LA FRANCE ORANGE MÉCANIQUE / SALE BLANC !

Deux livres clés sur l’immigration

1De passage le 15 mars à Marseille — où des règlements de comptes en série avaient fait une douzaine de morts dans les banlieues de l’immigration –, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, déclarait solennellement « la guerre de l’Etat de droit contre la barbarie ». Comment espérer la réussite de cette entreprise titanesque si l’on ne désigne pas clairement les « barbares » ? Deux livres s’y attellent, chacun dans leur style.

Preuve que l’immigration et ses inéluctables conséquences – hausse du chômage, de la criminalité, des dépenses sociales et pénitentiaires, baisse généralisée du niveau scolaire, etc. – inquiètent de plus en plus nos compatriotes, le nombre de livres qui leur sont consacrés ne cesse d’augmenter, avec un succès croissant.
Après Fractures françaises de Christophe Guilluy ou Le Sanspapiérisme/ Où sont les papiers des sans-papiers ? de Luc Gaffié, paraissent ainsi simultanément La France Orange mécanique, de Laurent Obertone, et Sale blanc ! Chronique d’une haine qui n’existe pas, de Gérald Pichon : deux ouvrages très différents, mais qui se complètent parfaitement.

 


Le premier, écrit par un journaliste, démontre avec rigueur et nombre de références, mais sur un ton très enlevé, l’« ensauvagement » galopant des zones dites sensibles. Le second – plus militant, mais également très bien documenté – insiste sur l’aspect volontairement occulté, bien que tout aussi effrayant, du phénomène : à savoir le racisme anti-blancs exacerbé de sauvages importés. La douzaine de voyous, « bien connus de la justice pour des délits d’outrage, de violence ou de recel », qui, le 27 juin 2010, à la suite d’un banal accrochage sur une autoroute, ont battu à mort le jeune automobiliste Mohamed Laidouni devant son épouse et sa mère, ne reprochaient-ils pas au malheureux, qui voulait procéder à un constat, de « faire le Français » ?
On voit toute la difficulté de l’assimilation, dès lors que certains immigrés la dénoncent comme une apostasie.

LA « TYRANNIE MÉDIATIQUE » COMPLICE DES SAUVAGES
Si la barbarie s’installe et prospère, estime Laurent Obertone, c’est dû en partie à la « tyrannie médiatique », comme dirait Jean-Yves Le Gallou, les journalistes, en quasi-totalité de gauche, taisant ou minimisant les exploits des « jeunes » (récemment requalifiés « individus »), alors que « nulet surtout pas la presse ! – n’est censé ignorer la réalité ». Exemple : début avril, dans un article évoquant le parcours particulièrement sordide d’un violeur en série, un grand quotidien dissimulait son origine et son identité, se contentant d’écrire qu’il n’avait « jamais encore été condamné dans notre pays ». Manière élégante de dire qu’il était étranger.
L’auteur du livre ne s’est pas contenté d’accumuler des milliers de coupures de presse, il a aussi dépiauté quantité de rapports officiels et d’études spécialisées. Citons celle de l’économiste Jacques Bichot, en 2010 : « Chaque année, la délinquance et la criminalité coûtent aux victimes et à l’Etat un total de 115 milliards d’euros… Le coût total de la délinquance et de la criminalité représente 5,6 % du PIB », soit « l’équivalent de deux fois le total de l’impôt sur le revenu ». Commentaire de Laurent Obertone : « Le déficit de la France en serait-il un si l’on ramenait l’insécurité à son taux de l’après-guerre ? La réponse est claire : notre pays ne serait tout simplement pas endetté. »

CHANCE POUR LA FRANCE ?
Or, le poids de l’immigration dans cet insupportable fardeau est gigantesque. Quelques chiffres ? « Au tribunal de grande instance de Toulouse, sur 543 affaires réparties en 102 audiences, le chercheur au CNRS Daniel Welzez-Lang a noté que 65 % des prévenus étaient “d’apparence maghrébine ou d’apparence noire” (Carré d’info, 27 mars 2012). »
« Les renseignements généraux ont établi le profil type des caïds, meneurs des fameuses “bandes”, à partir de l’étude de 436 d’entre eux répartis dans 24 quartiers “sensibles”. 87 % ont la nationalité française ; 67 % sont d’origine maghrébine et 17 % sont d’origine africaine. Les Français autochtones représentent 9 % des meneurs (Le Monde, 25 février 2006). »
Autre fait marquant relevé par Obertone : « Le fichier Canonge (un peu plus de 100.000 malfaiteurs) définit, entre autres, les individus par leur “type”… Il comprend 37 % d’individus de type “européen”, 29 % d’individus de type “nordafricain” et 19 % d’individus de type “africain subsaharien” ».

