RESISTANT !

Marine Le Pen, la candidate du Front national, a parfaitement réagi à l’affaire Merah, évitant la précipitation de ses concurrents et sachant, le moment venu, poser les questions cruciales pour la sécurité de notre pays : « Combien de Mohamed Merah dans les bateaux, les avions, qui chaque jour arrivent en France remplis d'immigrés ? (...) Combien de Merah parmi les enfants de ces immigrés non-assimilés ? Mohamed Merah n'est peutêtre que la partie émergée de l'iceberg. Ce qui s'est passé n'est pas l'affaire de la folie d'un homme, ce qui s'est passé est le début de l'avancée du fascisme vert dans notre pays. »
Après la critique, Marine Le Pen propose. « Le tueur voulait mettre la France à genoux ? Je mettrai l'islam radical à genoux ! »

Parmi ses propositions, l'interdiction des signes religieux ostentatoires et l'expulsion systématique d'étrangers revenus de « voyage suspect en Afghanistan ou dans tout autre pays où l'on entraîne au terrorisme ». Pour ceux qui sont Français, ce sera « le port d'un bracelet électronique permanent ».


Marine Le Pen a également su porter le projecteur sur les coulisses d’une affaire opaque. A la suite des déclarations de l’ancien patron des Renseignements généraux, Yves Bonnet, affirmant que Merah était sans doute un indicateur de police, la présidente du Front national a enfoncé le clou : « Comment Merah pouvait-il connaître le numéro de la ligne directe d’un agent de la DCRI qu’il tutoyait, si on en croit les déclarations de Monsieur Squarcini, patron de la DCRI ? Merah avait-il vraiment une double nationalité, algérienne et française ? Comment pouvait-il toucher le RSA alors qu’il avait moins de 25 ans ? Comment pouvait-il payer l’appartement qu’il occupait tout en ayant aussi peu de revenus ? Comment a-t-il pu passer entre les mailles du filet aussi longtemps ? » Voilà les questions qu’auraient dû poser tous les candidats. Et le président sortant aurait dû, lui, y répondre de manière transparente.

 

Stéphane Durbec, militant historique du Front national, qui vient de rejoindre… l’UMP ! « Aujourd’hui, dit cet Antillais qui se targuait d’être la caution “black” du FN, celui qui me semble incarner le mieux ce discours où chaque citoyen est considéré à égalité, a sa chance, mais en même temps s’intègre dans la République sans essayer d’imposer des concepts, des idées incompatibles avec nos valeurs, c’est le président de la République en exercice, auquel j’ai apporté mon parrainage républicain. (…) Et j’invite celles et ceux qui m’ont fait confiance jusqu’à présent à me rejoindre dans mon combat pour la plus grande France au côté du président de la République. » Depuis un an, Stéphane Durbec développait une vision communautaire antagoniste du projet républicain de Marine Le Pen. Il a démissionné du FN le 19 mars, à quelques semaines du premier tour de la présidentielle, pour dénoncer « l’islamophobie » du parti qui lui avait tout donné… Après 25 ans de réflexion, il ne voulait plus mettre en cause sa « crédibilité ». Il était temps.

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