ITALIE :Le retour des maladies disparues

C’est le dernier scandale qui éclabousse l’Italie : soixante-dix-neuf bébés ont été contaminés par la tuberculose au prestigieux CHU Agostino Gemelli de Rome (l’hôpital du pape) à cause d’une infirmière atteinte de la maladie. Des tests systématiques sont en cours sur tous les enfants nés à l’hôpital ces derniers mois et le nombre de cas positifs augmente tous les jours : 22 nouveaux bébés malades ont été découverts le 3 septembre ! Le scandale est d’autant plus grand que le mari de l’infirmière, lui aussi membre du corps médical, avait eu une pleurésie tuberculeuse en 2004, sans que personne ne s’inquiète du risque de contagion. Les autorités refusent de communiquer le nom du couple, qui serait probablement d’origine immigrée.
L’Italie est, en effet, confrontée à une montée de la tuberculose directement liée à l’immigration.

À Milan, on dénombre, depuis plusieurs années, au moins 300 nouveaux malades par an, dont 70 % sont des étrangers. L’inquiétude est particulièrement forte, d’après un rapport publié en 2009 par le ministère de la Santé italien, « en raison de la présence de nouvelles souches résistantes aux traitements, arrivées dans notre pays avec les flux migratoires les plus récents (…). L’augmentation progressive des cas de tuberculose parmi les personnes immigrées d’autres pays a produit de nouveaux problèmes dans la gestion de cette pathologie (difficulté d’accès aux services, barrières culturelles et linguistiques, difficultés de suivi) ». Pour prévenir la maladie, le rapport préconisait « d’employer des médiateurs culturels dans les zones à forte proportion d’immigrés », tout en avertissant que « la question de programmes de dépistage parmi les immigrés provenant de pays à haute endémie tuberculeuse n’a pas été abordée »… pour ne pas « stigmatiser » ces populations !
Mais il n’y a pas que la tuberculose qui sévit. À Otrante, dans les Pouilles, le centre d’accueil « Don Tonino Bello » a dû être fermé en raison d’une épidémie de gale. Deux Iraniens et un Afghan ont développé la maladie. Les débarquements se succédant sans discontinuer sur les côtes italiennes, le centre est surpeuplé et le risque de contagion particulièrement élevé.
Même la lèpre est de retour. Après l’émotion suscitée en 2009 par le cas d’une Sri-Lankaise à Milan, le professeur Claudio Viscoli, directeur de la clinique des maladies infectieuses de l’université de Gênes, s’était voulu rassurant : « Il n’existe aucune urgence sanitaire liée aux flux migratoires qui arrivent dans notre pays ». Il avait pourtant dû avouer que « ces dernières années, on a constaté des cas de lèpre, de tuberculose et d’autres maladies typiques des pays non-européens (où elles sont endémiques) que l’on n’avait jamais vues en Europe ».
Comme toujours, la grande préoccupation du système politico-médiatique n’est pas de protéger les populations, mais de lutter contre… le « racisme » !
Ainsi, lorsque l’affaire de la tuberculose à Gelmini a éclaté, l’Amsi (Association des médecins d’origine étrangère en Italie) s’est hâtée de publier un communiqué pour mettre en garde contre le risque de « préjugés et d’alarmisme à l’encontre des élèves d’origine étrangère dans les écoles ». Les médecins d’origine étrangère soulignent que « les immigrés n’apportent pas de maladies, mais tombent malades en Italie à cause de leurs difficiles conditions hygiéniques et sanitaires, économiques, sociales, de travail et de logement ». En somme, c’est à cause du racisme des Italiens que les immigrés ont la lèpre. L’idéal serait donc de renvoyer tous ces braves gens chez eux, afin de leur éviter bien des tourments !
Frédéric Petit

LE BLOC IDENTITAIRE renonce à la présidentielle

Le candidat du Bloc Identitaire (BI), Arnaud Gouillon, 25 ans, a annoncé qu'il se retirait de la course à la présidentielle « pour des raisons financières ». Il a récolté 76 parrainages, soit un peu mieux, pour l’instant, que le NPA d’Olivier Besancenot.
L’expérience aura été profitable : « Le Bloc Identitaire sort grandi de cette expérience audacieuse. Notre visibilité, notre crédibilité et notre structuration se sont renforcées par le travail effectué dans le cadre de cette démarche présidentielle. Nous nous sommes rendu compte que nos thématiques étaient en phase avec la réalité vécue par les élus locaux. Grâce à notre tour de France pour récolter des promesses de parrainage, nous avons mis en place un véritable maillage de maires et de sympathisants avec lesquels des projets sont déjà en cours. ».
D’après Arnaud Gouillon, un nouveau cycle politique s’ouvre pour le B.I. : « Les élections sont pour les Identitaires un moyen et non une fin en soi. Nous allons poursuivre le combat sous d’autres formes démocratiques dont certaines, j’en suis certain, en surprendront plus d’un dans les mois à venir ! »

 

UNION DE LA DROITE

Paul-Marie Coûteaux rejoint Marine Le Pen


Dès les premières heures de l’université d’été du Front national, à Nice, les responsables du parti laissaient entendre qu’un ralliement de poids allait être annoncé. S’agissait-il de l’ancien patron des Renseignements généraux, Yves Bertrand (voir page 4) ? Non, c’est le souverainiste Paul-Marie Coûteaux, fondateur du Rassemblement pour l’indépendance de la France et ardent partisan de l’union de la droite, qui a franchi le Rubicon : « Cette fois les choses sont claires, il ne s’agit plus d’un rapprochement. Je me rallie en bonne et due forme. » L’ancien député européen « [se] retrouve dans les positions de Marine Le Pen quand elle défend la souveraineté de la France ». « Ce ralliement a été possible parce que c’est elle, poursuit-il. J’avais de bonnes relations avec son père, mais cette fois c’est différent. Le FN est en train d’évoluer, il y a des hommes nouveaux, un discours nouveau. » Se rallie-t-il uniquement sur la base de la défense de la souveraineté nationale ? « C’est très important, mais nous sommes aussi d’accord avec elle sur la préférence nationale, sur l’immigration, sur la sécurité. » Mais alors pourquoi ne pas prendre sa carte au FN ? « Parce que je ne suis pas d’accord sur quelques points de détail, répond-il. Moi, par exemple, je suis contre la peine de mort. »

En se ralliant aujourd’hui, Paul-Marie Coûteaux et ses amis prennent date pour les élections législatives qui suivront la présidentielle. « Dès à présent nous constituons un partenariat », explique-t-il. Mais le calcul politique va plus loin qu’une simple négociation pour des sièges. « A partir du mois de mai, les cartes vont se redistribuer, poursuit-il. Je suis convaincu qu’une partie de l’UMP pourrait rejoindre le FN pour les législatives, en région PACA (Provence-Alpes-Côte d’Azur) notamment. » Lors de son intervention à la tribune, Paul-Marie Coûteaux a même ajouté avec conviction : « Je dis oui, trois fois oui, à Marine Le Pen ! » Voilà une excellente nouvelle.

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