RESISTANT !
Janne Kristiansen, chef de la police nationale norvégienne, qui a osé déclaré, le 27 janvier, que « les extrémistes islamistes restent la plus grande menace pour la Norvège, malgré le massacre commis en juillet par Anders Behring Breivik » (auteur de la tuerie d’Oslo le 29 juillet 2011). Le quotidien gratuit 20 minutes a relayé ses propos : «Ces dernières années, nous avons assisté à une évolution qui a conduit des musulmans élevés en Norvège au radicalisme et pour qui la Norvège et sa société sont des ennemis. Ces gens ont beaucoup de contacts avec des extrémistes islamistes à l’étranger. Ils se rendent dans des camps d’entraînement en zone de conflit et ils voyagent pour participer à des luttes armées avant de revenir en Norvège ». Sommée de dénoncer le « péril d’extrême droite », elle a courageusement refusé de faire le parallèle : « Le nombre d’extrémistes de droite reste très minime », a-t-elle répondu à ceux qui reprochent à la police de négliger les activistes tels que Breivik.
Sans oublier que le malade mental, loin d’appartenir à une prétendue extrême droite, était en réalité un dignitaire de la francmaçonnerie, chaud partisan des dérives de la modernité telles que le mariage homosexuel, doublé d’un défenseur fanatique de l’Etat d’Israël. Autant de ressorts politiques et psychologiques qui, au-delà des ravages de l’immigration de masse dans son pays, ont poussé à l’acte ce déséquilibré.
Etienne Pinte, député (UMP) des Yvelines, qui vient de cosigner un livre intitulé « Extrême droite. Pourquoi les chrétiens ne peuvent pas se taire », avec le prêtre Jacques Turck, se désole, car l’hypothèse d’un vote pour la droite populiste ne constitue plus un tabou pour de nombreux croyants. L’ancien maire de Versailles est mal placé pour donner des leçons de christianisme puisqu’il a voté avec enthousiasme la loi Simone Veil légalisant l’avortement. Son ouvrage prétend pourtant démontrer la prétendue incompatibilité des propositions du Front national avec « les valeurs chrétiennes et évangéliques ».
Dans un entretien au Monde du 16 janvier, il condamne les électeurs catholiques de Marine Le Pen, car, selon lui, « le FN, c’est le rejet de la différence, de l’étranger, le rejet de l’Europe, de la mondialisation, le repli, la préférence nationale » ; alors que, pour lui, le christianisme se résumerait à un prêchiprêcha évoquant plus l’idéologie gauchisante des droits de l’homme que le message de Rome : « L’Eglise (…), c’est l’accueil, le partage, l’ouverture ».
Dans le même état d’esprit collaborateur, il considère que les problèmes posés par l’islam sont liés à l’absence d’efforts fournis par… la société française ! « A-t-on fait le nécessaire pour que, au-delà d’une intégration sociale et économique, on veille à l’intégration religieuse des musulmans, par des efforts de pédagogie, de connaissance, de dialogue ? [...] Il faut créer un climat de confiance avec les musulmans. Or, la méfiance envers les musulmans a remplacé la méfiance envers les juifs chez certains de nos concitoyens ». Le pharisaïsme de M. Pinte est écoeurant !
