SARKOZY ET L’IMMIGRATION FAUSSE RUPTURE, VRAIE IMPOSTURE !

SARKOZY ET L’IMMIGRATION FAUSSE RUPTURE, VRAIE IMPOSTURE !

Par Nicolas Bay
Membre du bureau exécutif du Mouvement national républicain (MNR)
Membre de la commission immigration du MNR
Conseiller municipal de Sartrouville (78)

Alors que Nicolas Sarkozy vient de faire de l’immigration l’un des thèmes de sa campagne présidentielle, Nicolas Bay, membre du bureau exécutif du Mouvement national républicain de Bruno Mégret nous a transmis la tribune ci-dessous. Membre de la commission immigration de ce parti, il estime que le ministre de l’Intérieur est particulièrement mal placé pour incarner une quelconque rupture politique sur ce dossier, qu’il a géré de façon calamiteuse au gouvernement.

Lançant officiellement il y a quelques jours sa campagne présidentielle, M. Sarkozy a annoncé qu’il allait faire du problème de l’immigration une priorité politique absolue. Quel culot ! Durant le quinquennat qui vient de s’écouler, il a été ministre de l’Intérieur pendant près de quatre ans. À ce titre, il était en charge des questions migratoires et son bilan dans ce domaine est tout simplement calamiteux. !

Ministère de l’immigration : un gadget de plus !
Parmi les mesures qu’il annonce, on remarque qu’aucune d’entre elles n’est de nature à inverser les flux migratoires ou à désamorcer les pompes aspirantes de l’immigration. Sarkozy préconise l’instauration d’un grand ministère de l’immigration comme mesure phare pour régler le problème.
Outre qu’il s’agit là d’un gadget supplémentaire destiné à faire illusion auprès des Français, chacun sait bien que ce n’est pas seulement d’une réorganisation administrative dont la France a besoin, mais d’un changement radical de cap politique. Une fois de plus, Sarkozy met en scène avec grandiloquence des mesurettes sousdimensionnées destinées à convaincre les électeurs de sa bonne volonté, sans, bien sûr, s’attaquer au fond du problème. Et Sarkozy est devenu maintenant un spécialiste de ce genre de procédé, puisque c’est ainsi qu’il agit depuis 2002 en matière de délinquance et d’immigration (refusant par ailleurs de reconnaître le lien réel et étroit qui existe entre ces deux fléaux).

Une politique non pas impuissante, mais carrément néfaste
Sarkozy souhaite incarner la rupture politique. Étant au pouvoir depuis cinq ans sans discontinuité, la rupture qu’il préconise ne peut se faire qu’avec lui-même et avec la politique qu’il a menée. En effet, depuis 2002, Sarkozy n’a cessé d’aggraver la situation de la France en faisant adopter des lois nouvelles favorisant l’islamisation de notre pays et désarmant les pouvoirs publics face à la délinquance étrangère. En particulier, c’est lui qui a créé le Conseil français du culte musulman, lequel a permis à l’islam radical d’être reconnu institutionnellement. C’est également lui qui a supprimé la prétendue "double peine" qui permettait l’expulsion, une fois leur peine purgée, des étrangers coupables de crimes ou de délits. C’est encore lui qui souhaite l’application de la discrimination dite "positive" , présentation pudique d’une véritable préférence étrangère pour l’accès au logement, à l’emploi, à l’enseignement et aux aides sociales. Lorsque l’on dit que la politique de de Sarkozy est impuissante à conjurer les graves dangers que recèle l’immigration massive, on est encore trop gentil. En réalité, la politique de M. Sarkozy n’est pas impuissante : elle est carrément néfaste.