CATASTROPHE POUR LA BALANCE COMMERCIALE
Si l’on considère avec le médiacrate Jean-Jacques Bourdin que les immigrés ne représentent aujourd’hui que « 5,6 % de la population française » ou, avec l’« expert » Philippe Manière (auquel cela a valu un Bobard d’or [prix satirique attribué par Polémia] le 19 mars dernier), que « nos flux migratoires en France sont extrêmement ténus » et que ce « tout petit flux d’immigration (…) n’est pas tellement susceptible d’avoir un impact ni économique ni démographique », on admettra que ce flux « insignifiant » a une incidence, au contraire, très signifiante sur la criminalité et donc sur un climat d’insécurité si prégnant qu’il commence notamment à beaucoup inquiéter nos offices du tourisme.
« Paris fait la une en Chine pour son insécurité. Pékin demande à la France de mieux protéger les touristes chinois suite à la multiplication des agressions et des vols qu’ils subissent », pouvait-on lire le 28 mars sur le site des Echos, quotidien du milliardaire du luxe Bernard Arnault, qui redoute, à bon droit, la désertion des voyageurs du Céleste Empire, les plus dépensiers du monde.
Et, quelques jours plus tard, le 9 avril, les gardiens du Louvre se mettaient en grève en invoquant le fait qu’ils devaient, à leurs risques et périls, protéger les visiteurs de vols systématiques et d’agressions parfois violentes, alors que leur métier est de veiller sur les seuls tableaux. Qui sont ces terreurs qui ont transformé le Louvre en coupe-gorge ? Des « mineurs d’Europe de l’est, à vingt ou trente » – qui ont toute facilité d’entrer dans le musée, gratuit pour les moins de vingt-six ans, et qui, bien que parfois arrêtés par la police, « recommencent à sévir quelques heures plus tard ». Les étrangers ainsi détroussés ayant raconté leurs mésaventures sur Internet, la réputation de notre capitale en a pris un sacré coup. Or, le tourisme était l’un des seuls postes positifs de notre balance commerciale. Cela risque de changer très rapidement à cause des « sauvages ».
Comment en est-on arrivé là ? Pour Laurent Obertone, qui dit avoir « voulu rendre la parole aux victimes », tout le monde est responsable : les gouvernements successifs, d’abord, les politiques suivies par la fausse droite et la gauche officielle face à la « machine à entretenir la criminalité » étant si semblables « qu’on se demande parfois qui est au pouvoir depuis Mitterrand » ; mais aussi « les élites, les chercheurs, les journalistes, les enseignants », qui « n’ont jamais été aussi conformistes » (alors même que la violence importée n’est pas peu étrangère à l’absentéisme croissant de la dernière catégorie) : « sur vingt ans de faits divers, on parlera davantage d’une bavure policière que des milliers d’assassinats commis par des jeunes ». En effet, si le souvenir de Malik Oussekine, diabétique décédé lors d’une charge de police en 1986, est rituellement invoqué dans les media, tout le monde semble avoir oublié le tueur en série Sid Ahmed Rezala, ce « Marseillais » au « visage d’ange », qui, à l’automne 1999, assassina une Britannique et deux Françaises après avoir tenté de les violer. Condamné dès son plus jeune âge pour de multiples délits, dont le viol d’un enfant, le drogué Rezala était l’incarnation même du « barbare ».
Même le citoyen lambda – pourtant victime du racisme anti-blancs dénoncé avec force et conviction dans l’ouvrage de Gérald Pichon – ne saurait s’exonérer de toute responsabilité : ayant parfaitement intégré la vulgate, plébiscitant le comédien sénégalais Omar Sy comme leur « personnalité préférée » (sondage national du Parisien magazine en décembre 2012), certains autochtones sont les premiers à s’élever contre « tout amalgame » quand on met en évidence la responsabilité de l’immigration dans la montée de l’insécurité.
Début avril, avait lieu, devant les assises de la Marne, le procès des assassins d’un Polonais dont le cadavre avait été retrouvé calciné et démembré. Les meurtriers ont été condamnés à douze et six ans de réclusion. Leur complice, qui avait démembré le corps, n’a écopé que d’un an de prison... avec sursis. La barbarie a de beaux jours devant elle. Aussi Laurent Obertone conclut-il avec pessimisme qu’il est impossible de « revenir en arrière ». A moins qu’une réaction ne s’amorce. Signe encourageant : grâce au bouche-à-oreille, son livre s’est hissé en mars dans le « Top 20 » des ventes de la FNAC, alors que celle-ci, soidisant « agitateur d’idées », refuse de le mettre en rayon. Espérons que cette hirondelle fera le printemps, fût-il tardif.
Claude Lorne
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Laurent Obertone, auteur du livre à succès La France Orange mécanique, a été la cible du système parce qu’il décrit sans fard la situation réelle de la France.

Laurent Obertone,
La France Orange mécanique, préface de Xavier Raufer, éd. Ring, 349 pages. Gérald Pichon, Sale Blanc ! Chronique d’une haine qui n’existe pas, éd. Idées, 105 pages.

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