L'islamisation referme le piège mortel de l'intégration

L'islamisation referme le piège mortel de l'intégration

par Serge de Beketch,
directeur de la rédaction du Libre Journal (*).

Ancien directeur de la rédaction de Minute, Serge de Beketch est l'une des plumes les plus célèbres et les plus acérées de la presse nationale. Aujourd'hui à la tête du Libre journal, il poursuit, avec une vigueur jamais démentie la dénonciation des périls qui menacent notre pays et notre civilisation. Libre tribune d'un éditorialiste qui ne laisse personne indifférent.

Il y a dix ans que le Libre Journal affiche la position sur la question du port du voile islamique. Le N° 20 paru en novembre 1993 se concluait par ces mots : "Ce n'est pas en persécutant l'Islam en France que l'on réglera le problème de l'immigration. C'est en réglant le problème de l'immigration que l'on écartera la menace islamique."
Aujourd'hui, il est de plus en plus évident que la chicaya autour du voile islamique est l'arbre qui cache la forêt et que l'islam n'est rien d'autre qu'un moyen, pour l'envahisseur, d'imposer sa loi en instrumentalisant le culte officiel de la république qu'est devenue la Laïcité.
Pendant que l'on s'abîme dans des pinaillages byzantins sur le fait de savoir si on doit ou pas interdire le voile, la kippa, la croix, on évite de parler du vrai problème, qui est la colonisation de la France, la dhimisation de notre civilisation [...] et la soumission de notre peuple à des prédateurs arriérés, violents, agressifs, arrogants.
Et aujourd'hui, avec dix ans de retard comme toujours en France, des voix autorisées commencent à s'élever pour dire ce que nous disons, depuis une décennie, au prix d'innombrables procès engagés contre nous par un État et une justice de Co-allah-boration.
Un exemple : au collège Vallis Aeria de Valréas, dans le Haut-Vaucluse, les professeurs d'éducation physique se plaignent d'avoir été contraints d'annuler le cross annuel du collège en raison des menaces proférées par les islamistes. Motif : en 2002, les élèves musulmanes qui participaient à ce cross en pleine période de ramadan s'étaient plaintes d'hypoglycémie et avaient déclenché, à l'infirmerie du collège, une véritable émeute.
Cette année, les professeurs, menacés de représailles s'ils maintenaient le cross, lâchés par les services de santé, qui ont dénoncé son organisation en période de ramadan et par l'Académie qui a refusé son soutien, ont décidé de ne pas organiser cette épreuve.
Le principal de l'établissement a regretté non pas cette concession au fondamentalisme et au communautarisme, mais le fait que l'affaire ait été portée sur la place publique.
A Nîmes, le personnel des cantines scolaires a subi menaces et violences de la part de parents musulmans qui prétendaient imposer un régime halal à tous les élèves.
Une musulmane a demandé à son enfant de se faire vomir en public si on lui servait de la viande non-hallal. Un Maghrébin a menacé une employée de la cantine qui avait mis du jus de poulet sur le riz. Les élèves exigent d'être servis dans de la vaisselle n'ayant jamais été en contact avec des aliments non halal.
Et, pour finir, le recteur de la mosquée, accusant la mairie de "provocation" pour avoir fait afficher dans toutes les écoles une circulaire annonçant que "le personnel ne peut à son initiative ou sur des pressions extérieures interdire à un enfant la consommation de tel ou tel aliment", a exigé que l'on "règle le problème comme on a réglé celui de la consommation de viande de porc".
Rappelons que l'administration a "réglé le problème de la consommation de viande de porc" en l'interdisant purement et simplement, dans les cantines, d'abord, puis dans les hôpitaux, et enfin dans les avions d'Air France, où les repas "garantis sans porc" sont servis d'office à tous les passagers.
La tension devient telle que de timides réactions se font entendre.
