SOS-RACISME

 

L’antiracisme, ça rapporte gros !

L'observatoire des subventions créé par Contribuables associés vient de publier un dossier passionnant et instructif sur les coûteuses subventions aux associations. Aux meilleures places, figurent naturellement les associations antiracistes. La Voix des Français vous propose un décryptage, en deux parties, de ces activités bien lucratives. Dans ce premier volet, nous nous penchons sur l’association la mieux rodée à la récolte de l’argent public : SOS-Racisme.

Licra, Mrap, LDH, Cran, SOS-Racisme… Qu’elles s’occupent de la défense des Romanichels, des Kurdes ou des Tchétchènes, les associations antiracistes sont régulièrement promues par les media. Etriquées, leurs manifestations sont filmées en plan étroit pour donner l’impression qu’il y a foule. Leurs représentants jouissent d’un magistère moral et d’un droit de censure sur tout ce qui se dit ou s’écrit en France, si ce n’est pas jugé conforme à la « culture pote ». Pour ne citer qu’eux, Cindy Leoni (SOS-Racisme), Bernadette Hétier (MRAP), Alain Jacubowicz (Licra), Pierre Tartakowsky (LDH), Patrick Lozès (Cran) ou Houria Bouteldja (Indigènes de la République) forment une classe d’intouchables.

 



SOS-RACISME : LA POPOTE FINANCIÈRE DES POTES
Omniprésents dans les media, les boutiquiers de SOSRacisme ne sont pourtant pas nombreux. Comme la Licra et autres associations du même type, SOS-Racisme rassemble tout juste quelques centaines d’adhérents. Ses animateurs ne survivent que grâce aux subventions publiques et à la tribune permanente que leur offrent les media, où leur idéologie règne sans partage. Lancée en 1984 sous l’ère Mitterrand avec le slogan « Touche pas à mon pote », SOS-Racisme est aujourd’hui une coquille vide dont le nouveau mot d’ordre est plutôt « Touche pas à mes subventions ! » Sans argent public, cette association serait en effet morte depuis longtemps. Cela a failli être le cas en 2001 où, selon certains observateurs, elle a été sauvée in extremis avec les fonds secrets de Matignon, alors occupé par Lionel Jospin. Depuis, elle n’a cessée d’être arrosée avec l’argent des contribuables. En 2009, l’association que préside Cindy Leoni a grappillé moins de 19.000 euros de dons particuliers, alors qu’elle a reçu 579.000 euros de subventions publiques (voir l’encadré) !
Lorsqu’il s’agit de renflouer les « potes », tout le monde y va de son obole : les grandes agences d’Etat, les ministères, les régions, les mairies… Le reste est donné par des fondations et quelques personnalités. En 2009, Pierre Bergé, l’un des actionnaires du quotidien Le Monde, a, par exemple, alloué 100.000 euros à l’association. A cette somme s’ajoutent des extras. Par exemple, SOS-Racisme a encaissé 230.000 euros d’aides supplémentaires de la Ville de Paris pour l’organisation de son dernier concert sur le Champ-de-Mars, en 2011, relève l’Observatoire des subventions. Sans parler des aides locales distribuées par des élus qui, même s’ils ne sont pas dupes de la rhétorique des « potes », préfèrent les arroser plutôt que d’être taxés de racisme.

 

 

L’association Contribuables associés arécemment publié une étude approfondie sur lessubventions abusivement accordées par l’Etat àdes associations souvent peu méritantes.Parmi elles, figurent de nombreusesorganisations antiracistes, pratiquementincapables de vivre des cotisations de leursadhérents, mais spécialisées dans la récolte defonds publics généreusement distribués.

 

DES COMPTES TENUS SECRETS
Comment l’association emploie-t-elle la pluie d’or ruisselant dans sa sébile ? Mystère. Elle n’a pas publié ses comptes depuis 2009 et, malgré les avertissements de la Cour des comptes, personne ne semble désireux de savoir où passent les centaines de milliers d’euros qu’elle récolte chaque année...
Pour assurer ses frais de bouche, SOS-Racisme mise sur les procès. Dès que quelqu’un déclare préférer le béret à la chéchia, la baguette au pain azyme et le saucisson aux brochettes d’agneau, les « potes » entrent en scène. Au moindre prétexte, le « coupable » est traîné devant les tribunaux avec une forte demande d’indemnité à la clé. En parallèle, on essaie d’obtenir sa mort sociale auprès de ses employeurs afin qu’il ne puisse pas se relever. Du chroniqueur Eric Zemmour au parfumeur Jean-Paul Guerlain, quatre-vingt-cinq ans, condamné à 6.000 euros pour injure raciale à la suite d'une plaisanterie anodine sur le fait de « travailler comme un nègre », ces audiences judiciaires sont aussi conçues pour faire savoir au bon peuple qu’il doit porter une muselière.
Avec d’autres associations, SOS-Racisme lorgne maintenant du côté du réseau social Twitter, après avoir incriminé Google et son moteur de recherche dont l’algorithme, selon ces bien-pensants, ferait remonter trop souvent le mot « juif » quand on écrit le nom d’une personnalité...



