Émeutes en Angleterre : lutte des classes ou lutte des races ?

Fleuves de sang sur la Tamise
On ne peut pas dire que les Anglais n'aient pas été prévenus. Dans son fameux discours de Birmingham du 20 avril 1968, Enoch Powell, ce grand homme d'État, avait annoncé ce qui allait survenir si l'immigration massive des noirs venus d'Afrique ou des Antilles devait continuer. Pour lui, la seule solution, c'était la "réémigration" des noirs. Il fallait inverser les flux migratoires et faire repartir les immigrés. Quarante-trois ans après le discours de Birmingham, les nouvelles émeutes qui ont ravagé l'Angleterre ont commencé à réaliser sur la Tamise les "fleuves de sang" qu'il avait évoqués en citant l'Énéide. Il est pourtant toujours politiquement incorrect de se référer aux analyses d'Enoch Powell. Les media, en France comme en Angleterre, ont persisté à nier l'évidence, c'est-à-dire la dimension raciale des émeutes, à de rares exceptions près comme Minute ou Radio Courtoisie. Or, la quasi-totalité des émeutiers et des pillards étaient de race noire, et l'on a pu relever, d'une part, que c'était la conscience de race qui unissait leurs bandes et, d'autre part, que c'était la haine de race qui les animait de fureur vengeresse à l'encontre des blancs.
Les media ont préféré expliquer que c'était une révolte de pauvres qui s'attaquaient aux riches. Un épisode de la lutte des classes, en quelque sorte, bien que l'expression ne soit plus trop à la mode depuis que le marxisme est discrédité

Mélanisation de l'Europe
Nous ne sommes pas de ceux qui nient toute espèce de réalité à la lutte des classes. L'erreur de Marx, c'est d'avoir exagéré l'importance du phénomène et surtout d'avoir voulu l'attiser. Quand on aime sa patrie et ses compatriotes, on veut apaiser et dépasser les manifestations de la lutte des classes au nom de l'unité nationale. Mais, en l'espèce, les émeutes anglaises sont le symptôme d'un mal encore plus grand et qui, lui, malheureusement, ne connaît pas de remède : la lutte des races. Cette dernière est inévitable dans une société multiraciale. C'est bien pour cela, parce qu'il faut conjurer la lutte des races et le déferlement d'animosité et de haine qu'elle implique, qu'il faut refuser la société divisée en communautés raciales et entreprendre de rétablir l'homogénéité du peuple compromise par l'immigration.
Les émeutiers d'Angleterre étaient pour la plupart originaires des Antilles, en général de la Jamaïque : ils étaient donc chrétiens et non musulmans. Ce qui prouve que la mélanisation de l'Europe est un danger au moins aussi important que son islamisation ; par "mélanisation", il faut entendre la croissance de la population de race noire dans une société qui était blanche à l'origine, ce qui crée les conditions de la lutte des races. C'est alors que la lutte des classes passe au second plan ou disparaît tout à fait. Paul Krugman explique par le racisme des blancs, pour le déplorer, le fait que le mouvement socialiste n'ait jamais pu se développer aux Etats-Unis : les travailleurs de race blanche étaient hostiles à la redistribution des revenus parce qu'elle aurait profité d'abord et avant tout aux noirs.
Les dirigeants de la droite populiste, en France, feraient bien d'en tirer la leçon. Le "gaucholepénisme" est une impasse. Elle ne peut répondre aux aspirations de ses électeurs qu'en adoptant une orientation nationale-libérale, défendant d'une même élan la patrie et la liberté.

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