Justice politisée : l’ombre des procès de Moscou sur les tribunaux français

Justice politisée : l’ombre des procès de Moscou sur les tribunaux français

Par Pierre Lassieur,
médecin, écrivain,
auteur de “L’immigration de Jules César à nos jours”
(Ed. Godefroy de Bouillon)

On savait déjà qu’en assimilant le refus de l’immigration incontrôlée au racisme, nombre de décisions de justice ont prononcé, de façon tout à fait scandaleuse, la condamnation de personnes refusant simplement la dilution de la nation française. Mais l’affaire ici rapportée par notre ami Pierre Lassieur révèle une dérive plus grave et inquiétante…

Nombeuses sont les personnes qui ont été condamnées par les tribunaux pour “racisme”, à la suite d'un écrit ou d'un propos public hostile à l'immigration. Il semble, en effet, que la jurisprudence ait un certain mal à distinguer le racisme, attitude morale persécutrice à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes en fonction de leur race, de leur ethnie ou de leur religion, de l'anti-immigrationnisme, attitude politique soucieuse d'empêcher la dilution de la nation française dans une myriade de populations exotiques, africaines ou asiatiques. Or seul le racisme est visé par la loi.

Les confusions de l’antiracisme

Ainsi Brigitte Bardot, par exemple, a-telle été condamnée à plusieurs reprises parce qu'elle réprouvait publiquement la cruauté des sacrifices de moutons à l'occasion de la fête musulmane de l'Aïd-el- Kébir. Il est pourtant évident qu'on peut étre parfaitement courtois à l'égard de musulmans pris individuellement et néanmoins être très opposé à l'islam. De même, sa hiérarchie a condamné un professeur parce qu'il avait médit de Mahomet. Celui qui pense, preuve à l'appui, que Mahomet était un faux prophète, un imposteur et un chef de guerre luxurieux, n'aurait donc pas le droit de l'affirmer publiquement. On n’aurait pas le droit de critiquer un personnage du 7e siècle. Si : les rois francs, les choses étant organisées par principe au détriment de la France et des Français.

Le dogme “républicain et citoyen” s’invite au tribunal

De telles affaires ont toutefois un certain rapport avec le racisme, même si la culpabilité a été établie de facon abusive. Rares, en revanche et heureusement, les procès engagés pour un tout autre motif que le racisme, où celui-ci finit néanmoins par intervenir, de façon surprenante, et où le jugement est rendu en fonction du dogme "républicain et citoyen” antiraciste. Un exemple m'en a été fourni ces derniers temps par la mésaventure d'un de mes amis d'enfance, universitaire de grande conscience professionnelle et chrétien convaincu. Il avait eu la malchance assez banale que son fils épouse une personne aussitôt atteinte de ce qu'on pourrait appeler en termes médicaux le "syndrome de la belle-fille", c'est-à-dire une haine inexpiable, incurable pour ses beaux-parents. Les manifestations de cette haine n'ont pas à être décrites ici. Disons simplement qu'après des années durant lesquelles tout avait été tenté par mon ami et son épouse dans le but de calmer la furie (cadeaux et amabilités de diverses sortes), celle-ci leur avait subitement interdit, sans aucune raison, de fréquenter leurs petits-enfants, avec lesquels ils s'entendaient trés bien.
Cela avait évidemment provoqué des protestations, auxquelles elle avait mis fin en déclarant : "-Vous ne les reverrez que si vous faites un procès.”` Leur fils, comme liquéfié, semblait s'être mis à les haïr, lui aussi.
La mort dans l'âme, ils ont donc été forcés d’engager ce procès. Ils étaient toutefois soutenus par l’idée qu'ils le gagneraient, n'ayant rien à se reprocher, et par la certitude que les juges seraient forcés de penser à l'intérêt des enfants, qui n'était certes pas d'être privés de leurs grands-parents. Illusion, naïveté, vaine confiance en la justice des hommes. Ils ignoraient que le meilleur moyen de gagner un procès est de mentir. Ils l’ont appris à leurs dépens. En fait de faux témoignages, de calomnies et d'injures, tout leur a été déversé sur le dos, la pédophilie leur étant cependant épargnée.

Une dérive digne des procès de Moscou

La seule de ces calomnies qui nous intéresse est l’accusation de racisme. Leurs persécuteurs, d'opinions tout aussi à droite qu'eux, ont eu le flair de se déguiser en gens de gauche. Ils ont pu produire, outre de faux témoignages, des lettres, d'ailleurs parfaitement correctes, même au regard de la loi Pleven, qui constituèrent la preuve matérielle des convictions anti-immigrationnistes des grands-parents. En appel, le président et ses assesseurs s'en délectèrent. Mon ami et son épouse furent déboutés et l'on peut lire avec stupéfaction, dans l'exposé des motifs, ceci, qu'ils m'ont autorisé à reproduire : Les enfants seraient "confrontés à un système de valeurs radicalement 'différentes de celles que leurs parents ont fait choix de leur transmettre et qui ne sont manifestement pas partagées par les grands-parents ; compte tenu de l'âge des enfants, facilement influençables, les idées développées notamment par leur grand-père, parce qu'elles sont franchement contestées par les parents, peuvent légitimement inquiéter les parents dans leur tâche éducative et perturber les entants dans leurs apprentissages".

Une dérive digne des procès de Moscou

De nouvelles discriminations Voilà qui fait penser aux procès de Moscou, toutes proportions gardées. Craignons qu'a l’avenir, si on a affaire à la justice, pour quelque question que ce soit, on ne soit jugé, non en fonction des faits eux-mêmes, mais en fonction de sa condition sociale, de la couleur de sa peau ou de son appartenance ou de sa non-appartenance à telle ou telle famille politique ou à telle religion. On voit poindre - hélas ! - de nouvelles discriminations, établies par ceux-mêmes qui se prétendent contre toute discrimination.

Les Sauvageons, les jeunes et l’insécurité, et L’immigration de Jules César à nos jours, ouvrages décapants signés par Pierre Lassieur, peuvent être commandé à Voix des Français.

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