RESISTANT !

L’Union démocratique du centre (UDC, droite populiste), premier parti politique suisse, qui a indiqué, le 17 octobre, avoir obtenu assez de signatures pour lancer une initiative populaire « contre l’immigration de masse ». « Deux mois et demi seulement après le début de la récolte de signatures, l’initiative populaire UDC contre l’immigration de masse a déjà reçu l’appui de 120.000 personnes », se félicite le parti. Or, en Suisse, si 100.000 signatures sont réunies, un référendum doit être organisé. Le président du parti, Toni Brunner, explique que « la Suisse doit gouverner l’immigration en toute indépendance » : cette maîtrise des flux migratoires a été perdue depuis que le pays est devenu membre de la zone Schengen où règne la liberté de circulation illimitée.
Brunner fait aussi observer que l’immigration de masse menace l’équilibre financier de la sécurité sociale, fait monter les loyers et provoque des difficultés dans les transports.
La gauche et même la droite « classique » refusaient depuis toujours de prendre ce grave sujet à bras le corps. Encore une fois, le peuple suisse va donc le faire grâce à l’UDC !

COLLABO

François Hollande, candidat socialiste à l’élection présidentielle, qui a fait du droit de vote des étrangers aux élections locales l’une de ses priorités.
Le 1er octobre 2011, il a officiellement lancé « Répondre à gauche avec François Hollande – diversité », branche ethnique du groupe de pression spécialement voué à sa promotion. Il s’est pour cela entouré d’élus de banlieue parisienne s’étant donné pour mission de racoler le vote immigré dans les « cités », et ce, dès la primaire. D’où le soutien de Hollande au droit de vote des immigrés, mesure-phare du programme de l’association ; et à la discrimination prétendue positive, pour accroître le nombre de personnes colorées dans les media ou les instances gouvernementales.
Aux commandes de ce projet, Louis Mohamed Seye, maire adjoint de Fontenaysous- Bois (Val-de-Marne), obsédé de la promotion sociale sur critères raciaux. C’est lui qui, aux législatives de 2007, avait défendu les « 32 candidats aux couleurs de la France », pour faire avancer la discrimination ethnique en faveur des immigrés d’origine africaine. Le droit de vote des immigrés marquerait une nouvelle étape vers la libanisation de la France.
Mais de cela, Hollande se moque éperdument, comme le prouve son intervention sur le patriotisme économique dans l’émission « Ce soir ou jamais », diffusée sur France 3 le 23 avril 2008 : « La vraie identité du Parti socialisteet des socialistes européens, puisque pour faire l’Europe, il faut quand même la faire avec d’autres –, c’est d’organiser un continent capable d’assurer l’échange. Parce qu’on n’est pas là simplement pour empêcher les plus pauvres que nous de faire venir leurs produits, parce que, si c’est ça le protectionnisme, pas pour nous ! » Relancé par le démographe Emmanuel Todd sur les rapports avec les pays du Sud, il est tout aussi hostile à la défense des intérêts français : « Qu’est-ce que ce serait comme conception, finalement, de la solidarité à l’égard du Sud, si par rapport à des produits fabriqués par le Sud… Je pense que c’est quand même très important de défendre… »
Todd d’intervenir : « …de défendre le sousprolétariat indien, c’est vrai. Mais ça n’est pas ce qu’attend votre électorat ». Et Hollande, révélant le fond de sa pensée : « Enfin ! Je suis désolé, mais je crois qu’on a aussi une mission internationaliste, on n’est pas là, simplement, pour être des protecteurs de nos propres citoyens ! » On dirait du Sarkozy dans le texte.

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