Les immigrés ont du travail

les Anglais sont au chômage

Plus que jamais, en cette période de crise, l’immigration est l’auxiliaire de la super-classe mondiale. La preuve au Royaume-Uni, où le premier ministre, David Cameron, avait promis de limiter les visas d’entrée pour le travail, afin de protéger le secteur de l’emploi au profit des Anglais de souche. Or, si l’immigration au Royaume-Uni a légèrement baissé au motif du travail, elle a connu un accroissement important des entrées d’étudiants – statut dont abusent manifestement les immigrés pour pénétrer en Angleterre. « Entre juin 2009 et juin 2010, le nombre d’étudiants ayant reçu un visa est ainsi passé de 268.000 à 362.000, soit une augmentation de 35 % », relève la démographe Michèle Tribalat, dans une étude publiée dans le journal en ligne Atlantico.

 

Si la migration en provenance des nouveaux pays membres de l’Union européenne (notamment la Pologne) s’est ajustée à la crise – le solde des entrées et des sorties est désormais très faible – , il n’en va pas de même pour le reste de l’immigration étrangère. Le solde migratoire annuel des étrangers dépassait 200.000 personnes en mars 2010, soit un niveau comparable à celui observé en mars 2006. Ce qui permet de noter que l’immigration européenne pèse très peu dans les chiffres britanniques, relativisant nettement le poids du « plombier polonais ». La vraie menace réside dans l’immigration extra-européenne.

Michèle Tribalat le constate d’ailleurs de manière mathématique : « L’Office national de la statistique (ONS) vient de publier une statistique qui fait scandale. En un an, l’emploi des personnes nées à l’étranger s’est accru de 181.000, alors que celui des Britanniques nés au Royaume-Uni s’est effondré (-311.000). » La finance mondialiste profite du fait que les immigrés du tiers monde acceptent n’importe quels horaires et n’importe quels salaires pour faire pression sur les salariés de souche. Si ces derniers rechignent à retrouver des conditions de travail proches de celles de leurs ancêtres au XIXe siècle, ils sont alors privés d’emploi.

En 2008, le rapport de la Chambre des Lords sur l’impact de l’immigration faisait déjà part de ses craintes de voir se développer « une demande spécifique des employeurs pour des immigrants aux exigences faibles en matière de salaire et de conditions de travail ». Nous y sommes.

Heureusement, les Anglais semblent se réveiller face à cette situation profondément choquante. Une pétition lancée par le groupe de pression antiimmigrés Migration Watch UK, demandant que l’immigration soit progressivement réduite afin de revenir à un solde migratoire ne dépassant pas 40.000, a été signée, en une semaine, par 100.000 personnes ! La récente publication des statistiques de l’ONS sur les créations d’emploi au profit des étrangers devrait encore faire monter la pression sur le gouvernement et, qui sait, donner naissance à l’un de ces fameux mouvements d’« indignés » : des indignés de souche, fatigués de toujours passer après les intérêts de la finance internationale et des immigrés, qui bénéficient aussi bien des emplois que du système social.

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