Eléments pour une résistance culturelle identitaire

Philippe Vardon-Raybaud, militant identitaire de toujours, président de Nissa rebela, figure de la droite nationale niçoise, vient de publier, sous forme d’abécédaire, Eléments pour une contre-culture identitaire. Il nous en livre quelques bonnes feuilles.

AUTODÉFENSE
Le fait pour un individu, ou un groupe, de se défendre par lui-même d’une agression. Ne pas compter sur l’Etat en permanence (...), se prendre en main… Telle est la logique de l’autodéfense. Dans une société de plus en plus violente, où l’insécurité peut être rencontrée à chaque instant, et face à la démission de la force publique, l’autodéfense devient une nécessité et devrait donc être un droit.

Les identitaires militent pour un élargissement du cadre légal de la légitime défense, consacrant notamment la sanctuarisation du domicile ou du local commercial.

BARDOT, BRIGITTE

Et Dieu créa la femme… L’actrice (et chanteuse) Brigitte Bardot est la comédienne française la plus célèbre à travers le monde et incarne pour encore beaucoup de personnes la quintessence de la féminité. (…) Dès la fin des années soixante, Brigitte Bardot se lance dans le militantisme en faveur de la cause animale. (…) Dès le début des années quatre-vingt, elle dénonce les abattages rituels effectués par les musulmans lors des célébrations de l’Aïd El- Kebir [ndlr : fête du sacrifice du mouton]. En 1996, un article publié dans Le Figaro sur ce sujet lui vaut sa première condamnation pour « provocation à la haine raciale » à la suite des plaintes du MRAP, de la LICRA et de la Ligue des droits de l’homme. Sa dénonciation sans relâche des abattages rituels et, à travers eux, de l’islamisation de la France, lui vaudront en tout cinq condamnations. La dernière date de 2006, pour ses propos dans un courrier adressé à Nicolas Sarkozy.

Certains voudraient voir dans les déclarations de Brigitte Bardot l’influence de son époux, réputé proche de Jean-Marie Le Pen, et refusent ainsi facilement de s’interroger sur la violence (qui plus est pour une femme engagée dans la défense des animaux, et végétarienne) que représente l’abattage sans étourdissement préalable des animaux dans le cadre du rite musulman [ndlr : et du rite juif].

BÉRET
Le béret est perçu à travers le monde comme un élément de l’identité française, au même titre que la baguette de pain ou le vin. (...)
Son nom vient du gascon berret, et serait sans doute issu d’une capuche portée par les légions romaines stationnées dans les Pyrénées, appelée birrus ou birretum.
A l’origine essentiellement porté par les bergers pour se protéger du froid et de la pluie, il s’est largement répandu à partir du XVIIe siècle et est toujours perçu aujourd’hui comme un marqueur culturel fort, en particulier dans le sud-ouest de la France, mais aussi dans les régions alpines. Coloré, le béret est aussi devenu le chapeau militaire le plus porté à travers le monde entier.
De nombreux militants ont renoué avec le port du béret, lors de randonnées en montagne et même au quotidien, en faisant un signe d’affirmation identitaire et de fierté de leurs racines.

CERCLES DU SILENCE / CERCLES DU BRUIT

Les cercles du silence ont été lancés à Toulouse en 2007 par des moines franciscains. Il s’agit de se retrouver de manière régulière (généralement une fois par mois, une fois par semaine pour les plus acharnés) sur une place et de se disposer en cercle, dans un profond silence. Le but de ces rassemblements étant de protester contre les mesures visant à lutter contre l’immigration clandestine. La formule a vite connu un grand succès auprès des xénophiles du RESF (Réseau éducation sans frontières) ou de la CIMADE (Comité inter-mouvements auprès des évacués).
(...) Les jeunes identitaires niçois se sont aperçus que l’un de ces fameux cercles du silence se tenait à Nice précisément un 1er avril… Un brin potaches, voici donc une vingtaine de militants débarquant avec tambours, flutes, casseroles, et autres instruments à la sonorité certaine et tournant en rond autour du cercle. Les cercles du bruit étaient lancés ! Réponse sympathique, et pas plus ridicule que les cercles du silence au fond, des cercles du bruit ont été réalisés dans toute la France apportant leur lot de perturbations et venant un peu égayer les rendez-vous silencieux des instituteurs à la retraite du R.E.S.F. ou de la CIMADE. Rivalisant de créativité, on a pu voir un match de football joué au coeur du cercle du silence à Lyon (...) ou encore un débarquement [canularesque] de Patrons sans frontières (sic) à Paris.