DES « POTES » BLANCHIS PAR LA JUSTICE
Impitoyable avec ceux que SOS-Racisme place dans ses mâchoires, la justice est, au contraire, plutôt indulgente avec les « potes » qui se retrouvent au prétoire. Ainsi, à la suite de l’enquête ouverte sur les comptes de la Fédération indépendante et démocratique des lycéens (FIDL), succursale de SOS-Racisme, l’administration a préféré interrompre la mission de lutte contre les discriminations qui lui avait été confiée, « plutôt que d’entrer dans le détail d’irrégularités rendant la certification de ses comptes impossible ».
Récemment, Dominique Sopo, ancien président de SOS-Racisme, a été entendu dans le cadre de l’enquête sur des mouvements de fonds suspects au profit du député PS Julien Dray, soupçonné d’avoir bénéficié de 102.000 euros de reversements provenant de la FIDL et de l’association « Les Parrains de SOS-Racisme », deux satellites de l’association. Finalement, ce dernier n’a pas été renvoyé en correctionnelle.
Harlem Désir, un des fondateurs de SOS-Racisme, a été condamné à dix-huit mois de prison avec sursis et à 30.000 euros d’amende pour recel d’abus de biens sociaux. Entre 1986 et 1987, il a reçu un salaire payé par l’« Association régionale pour la formation et l’éducation des migrants » pour un travail fictif. Cela ne l’a pas empêché d’atterrir… rue de Solférino, à la tête du PS.
En quittant la tête de SOS-Racisme en 2003, Malek Boutih a admis que Fodé Sylla – son prédécesseur et ancien député européen – était parti avec une voiture de fonction et sans rembourser un emprunt de 60.000 francs. Début juin 2005, il avait été entendu dans le cadre d’une enquête sur un trafic de drogue – pour, finalement, être relaxé... et nommé au Conseil économique et social, avant de filer chez Areva en tant que « chargé de mission pour le développement économique et social de l’Afrique » !
L'impunité de cette association devrait se maintenir durablement, car, ainsi que le note l'hebdomadaire d'extrême gauche Les Inrockuptibles, « la génération SOS-Racisme occupe des places de premier plan dans la France de François Hollande. »

 

 

SOS-RACISME EST HORS-LA-LOI !
D’après Contribuables associés, en 2009 le montant total des dons, adhésions et subventions à SOS-Racisme s’élevait à 904.596 euros. On y retrouvait 348.000 euros du Fonds d’action et de soutien pour l’intégration et la lutte contre les discriminations (FASILD) et de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (ACSÉ) ; 80.000 euros du ministère de l’Education nationale ; 46.000 euros du ministère de la Jeunesse et des Sports ; 40.000 euros de la Mairie de Paris ; 35.000 euros du Conseil régional d’Ile-de-France ; 30.000 euros du Conseil du développement de la vie associative (CDVA), géré par le Haut commissariat à la Jeunesse. Au total, 579.000 euros sont tirés de la poche du contribuable ! Soit 64 % des recettes de l’association. Contre 18.669 euros pour les adhésions qui ne représentent que 2 % des recettes. Ces montants ne tiennent évidemment pas compte des innombrables aides publiques allouées aux sections locales de SOS-Racisme…
L'ennui, c'est que le décret n° 2009-540 oblige les associations percevant des dons ou subventions d’un montant supérieur à 153.000 euros à publier leurs données comptables sur le site Internet du Journal officiel. L’association n’a pas déposé ses comptes pour l’année 2010 et les suivantes, alors que pour la seule année 2011, elle a touché 350.591 euros des ministères de l’Education nationale, de la Ville et de la Culture. SOSRacisme est donc hors-la-loi… Faut-il rappeler que c’était l’UMP et Nicolas Sarkozy qui gouvernaient la France entre 2002 et 2012 ?

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