A Marseille, un proviseur des Bouches-du-Rhône, interpellé par des parents exigeant que de la viande halal soit servie à la cantine du collège, a répliqué sèchement : "On ne va pas confessionnaliser les cantines ! Certaines écoles ont déjà fait des dérogations et il faut maintenant gérer ces faits établis. Mais à l'avenir, l'institution publique n'a pas à connaître la religion des élèves. Ils sont libres de manger chez eux ! "
A Saint-Claude, le maire, Jean-Louis Millet, a adressé à Sarkozy une lettre que publie Faits et Documents d'Emmanuel Ratier (BP 254-09,75424 Paris cedex 09.) "Maire d'une commune où l'immigration officielle est donnée pour 18 % de la population, mais où, sur le terrain, les ressortissants d'origine étrangère représentent entre 35 et 40 % de la population totale de la ville, dont les trois quarts de confession musulmane, je suis amené aujourd'hui à lancer un cri d'alarme, face à l'afflux continuel et numériquement important de nouveaux arrivants d'origine turque.
Ma ville ne peut plus absorber davantage de populations étrangères sans risquer une explosion sociale à court terme.
Le chômage s'accroit et notre économie n'est plus en mesure de proposer du travail aux nouveaux venus. Par ailleurs, la non-volonté de s'intégrer (mais, au contraire, d'imposer leur culture) de la part d'arrivants qui constituent une immigration de peuplement et non plus de maind'œuvre, crée des crispations très fortes et la part des populations de souche européenne et de culture judéo-chrétienne.
Cet afflux incessant conceme essentiellement la communauté turque, dont l'économie souterraine criminelle reposant sur le trafic de drogue stimulé par la proximité de la Suisse, est en train de faire des ravages, à travers l'acquisition régulière de tout ce qui peut se vendre dans la ville, colonisant littéralement la cité.
Siégeant au Conseil Municipal depuis 1989, jamais je n'ai noté une telle explosion d'immigration turque que celle constatée sur le terrain depuis 18 mois, n'en déplaise aux statisticiens.
Nous dansons sur un volcan et je redoute les conséquences d'une telle situation.
Nous ne pouvons plus accepter ces arrivées non assimilables, nous ne pouvons plus accepter le port du voile ou du foulard islamique, foulant aux pieds les principes de la république et écrasant notre histoire judéo-chrétienne.
J'en appelle à des mesures urgentes pour stopper une situation qui m'inquiète et révolte mes concitoyens.
Veuillez agréer..." Le même édile publie d'ailleurs une note sur les pratiques de la communauté turque dans sa ville.
"La communauté turque elfe-même revendique autour de 1.800 ressortissants (14%). Les trois pays du Maghreb représentent plus de 2.000 âmes (16 %) (...).
Les jeunes filles nées chez nous et le mieux intégrées à notre ville, repartent toutes entre 18 et 20 ans chercher mari en Turquie, multipliant ainsi les regroupements familiaux et accroissant le nombre de primo-arrivants, sans parler de la régression sociale qu'elles vivent ensuite, après ces mariages dictés par la famille. La communauté turque achète appartements, maisons, commerces, parcelles àlotir à une vitesse qui peut faire penser àune véritable colonisation de notre cité.
(...) Les acquéreurs obtiennent des prêts à 0 % de la part de leur gouvernement, via les mosquées. La connaissance de cette pratique mérite d'être approfondie. Elle constitue en tout cas, une concurrence déloyale vis-à-vis des Français, qui n'ont pas de tels avantages. Les acquisitions immobilières sont souvent réalisées au-dessus du prix de mise en vente.
Il n'est pas rare de voir un acheteur potentiel proposer 180.000 euros pour une propriété mise en vente à 150.000 euros. Que croyez vous que fasse le vendeur, face à une telle aubaine? Après 3 ou 4 acquisitions de ce type dans la même rue, le reste du secteur peut être acheté à moitié prix.
Plus grave encore : les acheteurs sont souvent des personnes sans travail ou ayant de bas revenus ne permettant pas de tels achats. En ce cas, d'où vient l'argent? Quant aux commerces achetés, ils servent parfois de couverture pour un autre genre de commerce.