ON EST CHEZ NOUS
Slogan simple, donc efficace. « On est chez nous » est une réponse assez ferme à ceux qui seraient plutôt tentés de crier « On naît chez vous », estimant dès lors que ça leur confère des droits…

PORCHETTA-ROSÉ
Variante locale de l’« apéro saucisson-pinard », un « apéro porchetta-rosé » a été organisé en mars 2011 à Nice dans le but de faire cesser l’occupation d’une rue, la rue de Suisse, par des prières musulmanes. Si l’apéro a été interdit par un préfet zélé (l’AFP en venant même à parler du secteur comme d’un « quartier musulman »), l’initiative de Nissa rebela a néanmoins forcé les pouvoirs publics à réagir et à faire pression sur l’association musulmane pour que les prières cessent. Un apéro avorté donc, mais une rue libérée !
Claude Guéant a d’ailleurs cité l’exemple niçois à plusieurs reprises pour démontrer que le gouvernement UMP pouvait faire cesser les prières de rue. Quand on sait le combat qu’il a fallu engager en réalité pour en finir avec la passivité de la mairie et de l’Etat, on peut vraiment se dire que notre ministre de l’Intérieur ne manque pas d’audace…

RADIO COURTOISIE
« Radio libre du pays réel et de la francophonie », créée en 1987 par Jean Ferré après l’aventure de Radio Solidarité. Radio Courtoisie est une radio associative refusant délibérément toute ressource publicitaire. Radio « de toutes les droites », elle donne la parole à des voix différentes (qu’il s’agisse du plan politique ou culturel), ce qui explique en partie son succès. (...) Elle vit grâce aux adhérents de son association de soutien, et entretient donc une Depuis quelques années, la grille s'est rajeunie, laissant une place plus importante à de nouveaux animateurs, dont certains issus [du courant dit « identitaire »]. Le bulletin quotidien de réinformation, dirigé par l’ancien député européen Jean-Yves Le Gallou, est ainsi animé par plusieurs d'entre eux.

SAINTE GENEVIÈVE
Sainte patronne de Paris. Née en 423, elle est remarquée par l'évêque Saint Germain à sept ans seulement et promettra dès lors de se consacrer à Dieu. Alors qu'Attila le Hun, surnommé « le fléau de Dieu », ravage l'Europe entière et se dirige vers Paris, elle exhorte les Parisiens à rester: « Que les hommes fuient, s’ils veulent, s’ils ne sont plus capables de se battre. Nous les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu’Il entendra nos supplications. » Attila se détournera de Paris et la vierge, jadis moquée, deviendra un personnage central de la ville. Personnage hors norme, 52 miracles lui sont attribués de son vivant ! Présente partout, elle sauve Paris, assiégée par les Francs, de la famine et devient confidente de la reine Clothilde, dont l'époux Clovis fut baptisé quelque temps auparavant. Son culte est important et sa châsse sera sortie par les Parisiens dans les moments les plus dramatiques, des invasions normandes aux diverses épidémies et, plus récemment, lors des deux guerres mondiales. C'est pour honorer son souvenir, et prévenir des dangers actuels menaçant Paris, que chaque premier dimanche après le 3 janvier des centaines de Parisiens défilent du parvis de Notre-Dame à l'église Saint-Etienne-du-Mont.

XÉNOPHILE (COLLABO)
Le xénophile est un amoureux de l’étranger, il préfère même un étranger à un proche. Et donc un immigré à un homme de son peuple. Cette maladie est érigée par certains en dogme politique, et on les retrouve notamment dans des associations comme France terre d’asile, la CIMADE ou le Réseau éducation sans frontières.

Pour commander Eléments pour une contre-culture identitaire, éditions IDées : www.contre-culture.com ou SDIN - 2 rue Georges Ville - 06300 Nice (chèque de 20 euros à l'ordre de SDIN)

 


Philippe Vardon-Raybaud
a 31 ans. Marié et père de famille, il est diplômé d’un troisième cycle de sciences politiques. Engagé depuis son adolescence dans la résistance enracinée, il est, depuis dix ans, un acteur incontournable du combat identitaire. Il a participé à la fondation des Jeunesses Identitaires en 2002 et en fut le porte-parole pendant cinq ans. C’est notamment à lui que l’on doit des campagnes telles que « Face à la racaille tu n’es plus seul » ou encore « Ni voiléeni violée ». Il s’est ensuite consacré à l’implantation identitaire en pays niçois à travers le lancement et la direction du mouvement régionaliste Nissa rebela. En 2008, il a été candidat à la mairie de Nice. Son ouvrage de trois cents pages est une porte d’entrée vers la résistance culturelle identitaire telle qu’elle a été forgée par les militants (en particulier les plus jeunes) de ce courant politique novateur apparu en 2002.

 

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