6.000 médecins algériens en France

6.000 médecins algériens en France

Enfin une promesse tenue par Sarkozy ! Mais pas forcément l’une de celles que l’on aurait souhaité voir appliquées. Nicolas Sarkozy et l’UMP avaient en effet promis l’instauration de « l’immigration choisie ». L’immigration choisie, ou comment piller les ressources intellectuelles de pays sous-développés et instaurer une concurrence déloyale entre travailleurs immigrés et autochtones dans les pays européens. C’est désormais chose faite.

 

Pour preuve, ainsi que le rapporte l’agence Novopress, le cri d’alarme de l’ordre des médecins en Algérie qui assiste, impuissant, à l’exode de ses confrères vers l’étranger – et notamment la France, où « 6.000 médecins algériens, toutes spécialités confondues, exercent actuellement ». Un flux dont la source n’est pas près de se tarir, car, chaque année, des centaines de médecins algériens viennent grossir les rangs de leurs compatriotes installés sur le sol français. Un constat d’autant plus préoccupant que, selon Mohamed Bekat Berkani, président du conseil national de l’Ordre des médecins en Algérie, « les médecins auraient une utilité certaine pour le développement du système de santé en Algérie ».

Alors que le numerus clausus au concours d’entrée en médecine était devenu particulièrement strict à partir des années 1980, la France se heurte aujourd’hui à un effondrement de ses personnels médicaux. Incapables d’anticiper cette crise par le passé, les dirigeants français ne trouvent rien de mieux, aujourd’hui, que de puiser dans les ressources humaines (parfois sousqualifiées) de pays étrangers au lieu de former, au sein des universités françaises, les futures générations de médecins, infirmiers et autres professions du secteur médical. C’est ainsi que l’incurie favorise les substitutions de population voulues par la super-classe mondiale.

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