Il nous est difficile, dans ces conditions, d'accepter de voir se réaliser des transferts de propriété qu'un salarié français ne pourra jamais s'offrir par son seul travail (...)"
A Moissac, les Maghrébins maintiennent, en dépit d'un arrêté municipal d'interdiction, une manifestation organisée "en hommage" à un voyou arabe tué par un gendarme après avoir forcé un barrage au volant de sa voiture et brûlent sept voitures et un autobus, après avoir saccagé des commerces.
A Montreuil, le député-maire communiste, Jean-Pierre Brard, membre de la mission parlementaire sur les signes religieux à l'école, s'émeut dans une interview au Figaro. "À l'école, les risques de conflits sont importants. Les autorités minimisent les problèmes. Quand le recteur de l'académie de Lille affirme n'avoir aucun cas de foulard, le proviseur d'un lycée de Villeneuve-d'Ascq compte, lui, 58 filles voilées dans son établissement...
Il doit exister plusieurs milliers de cas qui ne sont pas signalés, car les chefs d'établissement savent qu'ils seront désavoués par le Conseil d'État en cas de contentieux. "A Roubaix, c'est le Front national qui reprend un combat dont on avait pu croire qu'il l'avait délaissé. Le conseil municipal ayant voté une délibération autorisant la ville à acquérir une friche industrielle située dans le quartier de l'Epeule, afin de la mettre à disposition d'une association musulmane pour y bâtir une mosquée dans le cadre d'un bail emphytéotique de 99 ans, pour un loyer de 1 euro par mois, les élus FN ont officiellement sommé le préfet "de déférer aux juridictions compétentes la délibération du conseil municipal de Roubaix du 16 octobre qui a accordé une aide publique illégale à l'association 2A1." "Le fait d'acquérir un terrain pour 127.696 et de le louer ensuite pour un loyer d'un euro revient en effet à subventionner un culte, ce qui est contraire à la loi, ont-ils argumenté avant de conclure: la France fait l'objet d'une tentative de déstabilisation. On ne peut tolérer l'émergence des communautés au détriment de l'unité nationale" A la vérité, l'exigence d'une reconnaissance de l'islam que posent de plus en plus les Afro-Maghrébins en France n'a pas de motivation religieuse ; elle n'est que l'habillage d'une revendication communautaire qui est la plus grave menace jamais adressée au concept millénaire de nation. Même un politicologue comme Vincent Geisser le reconnait dans Libération où il écrit, avec la prudence de rigueur: "Il y a dix à quinze ans, un jeune ne se serait jamais dit musulman. Aujourd'hui, cela devient une manière de se présenter dans l'espace public. Mais ce phénomène dépasse largement le cadre religieux. L'identité musulmane est souvent mise en avant sans qu'il y ait nécessairement de pratique. Regardez le nombre de collectifs de musulmans laïques, de musulmans démocrates qui se créent. En fait, il s'agit de collectifs de citoyens d'origine maghrébine. Mais aujourd'hui on se dit musulman. L'identité religieuse participe de la définition de l'identité publique."
On ne saurait plus discrètement confirmer ce que nous ne cessons de dire : le voile n'est pas le danger, il est, au contraire, ce qui voile le danger.
Il est à présent parfaitement clair que l'intégration des Afro-Maghrebins est impossible en France. L'alternative est simple : ou ces gens-là retourneront chez eux, ou nous devrons partir de chez nous.
C'est à cela qu'il faudra penser, au moment de mettre un bulletin de vote dans l'urne : seule la droite nationale a mis à son programme l'arrêt de l'invasion, la suppression des pompes à immigration et l'inversion des flux migratoires.
Pour la France, c'est aujourd'hui une question de vie ou de mort.


(*) Le Libre Journal
Décadaire de résistance française et de tradition catholique
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(II n'est pas interdit de joindre quelques timbres)
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