culture de mort à un degré auquel le communisme n’était pas totalement parvenu. Mais comme le communisme, plus subrepticement certes, il se dote avec notamment la Halde créée par Jacques Chirac, de son inquisition, de sa police de la pensée et de son appareil répressif. Et c’est ainsi que la Halde appuie en Lorraine l’association “Couleurs gaies” qui exige d’aller parler dans les écoles de la lutte contre l’homophobie. On sait ce que cela signifie...
Mais selon un cheminement très compréhensible et très inéluctable de la dialectique de haine, l’antiracisme ne pouvait s’arrêter dans l’indifférentisme nihiliste. Il en est ainsi venu en une deuxième étape à imposer un retournement obligatoire de préférence. Non seulement vous ne devez pas préférer la France, l’Eglise, Versailles, Lulli et Van Gogh, la famille naturelle et la vie de l’enfant, mais il va falloir préférer leur contraire et même les haïr. Nous voyons ainsi cheminer sous différentes formes l’antiracisme de mépris et de haine. Mépris de certains activistes homosexuels qui ne craignent pas de pratiquer la discrimination. Haine des terroristes qui s’en prennent auxpacifiques groupes de prières du docteur Dor. Haine enfin, orgueilleuse et dominatrice, de dame Bouteldja, la présidente de l’association “Indigènes de la République”, désignant les blancs “à qui il faut bien donner un nom”, comme des “sous-chiens” et prônant encore “la rééducation des blancs”. J’ai commenté cela dans La Griffe - et l’AGRIF, naturellement, a déclenché le procès qui s’impose et qui viendra, je le pense, avant l’été. De tels propos, en effet proférés avec morgue par une personne de notoriété médiatique, incitent à une haine et à une violence que même les politiques les moins hostiles à l’immigrationnisme ont fini par rencontrer, récoltant parfois ce qu’ils avaient semé.
C’est ainsi que Dominique Baudis sur FR3 Toulouse, en 1999, constatait : “C’est ainsi, je ne peux plus sortir dans certains quartiers sans me faire traiter de sale Français”. Nous, nous n’acceptons pas sans réagir cet état de fait et voilà pourquoi l’AGRIF existe et répond comme il le faut aux propos racistes de Houria Bouteldja.

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