L’immigration dite “choisie” en plus de l’immigration subie
La dernière réalisation de M. Sarkozy en matière d’immigration fut la loi qu’il a fait adopter au printemps dernier ; un texte tout en trompe-l’oeil, dont le principal résultat va être d’ajouter une vague d’immigration supplémentaire prétendument « choisie », sans réussir à juguler l’immigration subie. Car il s’agissait, en fait, d’un catalogue de mesurettes dérisoires ne remettant en cause ni le regroupement familial ni l’actuel code de la nationalité fondé sur le droit du sol. Cette loi ne comporte aucune mesure contre l’immigration clandestine et certaines dispositions sont même favorables aux clandestins, qui pourront désormais être régularisés sans justifier d’une présence de dix ans sur le territoire national, dès lors qu’ils auront donné naissance à des enfants sur le sol français !
La récente affaire des « sans-papiers » de Cachan a montré une fois encore que M. Sarkozy se laissait dicter son comportement par les organisations d’extrêmegauche, puisqu’il a cédé à toutes leurs revendications en laissant des centaines de familles d’étrangers illégaux squatter honteusement des locaux scolaires, puis en renonçant à les expulser et, enfin, en les relogeant gratuitement et sans condition aux frais du contribuable.
Quant à la mission confiée par Sarkozy à l’avocat Arno Klarsfeld concernant les demandes de régularisation de quelque 30.000 immigrés illégaux, il ne s’agit que d’une opération médiatique de poudre aux yeux, puisque près de 600.000 clandestins entrent chaque année sur le territoire français, comme l’avait récemment révélé le sénateur UMP de la Guyane, Georges Orfily.

Programme de l’UMP : une menace pour la France
Lors de la campagne présidentielle, M. Sarkozy est donc totalement disqualifié par son bilan au ministère de l’Intérieur pour promettre quoi que ce soit de crédible en matière de lutte contre l’immigration. Et ce, d’autant plus que figure dans le programme de son parti un certain nombre de mesures scandaleuses, qui, si elles étaient appliquées, accéléreraient encore l’islamisation et la communautarisation de la France (comme, par exemple, le financement public des mosquées) ou donneraient des droits supplémentaires aux immigrés. Je tiens notamment à attirer tout spécialement l’attention des lecteurs de La Voix des Français sur la volonté de l’UMP de faire du droit au logement un “droit opposable”. Il s’agit là d’une mesure littéralement bolchevique, puisqu’elle consiste à permettre aux personnes qui ne disposent pas de logement de faire condamner l’État à ce titre… On imagine l’effet que l’édiction d’un tel droit produira parmi ceux qui s’installent dans notre pays pour y profiter des multiples avantages sociaux que sème à tout vent notre État, par ailleurs au bord de la faillite…

Les mesures à mettre en oeuvre pour obtenir une vraie rupture
Les mesures à adopter pour rompre véritablement avec la politique d’immigration massive dont souffre la France, sont connues. Qu’on me permette cependant de les rappeler. Il faudrait, notamment : prononcer un moratoire pour suspendre toute immigration, quel qu’en soit le motif ; supprimer les incitations à l’immigration (notamment en adoptant la préférence nationale pour l’emploi, le logement et les aides sociales) ; réformer le code de la nationalité en supprimant le « droit du sol » ; interdire la double nationalité, expulser les immigrés délinquants ; empêcher la construction de mosquées monumentales ; exiger des immigrés qu’ils s’adaptent aux traditions et aux coutumes de notre société française ; organiser le retour d’une grande partie des immigrés non-européens dans leur pays d’origine, tout en coopérant efficacement avec les pays d’émigration.
Quant à l’immigration dite « clandestine », elle nécessite un traitement d’urgence qui passe par l’expulsion immédiate de tous les immigrés illégaux présents sur notre sol, la simplification des procédures de reconduite à la frontière, la suppression de l’AME (Aide médicale d’État) assurant actuellement la prise en charge à 100 % des frais de santé des clandestins, et la suppression de toutes les allocations, aides et logements sociaux pour les immigrés illégaux.
La mise en oeuvre de ces mesures de bon sens ne dépend que du courage et de la volonté des responsables politiques à défendre la France et les Français sans craindre d’affronter le politiquement correct. On ne peut pas compter sur M. Sarkozy pour cela, car il a fait un autre choix : celui du communautarisme et de la dissolution de la France dans un vague ensemble européen sous tutelle américaine.

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