Les demandeurs d'asile

sont-ils complètement fous ? Les demandeurs d’asile sont des malades mentaux » : non, ce n’est pas un abominable slogan raciste ou le propos de comptoir d’un affreux réactionnaire incapable d’apprécier la « diversité », mais la conclusion d’une étude scientifique présentée en novembre à Milan, au premier Congrès national « Psychiatrie et culture dans l’Italie multiethnique ». Cette étude, d’inspiration on ne peut plus immigrationniste, a été élaborée dans le cadre d’un projet de recherche mené par le « Master Politiques migratoires, human care et management durable (sic) » de l’Université catholique du Sacré- Coeur (dont le but est de faire « abandonner les points de vue partiaux et ethnocentriques » sur l’immigration), la Croix Rouge italienne et le cercle de réflexion politiquement correct « veDrò – L’Italie au futur », qui réunit des centristes de tous horizons.

 

Le principal résultat de l’étude est particulièrement alarmant : « L’ensemble de l’échantillon (100 %), dont l’âge moyen est compris entre 25 et 35 ans, présente des symptômes de maladie. 76 % montrent des signes clairs de trouble psychiatrique, au premier chef la dépression, et 24 % des troubles physiques de type divers. 100 %, à nouveau, de l’échantillon prennent des médicaments ou reçoivent des soins psychologiques ». Aux frais des contribuables, évidemment.

Les chercheurs ont également examiné les motivations qui ont poussé les immigrés à déposer une demande d’asile. Cette partie de l’étude est fondée sur les déclarations des immigrés eux-mêmes, qui n’ont été soumises à aucune retouche ou orientation. Elle reflète donc véritablement les stratégies des immigrés pour faire aboutir leur demande et la perception qu’ils ont des points faibles du système d’immigration européen.

D’après ces déclarations, « dans 15 % des cas, la décision de déposer une demande d’asile vient de la discrimination pour des problèmes liés à l’identité sexuelle (homosexualité masculine) ». Ce taux de 15 %, notent non sans naïveté les auteurs de l’étude, « paraît élevé tant dans l’absolu que par rapport au 30 % (seulement le double) du principal motif pour lequel on continue à demander l’asile : la fuite d’une guerre ou de conflits, et l’activité politique ». Il faut dire que le fait qu’un pays soit ou non en guerre est plus facile à vérifier que l’homosexualité supposée du candidat à l’asile politique…

Finalement, toujours selon les déclarations des immigrés recueillies par les chercheurs de l’Université du Sacré-Coeur, « le résultat le plus choquant est le suivant : 82 % de l’échantillon des demandeurs d’asile [auraient] subi la torture, et 51 % de ceux-ci alors qu’ils étaient emprisonnés ». Dans seulement 27 % des cas, il s’agirait de torture physique. « Dans près de 50 % des cas, les tortures [auraient] été accomplies à travers des pratiques déshumanisantes et à travers la violation et l’humiliation de tabous culturels ». Faute d’exemples factuels, on ne saura cependant pas trop de quoi il est question. Une seule chose est sûre : d’après les examens médicaux, ces gens arrivent chez nous avec un très fort dérangement psychiatrique et sont un poids pour les contribuables, voire un danger pour l’ordre public. Par ailleurs, inutile d’espérer assimiler ces immigrés. « Les conclusions de l’enquête, commente justement Benedetta Rizzo, présidente de « veDrò », ne laissent pas place au doute : la migration, en l’absence d’un projet complet d’accueil, représente en soi un très grave facteur de stress qui compromet toute possibilité de pleine intégration ».

 Frédéric Petit

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