5 bonnes raisons de dire : Non à la Turquie en Europe !
5 bonnes raisons de dire : Non à la Turquie en Europe !A quelque chose malheur est parfois bon et l'on pouvait légitimement espérer que la victoire du parti islamiste lors des élections législatives turques de novembre dernier mettrait un point final au débat sur l'adhésion de la Turquie à l'Europe. Comment prétendre, en effet, qu'un pays à majorité islamiste a vocation à faire partie de l'Union européenne ?
Bientôt une nation islamiste en Europe ?
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Un millénaire de lutte sans merci
Concédons à M. Chirac une circonstance atténuante : il croit que " la Turquie a toujours fait partie de l'Europe " ! Il est vrai qu'Istambul s'appelait autrefois Constantinople... Mais comment les Turcs pourraient-ils aujourd'hui se prévaloir d'une cité et d'une civilisation qu'ils ont précisément réduites à néant ? Depuis la bataille de Manzikert en 1071, jusqu'à l'occupation de Chypre en 1974, en passant par la chute de Constantinople (1453), la bataille de Lépante (1571) et la levée du siège de Vienne (1683), l'histoire que les Turcs et les Européens ont en commun est celle d'une lutte sans merci.
Pas davantage que des relations de bon voisinage
Et s'il faut, bien entendu, se féliciter que l'Europe et la Turquie entretiennent aujourd'hui de bonnes relations, il faudrait aussi avoir le courage de dire clairement aux Turcs que ces bonnes relations ne pourront jamais être davantage que des relations de voisinage, tant ils n'ont aucunement vocation à entrer dans la maison commune européenne. Selon un récent sondage de la Sofres, près de 58 % des Français seraient " tout à fait opposés " (35 %) ou " plutôt opposés " (23 %) à l'entrée de la Turquie dans l'Europe, tandis que seuls 5 % y seraient " tout à fait favorables " ! Cette forte réticence des Français suffira-t-elle à conjurer ce funeste projet ? On peut légitimement en douter, tant les politiciens ont pris la fâcheuse habitude de suivre les diktats du politiquement correct plutôt que les souhaits de leurs électeurs.
Avec Voix des Français, dites : "Non !"
C'est pourquoi le rôle des associations comme Voix des Français est fondamental. Dans les semaines et les mois à venir, Voix des Français va lancer une grande campagne contre l'adhésion de la Turquie : pour mobiliser la majorité silencieuse et signifier aux élus que les Français les tiennent bien à l'œil.
2. | |
L'aggravation de l'immigration | L'adhésion de la Turquie provoquera une vague d'immigration sans précédent dans l'histoire de l'Europe. La Turquie compte aujourd'hui une population de 65 millions d'habitants, presque tous musulmans, qui seront 88 millions en 2025 du fait d'une démographie galopante. Comme la "libre circulation des personnes" est une règle de base de l'Union européenne, il est clair que ces populations, attirées par la protection sociale et niveau de vie européen - le PNB par habitant est de 5.000 dollars en Turquie contre 26.600 dollars en France ! - émigreront en masse vers l'Europe. |
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L'islamisation de l'Europe | l'adhésion de la Turquie favoriserait l'islamisation de l'Europe. Quelques 99% des 65 millions de Turcs sont de confession musulmane. La tentative de Mustapha Kemal Atatürk d'européaniser la Turquie a échoué comme l'a démontré de façon éloquente la victoire des islamistes turcs lors des dernières éléctions législatives. Sous une mince couche de vernis laïque, la Turquie et les turcs restent profondément muslumans. Cela n'a rien de méprisable. Mais cela ne donne pas vocation à entrer en Europe. |
4. | |
L'augmentation du chômage | L'adhésion de la Turquie représenterait un suicide économique et social. Le PNB par habitant de la Turquie est évalué à moins de 3.000 dollars contre 20.000 pour l'Union européenne. Son inflation oscille autour de 100 % annuel, contre 1,4 % en moyenne chez les Quinze. Avec de telles disparités, la facture de l'adhésion de la Turquie serait lourde pour les travailleurs français et européens. Non seulement ceux-ci se verraient concurrencés sur leur propre sol par la main-d'œuvre bon marché des immigrés turcs, mais de nombreuses entreprises françaises et européennes ne résisteraient pas à la tentation de délocaliser leurs activités vers le paradis fiscal turc. L'adhésion de la Turquie se solderait donc par l'explosion du chômage pour les travailleurs français et européens. |
5. | |
L'explosion de la fiscalité | L'adhésion de la Turquie aurait aussi un coût fiscal considérable, car elle impliquerait l'instauration d'un véritable "plan Marshall" européen pour aider ce pays à combler son retard. Or ces flux financiers ne pourraient se faire qu'au détriment des contribuables français et européens. Non seulement ils seraient sommés de financer les milliards d'euros qui se déverseraient sur la Turquie, mais de nombreuses aides européennes qui bénéficiaient jusqu'ici à la France seraient nécessairement réorientées vers les Turcs. L'adhésion de la Turquie signifierait donc, pour la France, encore moins de subventions européennes et encore plus d'impôts ! |